Centre Wallon d' Art Contemporain
Expos précédentes
Nous vous invitons à redécouvrir les expositions qui se sont déroulées à La Châtaigneraie depuis 1979.
- "Le groupe Art Abstrait (1952-1956)"[ Voir le détail ]
- "Mycose - No Remorse"[ Voir le détail ]
Du 05 juin au 11 juillet 2010.
Vernissage le 04 juin à 18h30.
Gentiane Angeli, Éric Bosley aka « Mon Colonel », Francesco Defourny, Gof, Laurent Impeduglia, Aurélie William Levaux, Alice Lorenzi, Phil, Benjamin Monti, P’tit Marc, Manuel… Les membres de l’ex-collectif « Mycose » ont pris leur envol individuel. Entre BD et Ars plastiques, le Centre wallon d’art contemporain se penche sur leurs nouvelles carrières…
C’est en janvier 1999 qu’est créé « Mycose », fanzine belge et plus particulièrement liégeois. Le nombre d’auteurs participant au projet croît très rapidement, jusqu’à constituer un véritable collectif dont l’originalité et l’inventivité étonneront le monde de la bande dessinée. Entre humour « potache », autodérision et récits plus sombres, le fanzine sera primé à Sierre en 2004 et à Angoulême en 2006. Il s’éteint en 2007, après 19 parutions mémorables. Mais que sont devenus depuis les membres du collectif ?
- "De l'Academie royale des Beaux-Arts (E.S.A.V.L.) a La Chataigneraie"[ Voir le détail ]
Du 11 septembre au 03 octobre 2010.
Vernissage le 10 septembre 2010 à 18h30.
Promouvoir les jeunes artistes, les aider dans les premiers moments de leur carrière et faciliter leur passage de l’école à la vie artistique professionnelle : une des missions que s’est assignées la Châtaigneraie. Pour preuve : cette exposition en forme de carte blanche aux jeunes diplômés de l’Académie de Liège…
Depuis sa création, et au gré des expositions, le Centre wallon d’Art contemporain – La Châtaigneraie privilégie la promotion de jeunes artistes et affiche sa volonté de créer à leur égard un lieu de rencontre, de découverte et de sensibilisation. Dans cette perspective, l’idée est née d’offrir une « vitrine » aux étudiants issus d’écoles d’arts, notamment l’Académie royale des Beaux-Arts de Liège. Une vitrine, mais aussi un « lieu de confrontation » qui amène les jeunes artistes à sortir du milieu de formation pour se mesurer à d’autres aspects de la vie artistique. Une démarche enrichissante, pour les artistes comme pour le public, et déjà la quatrième édition de cette manifestation à La Châtaigneraie…
Sept jeunes artistes aux talents prometteurs sont ainsi invités à figurer sur cette sorte d’instantané des forces vives et des tendances constitutives de l’art contemporain en région liégeoise. Sophie Body est une artiste éclectique, qui interrogent toutes les disciplines et tous les moyens de communication pour rendre visible l’invisible. Nathalie Delannois, artiste peintre, étudie la lumière naturelle et la décomposition de la lumière blanche, à travers des compositions contrastées, donnant une large part à la matière. Grégoire Faupin est le peintre des mots, véritable explorateur des relations créatrices entre le langage et la peinture. Julie Lefèvre et ses sculptures textiles nous invitent à un voyage sur le thème de l’intimité et de la dialectique délicate entre les notions fondamentales d’intériorité et d’extériorité. Textile toujours avec Bahar Topçu et ses détournements symboliques de vêtements et de sous-vêtements, inspirés de son Anatolie natale. Avec Mélanie Lemaître c’est l’univers résolument innovant de la gravure et de l’estampe contemporaines qui s’offre au regard et à la réflexion. Pauline May, veejayiste bien connue de la scène des Ardentes, représente au sein de l’exposition l’un des aspects majeurs du développement actuel de l’art contemporain : celui de l’installation vidéo. Myriam M’Barki propose un voyage intérieur à travers une peinture puissante et spontanée, marquée du sceau de l’expressionnisme. A découvrir également, les œuvres de Thierry Hanse (peinture) et Thomas Kestelin (sculptures et installations).
- "Retrospective Jose Picon"[ Voir le détail ]
- "Retrospective Emile Alexandre"[ Voir le détail ]
- "L'affiche en Wallonie et a Bruxelles de 1958 a 1968"[ Voir le détail ]
- "Dieudonne et Edouard Masson"[ Voir le détail ]
- "La Croix 1933-1984. Hommage au peintre et au sculpteur"[ Voir le détail ]
- "Telles qu'elles - Les Femmes du Cirque Divers a la Chataigneraie"[ Voir le détail ]
- "Freres humains qui apres nous vivez"[ Voir le détail ]
- "Arte Italiana"[ Voir le détail ]
- "Art Metal"[ Voir le détail ]
- "Je dis ça, je dis rien", planches originales de Pierre Kroll[ Voir le détail ]
- "Promotion 99"[ Voir le détail ]
- "Mobiliers"[ Voir le détail ]
Du 24 octobre au 04 décembre 1999
Baudouin Fettweis
Mouscron (Belgique), 1954.
Institut supérieur d'architecture Lambert Lombard, Liège (Belgique), 1981.
Architecte indépendant jusqu'en 1994.
Voyages au Moyen-Orient et en Afrique.
1994 : création de "Kô" (manufacture de la Kôte d'Or : atelier de création et de production de mobilier contemporain)Thierry Huygen
Stanleyville (aujourd'hui Kisangani, Congo), 1960.
Création du restaurant "Le Thème", Liège (Belgique), 1987. Réalisation de plus de 50 décors pour ce restaurant.
Prix de la Galerie Philharmonie au concours "Eventails", Maison de la Culture, Namur (Belgique), 1991.
Réalisation d'objets-sculptures de grand format pour des firmes privées et des organismes publics (notamment des personnages de bandes dessinées à Charleroi).
Conception et/ou réalisation d'expositions et de stands de présentation pour la Fondation de la Tapisserie à Tournai, la Ville de Liège, le Centre Nature de Botrange, ...
Aménagement de magasins et appartements.Pascal Koch
Montegnée (Belgique), 1969
Académie royale des Beaux-Arts de Liège, section Peinture monumentale et Couleur, Liège (Belgique), 1991.
Institut supérieur d'architecture Lambert Lombard, Liège, (Belgique),1997 .
Eric LomréLiège (Belgique), 1964
Ebénisterie-sculpture sur bois, Institut technique secondaire Saint-Laurent, Liège, 1983.
Mécanique, Institut secondaire supérieur Saint-Laurent, Liège, 1986.
Design industriel, Institut supérieur Saint-Luc, Liège, 1990.
Dessin assisté par ordinateur, Athénée de Chênée, 1991.
Stylisme-création de meubles à l'Institut de formation permanente des Classes Moyennes, Liège, 1994.Aspirant-compagnon du Tour de France, 1983-1984.
Ebéniste, créateur de meubles dans un atelier de mobilier contemporain, 1991-1998.Naos - Atelier
Naos-Atelier est constitué de Pierre Jeghers, Georges Lonneux et Yvon Carpeaux. La société a dix ans, et se consacre au projet et à la réalisation de mobilier contemporain sur mesure.
Notre "originalité" consiste à réunir dans une seule entreprise le travail de conception et celui de fabrication. Nous tenons à cette complémentarité, à cet aller-retour permanent entre les phases de projet, de mise au point, d'exécution. Nous estimons que c'est le meilleur moyen pour produire un objet équilibé, adapté à la personne et à ses besoins.
Pour élaborer un projet de meuble, nous partons des contraintes qui s'imposent à nous : dimensions, fonction, contexte... mais aussi des désirs exprimés par le client et bien sûr de notre propre personnalité. Nous travaillons aussi bien sur des projets privés (chambres, bibliothèques, cuisines, bureaux...) que publics ou commerciaux (commerces, hôtels...). La constante est que nous cherchons toujours à intégrer autant que possible notre intervention dans le contexte existant, à l'y inscrire par une "trame", un fil conducteur qui nous servira de guide pour toute l'élaboration du projet.
Naos-Atelier
rue Marengo 4
B-4000 Liège (Belgique)téléphone : +32 (0) 42 27 74 05
fax : +32 (0) 42 27 73 63Pascal Noé
Rocourt (Belgique), 1969
Institut supérieur d'architecture Lambert Lombard, Liège (Belgique), Mémoire primé en 1994, "L'architecture commence avec le vêtement".
Stages prestés chez Charles Vandenhove et associés puis chez Marina Frisenna.
Pinky Pintus
Mont-Saint-Martin (France), 1966.
Architecture d'intérieur, Institut supérieur Saint-Luc, Liège (Belgique).
Fabrication de mobilier de fortune lors d'un séjour prolongé à l'étranger.
Création de mobiler, Institut de formation permanente des Classes Moyennes, Liège (Belgique).
Apprentissage du travail du panneau de bois.Pierre Portier
Liège (Belgique), 1960.
Arts plastiques, Institut supérieur Saint-Luc, Liège (Belgique).
Apprentissage de la technique de la poterie à Ben-Ahin (Belgique).
Travail en construction métallique.
Navigation de 1985 à 1991.
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- "Promotion 87"[ Voir le détail ]
- "Promotion 91"[ Voir le détail ]
- "Promotion 89"[ Voir le détail ]
- "Promotion 93"[ Voir le détail ]
- "Promotion 95"[ Voir le détail ]
- "Promotion 85"[ Voir le détail ]
- "Léopold Plomteux"[ Voir le détail ]
- "Image d'eau"[ Voir le détail ]
- "Libres échanges"[ Voir le détail ]
- "Carmen Groza, tapisseries"[ Voir le détail ]
Du 25 février au 25 mars 2001
Née le 12 février 1944 à Bucarest en Roumanie.
Diplômée en Peinture monumentale deI'Institut Supérieur des Arts Plastiques N. Grigorescu de Bucarest en 1968.EXPOSITIONS
Expose depuis 1968 dans de nombreuses expositions collectives, nationales et municipales d'art décoratif en Roumanie.
1974 -Erfurt : Quadriennale internationale des Arts Décoratifs
1975 -Tokyo : Exposition de peinture sur verre
1976 - Athènes : Exposition d' Art décoratif
1977 - Sofia : Tapisserie Roumaine
1978 - Bari : Exposition de peinture sur verre
1979 - Erfurt : 2e Quadriennale Internationale des Arts décoratifs
1979 - Stockolm
1981 - Montréal
1982 - Genêve
Quitte la Roumanie pour la Belgique
Libramont : Exposition Art'L
1983 - Halle : Exposition Domaine de la Lice
1984 - Bruxelles : Galerie l'Oeil
1985 - Nivelles : Exposition Domaine de la Lice
1986 - Mons : Exposition Domaine de la Lice
1987 - Ronquières
Vieux Genappe
Ypres
1987-1991 Exécute dans la technique de haute lice un ensemble de 32 m2 de tapisserie pour le hall du Centre administratif Provincial de Hasselt
1993 - Tournai : Triennale internationale de Tapisserie contemporaine de Tournai
1994 -Domaine de Wégimont : exposition collective
Anvers : Fresques mobiles du Nord
Soumagne-Melen : Patte de velours et griffe d'art
Namur : Exposition Domaine de la Lice
Liège : De fil et de bois
1995- Liège : Exposition commémorative 220 ans d'art à l'ARBAL
Liège : exposition Couleur Val Mosan
1996 - Burg Rode Herzogenrath RFA : Exposition collective
1997 - Stolberg RFA : Exposition collective
1997 - Aachen RFA : Ludwig Museum
1998 -Maastricht : ECDPMPRIX
1977 - 3è prix national de tapisserie Bucarest
1979 - 2è prix national de tapisserie Bucarest
1987 -1er prix ex-aequo de la ville d'Audenaerde (concours international de cartons de tapisserie).TITRES
Depuis 1974 : membre titulaire de l'Union des Artistes plasticiens de Roumanie.
Depuis 1984 : fait partie du groupe de peintres cartonniers et liciers-créateurs : Domaine de la Lice.
Depuis 1989 : membre du Conseil national des Arts plastiques de Belgique.
Depuis 1995 : membre du BBK (Bundesverband Bildner Künstler) Bezirksverband Aachen-Eurégio.
Depuis 1997 : membres de l'association Arts et Réalisations techniques Allonne-Beauvais-France.
Professeur de tapisserie à l'Académie des Beaux Arts de Liège.ŒUVRES DANS DES MUSEES ET DES COLLECTIONS PRIVEES
Roumanie, Suisse, Belgique, Canada, Israël et Autriche.
ADRESSE
Rue de Fagnery,13
B-4052 Beaufays
Tel:32-43685532
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- "Proposition"[ Voir le détail ]
- "Mobiliers 2"[ Voir le détail ]
- "Walthere Lardinois (1918 - 1996)"[ Voir le détail ]
Du 16 septembre au 16 octobre 2001
Quelle étrange coïncidence ! Sans concertation aucune, Wégimont Culture et le Centre wallon d'Art contemporain " La Châtaigneraie " présentent chacun une exposition autour du mouvement futuriste à Liège. Fernand Steven à Liège et Walthère Lardinois, bien moins connu que son ainé, au Centre wallon d' Art Contemporain " La Châtaigneraie ".
Exhaltation de la machine, vision utopiste, progrès technique mais aussi signal d'alarme devant la déshumanisation entrainée par le progrès... sont quelques-uns des concepts évoqués par l'œuvre de Lardinois.
La présente exposition a été rendue possible grâce à l'aimable participation de quatre collectionneurs privés. Qu'ils soient ici remerciés.
Pierre PAQUET
Né à Montegnée en 1918 et décédé en 1996. Walthère Lardinois effectue ses études à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège. Il obtiendra une relative notoriété dans le milieu wallon et particulièrement liégeois.
Son œuvre débute par la peinture figurative qu'il abandonne assez rapidement après la visite de la biennale de Venise en 1948. La rencontre avec les œuvres de Kandisky, Klee et Kupka sera décisive.
Lardinois découvre une peinture qui le libère du carcan des habitudes. "C'est, dit- il, une nouvelle sorte de peinture qui "colle " avec notre époque. J'aime traduire, le jeu des lumières, j'essaye d'exprimer l'emprise de plus en plus forte de l'homme sur la nature, les découvertes techniques et scientifiques me sensibilisent tout particulièrement et les impressions qu'elles me laissent sont le thème principal de mes œuvres".
Dans un article de la Wallonie de décembre 1971, Jacques Parisse se penche sur l'œuvre de Lardinois : " La singularité de son art, c'est qu'il est d'un paysagiste pour qui le motif est la vie urbaine qu'il recompose et qu'il environne de son contexte actuel. Dans ses " paysages ", il y a des robots, des cerveaux d'acier, d'étranges engrenages qui peuvent s'apparenter au mouvement futuriste ".
Nombre de ses œuvres sont le résultat d'un mélange d'abstraction et d'éléments figuratifs. Quelques unes sont empruntes d'humour.
Bien qu'imprégnée de diverses influences, l'œuvre de Lardinois est très personnelle. Sans avoir révolutionné la peinture contemporaine. (Elle témoigne de son époque).
Marie-Hélène JOIRET
PARTICIPATION
Prix de l'Expansion et Education artistique.
Liège Prix Marie Liège.
Prix Jeune Peinture belge Bruxelles.
Prix Talens Bruxelles.
Prix René Némery Namur.EXPOSITIONS PERSONNELLES
1952 : L'Etuve Liège.
1958 : L'A.P.I.A.W Liège.
1959 : L'A.P.I.A.W Liège.
1967 : L'Administration communale de Montegnée.
1969 : Chez Beaudoux Liège
1970 : Chez Drisket Liège.
1971 : Galerie d'Art Banque l.P.P.A. Liège.
1972 : Château de Nandrin (Fraineux).
1973 : Galerie Primaver Verviers.
1973 : L'Administration communale de Montegnée.
1975 : Maison de France Liège.
1981 : Logabax Liège.EXPOSITIONS COLLECTIVES
1951 : Salon de la Paix Musée de l'Art wallon.
1960 : Jeune Peinture liègeoise Hollande.
1961 : Jeunes Artistes de Wallonie A.P.I.A.W Liège.
1962 : Invité au Salon de Mai Musée de l'Art wallon Liège.
1964 : Abstraits wallons Liège Gand Charleroi Nice.
1964 : Présence liègeoise au Croissant d'Or Liège.
1964 : Salon des Artistes liègeois Musée d'Art wallon.
1965 : Athénée royal de Montegnée.
1965 : Artistes Associés Liège Luxembourg Han- sur-Lesse.
1965 : Salon national des Beaux-Arts Gand.
1965 : Salon Réalités Banque de Bruxelles Liège.
1966 : 20ème Anniverssaire de L'A.P.I.A.W Musée des Beaux-Arts Liège.
1968 : Athenée royal de Montegnée.
1970 : Lion's Club en Roture Liège.
1971 : Maison de la Culture des Chiroux Liège.
1971 : Salon de Peinture contemporaine Faymonville.
1972 : Salon de Peinture contemporaine Faymonville.
1972 : Esch sur Alzette Luxembourg 35 peintres contemporains.
1973 : Société royale des Beaux Arts Liège.
1975 : Cristallerie du Val-Saint-Lambert.
1975 : Arts des 5 Provinces Musée des Beaux Arts de Mons.
1975 : Abbaye du Val Dieu 35 artistes de la Province de Liège.
1975 : Maison de la Culture de Namur.
1976 : Société royale des Beaux Arts.
1977 : Art Contact Blegny.
1977 : I.P.C.M. Strasbourg.
1977 : I.P.C.M. Gand.
1978 : Grand Salon de printemps Cercle des Beaux-Arts Verviers.
1979 : Province de Liège à la F.N. Herstal."Walter Lardinois, peintures"
- "Roland Hanssen et Luc Vaiser, photographies"[ Voir le détail ]
Du 14 octobre au 11 novembre 2001
Trois personnages, trois atmosphères...
"Anne Garnier" (artiste-peintre) et la description de son univers. Son intérieurchaleureux, parsemé de peintures et d'objets parfois insolites, fascine l'oeil.
"Samuel", représenté à divers moments de sa vie naissante est un travail plus axé sur le seul portrait mais aussi sur l'onirisme rencontré à cet âge.
Et enfin"Anna", transfigurée en "Anne" (Franck) par une magie que je ne m'explique toujours pas.
Ce dernier travail a été réalisé parce que issu d'une sorte de cri, d'un appel du pied,qui met en avant les problèmes des clandestins et des gens rejetés (à un moment ou l'autre) par la société ou par des idées qui ne sont (hélas) pas un temps révolu.
Roland HANSSEN
(septembre 2001)A première vue, disons de loin, rien ne semble réunir les images de Luc Vaiser et de Roland Hanssen qui ont pourtant choisi d'exposer ensemble depuis quelque temps déjà. A seconde vue, de plus près, c'est d'ailleurs pire encore, rien ne sert de se le cacher. D'un côté, chez Luc Vaiser, un étrange mélange de gigantisme et de goût pour le détail, mélange aussi de couleur et de noir et blanc, de photographie et de peinture, de plantes à l'étude, de rendu de l'objet et de vastes à-plats monochromes, pour un résultat qui relève autant de l'attrait pour la surface pure, l'assemblage et l'installation : de quoi accrocher l'œil de l'observateur, faire flash sur la rétine, en grand. D'autre part, chez Roland Hanssen, une moisson toute différente : celle des fruits du hasard ou des promenades, d'instants privilégiés voir imperceptiblement uniques, de ceux dont le doux humanisme en photographie, français essentiellement, a presque fait une marque de fabrique : ce qui séduit l'œil de l'observateur, fait toc-toc à l'iris, tout discret.
Etrange dialogue, comme celui que s'échangent les travaux ici rassemblés.
Luc Vaiser a notamment présenté " photographie, rouge " dans le cadre de la biennale de Liège, à l'automne 1999, à l'Espace Flux : des assemblages saisissants où priment l'intelligence visuelle, les affinités électives entre couleur, lumière et texture, et une inépuisable attention au motif.
Les développements plus récents de ses travaux, entre autres ceux qu'expose La Châtaigneraie déplacent certains accents : toujours présente, la ponctuation de la couleur s'apparente à des silences, des respirations dans les images qui, par ailleurs, tendent à renforcer l'impression d'immersion au sein de la nature.
D'oppositions en changements d'échelle ou en " décrochage du regard ", les images de Vaiser continuent de marquer le rythme de rencontres improbables… .
La rencontre -mais celle du quotidien, cette fois, pas toujours plus évidente- est aussi ce qui oriente le travail de Roland Hanssen, la rencontre avec une beauté " toujours déjà " recomposée plutôt que, comme chez Vaiser, dissociée, disséquée et réassemblée. Hanssen dit chercher " des endroits secrets, des êtres d'expérience et de sagesse, des valeurs retrouvées ", tout ce qu'il considère comme la vraie beauté. Son intérêt à lui est pour la personne (" l'autre ", comme il est devenu de bon ton de la rebaptiser philosophiquement) le portait, les gueules (d'amour ou pas), les petites mythologies collectives ou inviduelles, les populations émigrées, les gens, les rues, les choses de chez nous ou d'un peu plus loin.
Emmanuel D'AUTREPPE
extraits in "Flux News"Roland Hanssen
Liège, 1958Etudes de photographie et de cinématographie à l'Institut des Arts décoratifs de Liège
Expositions récentes
1984 : Belgique, Liège - avec 251 Nord - "Qu'en est-il de nos mythologies individuelles ?"
1985 : Belgique, Liège - exposition de groupe à "La Communale"
1986 : Belgique, Liège - exposition de groupe au Palais des Congrès de Liège, 4 photographes
1986 : Allemagne, Cologne - exposition à la "Maison Belge de Cologne", avec le photographe Norbert Dumoulin
1987 : Belgique, Ans - exposition "L'Italien émigré d'hier et d'aujourd'hui" pour le Consulat Général d'Italie en Belgique
1987 : Belgique, Liège - Galerie de la Province de Liège, "Choses et Gens de chez Nous"
1988 : Belgique, Liège - "Iritis 88", à l'Espace Rencontre de la SNCI (Société Nationale de Crédit à l'Industrie) et l'asbl Flux
1989 : Italie, Florence, "Barabaro 89", avec l'asbl Flux et Archivio dei giovani fiorentini
1994 : Belgique, Liège - Galerie Mnémosyne, "Gueules d'amour"
1996 : Belgique, Liège - Espace Flux, "La chasse aux papillons"
1996 : Belgique, Liège - Théâtre Le Moderne, "Gueules d' amour, le retour"
1996-1997 : Belgique, Liège - FNAC, "Les rues de Lièges", exposition collective
1997 : Belgique, Liège - Château des Quatre Tourettes, "le Conservatoire"
1999 : Belgique, Liège - Palais des congrès, "Ames perdues"
1999 : Belgique, Liège - Théâtre Le Moderne, "How the west was won"
1999 : Belgique, Liège - Espace galerie Flux, "Côté rue, côté jardin", avec Luc Vaiser
2000 : Belgique, Liège - Galerie-librairie Alphée, "La the nana"
2001 : Belgique, Liège - Galerie Paul Renotte, "La galerie Paul Renotte s'éclipse" exposition collective, hommage à la galerie qui doit fermer ses portes
2001 : Belgique, Liège - Galerie restaurant Lisboa e Tejo e Todo, "Exposition de l'été"
2001 : Belgique, Flémalle - La Châtaigneraie, Centre wallon d'Art contemporain, exposition avec Luc Vaiser
2002 : Belgique, Liège - Théâtre Le Moderne, "Expo-Vente" collective en soutien à la Galerie Ouverture
2002 : Belgique, Liège - Galerie-restaurant Le Béguinage, "Entre rêve et réalité", avec Francis Cornerotte, dans le cadre des Journées du Patrimoine
2004 : Belgique, Liège - Petit Comptoir du Livre, "...il revient au Galop", biennale Off de la Photographie et des Arts Visuels
2004 : Belgique, Liège - Château des Quatre Tourettes, "Tres Portraits"Luc Vaiser
Fait de la photographie depuis l'âge de 14 ans, il est autodidacte
Expositions récentes
1996 : Académie des Beaux-Arts -Liège,"Regard" Exposition personnelle
1997 : Centre culturel de Marchin - " Pays " exposition collective
1998 : Espace 251 Nord &endash; Liège - "Spécificités Belges" (exposition collective)
1999 : Académie des Beaux-Arts, Liège- "Installation photographique" (exposition personnelle)
1999 : Galerie-Librairie Alphée, Liège (exposition personnelle)
1999 : Espace galerie Flux, Liège, dans le cadre off de la biennale de la photographie, avec Roland Hanssen.
- "Si je t'oublie...", photographies de Luc Mary-Rabine[ Voir le détail ]
Du 25 novembre au 23 décembre 2001
...Aujourd'hui, Luc dit qu'il a assez erré autour et alentour. Il dit qu'il est temps de dépasser les prémisses. Il dit qu'il faut aller au centre. Il dit que nous allons faire " Si je t'oublies...". Luc dit qu'il le doit, que ces images l'attendent. Il raconte : Aujourd'hui, j'ai 51 ans, le jour où l'on cesse d'ajouter les années, où à chaque anniversaire, on décompte un an. Il est temps que j'arrive à ce rendez-vous, que je photograhie, que je voie les camps par mon blad, pas celui de Claude Lanzman, de Erich Hartmann. Mes yeux, mon bilan, mon œuvres, les dernières traces, celles d'aujourd'hui, celles après lesquelles je cesserai peut-être de photographier... .
juillet 1999
... Nous allons faire un livre étrange, avec des photographies qui dressent les archives du siècle fini, et une conversation sur l'unicité du mal qui a tué les juifs et les tsiganes, les témoins de Jéhovah et les francs-maçons , les villageois d' Oradour, et ceux qui ont voulu vivre selon la justice, dans la violence d'une civilisation bafouant l'éthique... .
Viviane Rabine
EXPOSITIONS PERSONNELLES
Première expositions en 1992, Liège
"çà et là", Galerie Alphée, Liège 1997
Ière biennale de la photographie de Liège, espace RTC, Liège, 1997
"Archéologie minière"( avec JL Deru), Centre wallon d' Art contemporain, la Châtaigneraie, Flémalle,1998
"Résonnance", galerie Noir d'Ivoire, Paris,1998
"Qu'en reste t'il?", Musée d'Herstal, 1998
"Un monde disparaît", théâtre de la Place, Liège,1999
"En marge", Galerie Alphée, Liège 1999
"Commitment", La Vielle Cense, Marche, 2000
"Solitude", Espace Senhor, Bruxelles,2001
"Mémoire des camps", Théâtre de la Place et manège de la Caserne Fonck, dans le cadre du Festival de Théâtre, Liège, 2001
"Textures", Hôtel Plaza, Bruxelles, 2001EXPOSITIONS COLLECTIVES
MBP Espace de Nesle, Paris, Novembre 1997
MBP Espace de Nestle, Paris, mai 1997
Ateliers d' artistes, Liège 1998
MBP Espace de Nestle, Paris, mai 1998
"Libertés", Galerie Marielle, Liège,1998
Art home, Oupeye,1999
Site du Bas-Bois, Soumagne,1999
Beeld 99, Sittard(NL)
Amay, 2001OEUVRES DANS DIVERSES COLLECTIONS PUBLIQUES ET PRIVEES
Paris, Liège, Bruxelles, Verviers, Anvers,New York, Colombus, Chicago, Maastricht...
LIVRES
"L'espace d'un songe", Mardaga, 1996 (exposé au Musée Royal de Mariemont, 1999, 2000)
"Un monde disparaît", Specto ac prendo, 1999
"Si je t'oublie", Luce Wilquin,2001
- "Affiches et dessins de Philippe Gibbon"[ Voir le détail ]
Du 25 novembre au 23 décembre 2001
Entre ma seizième et ma cinquante-cinquième année, j'ai passé un an à sculpter le bois et le métal,
quatre ans à apprendre l'ancien français (je m'en sers tous les jours),
deux ans à faire des affiches à raison de deux par mois environ,
cinq ans à refaire le monde dans un esprit d'équité et de justice avec le succès que l'on sait (ne me remerciez pas, c'est tout naturel),
quatre ans à apprendre la gravure,
vingt ans dans le lit de mes copines, qui m'ont appris tout ce qui ne sert à rien,
neuf ans à réapprendre à sculpter,
neuf ans à réapprendre le dessin,
quatorze ans à faire la cuisine,
onze ans à faire le papa,Au total cela fait plus de trente neuf ans mais il est arrivé que plusieurs de ces activités se chevauchent. Le moins possible. J'ai tendance à me laisser gagner par l'esprit de sérieux et à ne faire qu'une chose à la fois, avec assiduité. Ensuite je change, si je peux. Ou plutôt je changeais, tant que j'étais jeune.
J'oubliais le graphisme, qui est officiellement ma raison sociale : c'est avec ça que je perds mon temps.
En ce qui concerne les expositions : d'abord il y a eu une période de deux ans où j'exposais en permanence dans les rues de la ville de Liège (1969-1970).
Plus tard,j'ai participé à un certain nombre d'expositions collectives dont je n'ai gardé aucune trace. j'ai quelques oeuvres dans des collections privées et publiques que je serais bien en peine de citer. J'ai fait six ou sept expositions individuelles qui ont rencontré un succès d'estime.
Expositions les plus récentes
sculptures au Parc (1997),
au Churchill(1998),
Galerie Orpheu (dessins - 2001)
Exposition collective à Lisbonne (été 2001).Voici 33 ans d'affiches (non, pas toutes, loin de là) et quelques dessins récents. Des affiches, je n'en fais plus que quelques unes par an: on ne voit plus beaucoup d' affiches dessinées et ça me manque un peu, dans le paysage.
D'autre part, ça a souvent été une galère. Je ne parle même pas des imprimeurs qui vous trahissent (pas tous), ni des logos des multiples sponsors qui désormais envahissent obligatoirement la moindre affiche culturelle.
Le plus difficile, c'est d' accoucher le commanditaire de ce qu'il veut, et surtout de ce qu'il ne veut pas. Parfois ça tourne au compromis laborieux. Parfois il faut renoncer, préférer plancher sur ses propres fantasmes plutôt que sur ceux de quelqu'un d'autre et retourner le coeur léger au dessin et à la sculpture.
Mais il m'est arrivé de regretter de n'avoir eu personne pour éditer tel ou tel projet. Qui aurait publié une affiche sur Sarajevo, par exemple?
J'ai commencé à produire des affiches en 1968, dans le mouvement étudiant, et je n'étais pas le seul. Décider d'une affiche en réunion à 11heures du soir, la dessiner aussitôt et l'imprimer en sérigraphie dans la nuit pour la coller à six heures du matin n'était pas exceptionnel et oui, c'était sans doute une bonne école. Aller au plus vite à l'essentiel, c'est ausi ça une affiche.
- "Il meuse ? ... il meuse !"[ Voir le détail ]
Exposition de la nouvelle poupée d'encre, dans le cadre de la 4e biennale internationale de gravure de Liège
Du 15 mars au 20 avril 2002
Julien Barzin, Michel Barzin, Marie-France Bonmariage, Dacos, Luigino De Zotti, Philippe Delaite, Jean-Marc Fauconnier, Nathalie Guilmot, Chantal Hardy, Claire Mambourg, Clémentine Thyssen, Romain Van Wissen, René Weling et Thierry Wesel.
Aucune photo au diaporama
- "André Stas"[ Voir le détail ]
Du 28 avril au 02 juin 2002
Toujours, lorsqu'il nous arrive de dîner ensemble, ou lorsque nous sommes au café, il est penché sur la nappe et je ne vois plus alors que son châpeau - qu'il a échangé depuis peu et comme à regret pour un plus neuf - ou ses cheveux peignés vers l'avant lorsqu'il consent à délaisser un temps cet attribut vestimentaire qui lui va comme un gant. Mais il se redresse bientôt, hilare, parce qu'il a trouvé l'idée ou l'image qui fait mouche, celle qui nous fera rire. Car plus que rire, André Stas aime faire rire les autres, ce qui pourrait pour d'aucuns sembler un légèreté est chez lui un excercice quotidien, un cadeau offert à ceux qu'il aime, j'entends ceux qu'il aime vraiment.
L'on croyait avoir fini avec le collage, cette manie d'artiste sans atelier qui voit les écrivains s'y consacrer, les peintres s'y reposer. (J'y songe à l'instant, je ne lui ai jamais connu d'atelier, mais un quotidien que les livres, les tableaux, les assemblages ou les magazines prêts à être dépecés envahissent peu à peu, ainsi devenus son quotidien). Après Paul Joostens, après E.L.T Mesens, si loin de nous parfois, après Max Servais ou Robert Willems, dont le recours au collage est inversément proportionnel à sa qualité, que pouvait-on encore espérer d'un genre qui, comme par une loi des espèces, use trop souvent du déchet pour en produire d'autres? Ici encore, à côte de quelques dilettantes phantomasiens ou de fantsmagiens empêtrès dans leur foutoir onirique, Marcel Mariën risquait bien d'apparaître comme le dernier des Mohicans. Et ne parlons pas de la France où depuis Max Bucailles, rien de valable ne s'est fait en collage...
Il faut donc savoir gré à André Stas autant qu'à Marcel Mariën d'avoir continué à brandir les ciseaux en refusant au genre une fonction historique,comme, disons, la mosaïque ou le pastel, d'avoir permis par l'exemple qu'aujourd'hui d'autres continuent tels les François Liénard, Frank Castelyns, Tom Gutt, quand il le veut et sans doute pas assez, Gilles Brenta à présent, (et je ne parle pas de moi, naturellement)."
Xavier Canonne
Né le 19 novembre 1949, Rocourt, BelgiqueEXPOSITIONS PERSONNELLES
Expose depuis 1970
Expositons récentes
2001
Ce qui se passe, ce sont des mots, D'une certaine gaieté, Liège
Art d'attitrudes, (avec Pierre Zinc), Comptoir du livre, Liège2000
Pour qui colle la glu ? Centre culturel Jacques Franck, Bruxelles, (avec Raymond Minnen)1999
Lanza Dévasté et Krishnabruti, Galerie Nadia Vilenne, Liège, (avec le Capitaine Lonchamps & en " guest star " Anny Servais.1995
Gueules de cons, Galerie La Marée, Bruxelles, préface de Xavier Canonne : voyage au bout de la lune1994
Nicole Daywaille & André Stas, Créahm, centre d'Art différencié, Liège, (peintures à 4 mains et 2 expositions individuelles)1992
Quand on n' reste pas fou, on d'vient dingue ! Galerie du Jardin Bar, Liège1991
Le mieux est de s'attendre au pire, Salle Chavée, Maison de la culture, Expo 3, La Louvière, (avec Serge Poliart& jacques Duez)1990
I kant nietzsche comrendo, galerie Ka, Bruxelles, Collages et jolités, préface de Marcel Mariën : Pour André Stas
Aztèque-frites mayonnaise, ou les spéculations pataphysiques récentes du révérend Stas, éminence grisée de la folie ordinaire, choisie avec spontanéité et architecturée avec noblesse par Michel Antaki, Grand Jardinier du paradoxe et du Mensonge universel, assisté de Martine Struzik, aspirante défoulante, Galerie du Cirque divers, LiègeEXPOSITIONS COLLECTIVES RECENTES
Première exposition : Un an d'activités de la Galerie Yellow, salle de la Société Royale des Beaux-Arts, Verviers (1970)
2001 : Denyse Willem, Michel Jamsin, André Stas, P&V, Liège
Le chalet de haute nuit s'expose (2), Bruxelles
On a jamais de l' Afrique assez, Musée de l'art différencié, Liège2000
Le chalet de haute nuit s'expose (1), Bruxelles
Expo X3 1989-2000, Musée Ianchelevichi, Centre culturel régionel du Centre, la Louvière1999
Ils vivent à la colle, Villa Pelsser, Henri Chapelle
Les Indiens, Créahm, Musée d'Art différencié, Liège
Un siècle de collage en Belgique, centre Wallonie- Bruxelles, Paris
Autour de Louis Guilloux,Ti Ar Vro (près des Halles, Carhaix, France
Exposition d' artistes plasiciens illustrant le sang noir de Louis Guilloux, Galerie Cap'Art, Quintin, FrancePUBLICATIONS? TEXTES OU COLLAGES
2000
Gutt, T., l'Arrimage, collages d' André Stas, Bruxelles, Les Trois petits cochons1999
Gutt,T., La Jettée, 42 collages d' André Stas, Bruxelles, Les Trois petits cochons
Ils vivient à la colle(catalogue), Villa Pelsser, Henri Chapelle, France1997
Stas, A., L'Embrouillamaxi, avec des dessins de Roland Topor, Morlanwzez, Les Marées de la nuit1996
Thyrion, M.,L'Imagination du chien, neuf collages, Bruxelles, Une passerelle en papier1995
Stas, A., Grenailles errantes, avec des dessins d' Erro, Bruxelles, La Pierre d' Alun1993
Stas,A., Salutations liégeoise, Le Vocatif, N° 286,19931992
Encrez libre, huit linogravures en coffret, Altamira, Métiers de l'ImageIllustrations diverses
2000
Couverture pour le livre d'Alain de Wasseige Communauté Bruxelles - Wallonie quelles politiques culturelles ? Edition Quorum, Gerpinnes1997
Frontispice en couleurs pour Rue sous- l'eau de Jacques Izoard,
editions Tétras &endash;Lyre, Soumagne
1996
Couverture de C4 n°35, mai 1996, (dossier : Les flamands à Bruxelles)
Couverture du catalogue Livr'Art, Direction des Lettres et du Livres, Centre de lecture publique de la Commuanuté française.1991
Lino dans le recueil 4x6 = 24 (Aux dernières nouvelles)CVIQUE SVVM, Editions Altamira, Métiers de l'image
Couverture pour ART&Culture, (La Vie passionnée de Daniel Buren), 5e saison, N)7
- "Jean-Pierre Husquinet - L'attitude est une petite chose qui fait une grande différence"[ Voir le détail ]
- "Groupe Quanta, un mouvement des photographes"[ Voir le détail ]
Du 30 novembre au 21 décembre 2002
Philippe BERGER
Un plaisir du savoir-faire qui donne vie à la matière inerteRoland CASTRO
Mise à l'épreuve de la matière-pigment
Mise à l'épreuve de la matière-supportAlain DEVAHIVE
Construction plasticienne par modulation de densités photographiques, découpes, oppositions, superpositionsFrédéric HESELMANS
Vibré d'une présence qui rencontre la lumièreFrédéric KARIKESE
L'intériorité du corps - Voyage dans des espaces photographiques imaginairesEric MATHY
Faire œuvre de détournements, images d'images, par des interventions et ré-interventions successivesVicky ROUX
Une présence née de la vibration chromatique des matièresQuanta invite
Jean-Pierre CORBELL (France)
Eduardo IBAÑEZ (Espagne)
Luis OSORIO (Portugal)au Centre culturel de Huy
Le mouvement Quanta,
son fonctionnement, son évolution, un constatEn physique, le "Quanta" est l'unité énergétique minimale. Depuis 1993, c'est aussi le nom d'un mouvement photographique liègeois, né lors des "Rencontres internationales de la Photographies d' Arles". La ligne de force de ce groupe est de travailler sur le méduim photographique et sur ses signifiants plastiques.
Concrètement, le mouvement s'organise autour des trois priorités suivantes :
Comme principe de base à l'élaboration d'une photographie personelle, créer un lieu de lecture des travaux de chacun et ceci par l'échange des points de vues, par des discussions sur les démarches, par l'exploration du médium.
Faire de Quanta un lieu de réfléxion sur les valeurs de la photographie dans ses rapports avec l' Art contemporain. Dans ce sens, Quanta est un espace où s'articulent questionnement, recherches et productions.
Réaliser une diffusion des œuvres; indépendamment des expositions personnelles, organiser des expositions collectives traduisant l'état des recherches théoriques et artistiques du mouvement.
Manifeste quanta
Le plus précieux dans la création photographique, c'est la matière-lumière; elle constitue l'essence que le sujet a souvent occultée.
Ce que Quanta retient de l'empreinte lumineuse est comme une ossature autour de laquelle le photographe élabore son action plastique.
- "Simenon d'une pipe. Une manifestation serieusement drole a Liege"[ Voir le détail ]
Du 02 mai au 30 septembre 2003
Silvana Belletti - Roland Breucker - Jacques Charlier - Patrick Corillon - Daniel Daniel - Messieurs Delmotte - Alain Denis - Jean-Claude Deprez - Alexis Dourdinne - Fernand Flausch - Igo Gabriel - Paolo Gasparotto - Georges Glaser - Vincent Greck - Pierre Kroll - Jacques Lizène - Gyuri Macsai - Paul Mahoux - Franck Maieu - Patrick Maczewski - François Médard - Roberto Ollivero - Pierre Pétry - Phil - Pierre Portier - Luis Salazar - Vincent Solheid - André Stas - Geneviève Vanderwielen - Nestor Vuza-Ntoko - Léon Wuidar
- "Alain Denis"[ Voir le détail ]
Du 11 mai au 15 juin 2003
"(...) Alain Denis est "fou d'objets", fouineur, chineur, nostalgique d'objets usés de l'enfance, par l'enfance: anciens diabolos stratifiés de couleur comme la pâte à modeler, vieilles scies toutes dents dehors, moulures et encadrements fin de siècles et tarabiscotés... Voilà les "petites madeleines" qui amorcent la machine à recréer l'intérieur. Mais Alain Denis ajoute qu'en ce qui concerne les objets dont la nostalgie est absente, les critères du choix restent vagues.
Une seule exigence: "que les objets diffusent peu de personnalité plastique", c'est - à - dire que leur neutralité laisse le champs libre à sa re-lecture.
L'objet est au point de départ et s'il en subsiste quelque chose à l'arrivée, c'est quand il a subi la métamorphose que la liberté d'expression de l'artiste lui impose. De l'objet choisi à l'objet interprèté, relu, dominé : tel est le parcours du dessinateur dans un premier temps, puis d'un peintre auquel, en toute liberté, il ajoute la couleur, le collage d'un fragment insolite. La liberté dans l'exécution de l'idée, les apparentes hésitations dont le support porte maintenant la trace- fini l'aplat impeccable et aseptisé- témoignent d'une nouvelle et grande joie à peindre.(...)".
Alain Denis reconnaît avec simplicité qu'il n'a jamais éprouvé un tel bonheur. Je le croyais bonhomme; je découvre un inquiet qui a bien caché son jeu : ah! ces tours de taille rassurants qui incitent à des jugements trompeurs!
Jacques Parisse, juin 1989.
Alain Denis s'est entendu dire qu'il "n'a pas de style". Avant de penser au trait amer de la remarque, on peut sentir le malaise de son auteur devant des peintures dont il ne semble pas trouver le dénominateur commun. Et, on peut le comprendre : il y a une impressionnante diversité. Pratiquée sans volonté rétrospective, la sélection des œuvres pour l'exposition du Centre wallon d' Art contemporain le montre encore. Mais, si on veut bien entendre celui qui se trouve gêné de vouloir, de prime abord, définir un ordre, il faudrait aussi pouvoir consacrer l'attention nécessaire à reconnaître la cohérence de la pratique picturale.
Bien qu'il ne faille pas se justifier, on peut, en premier lieu, relever la beauté du métier. Ce n'est d'ailleurs pas une justification en soi mais elle devient si rare qu'elle vaut d'être d'emblée soulignée.
C'est dans la distance entre la réalité visible et le sujet des tableaux qu'Alain Denis travaille. Le plus souvent, il choisit pour point de départ des objets communs (canne de golf, presse - citron, épingle à nourrice, diabolo, pétale de fleur, boîte de Coca-Cola ou d'autres boissons gazeuses... l'influence du Pop'Art découvert au début des années 70 restera déterminante) qui n'ont en commun que leur caractère formel complexe.
L'artiste les soumet à l'épreuve de sa manière ou plutôt, aux épreuves de sa manière : isolement du détail, décalage du point de vue, changement d'échelle, contrainte de cadrage... . Il libère leur apparance de l'emprise de sa nécessité figurative et exalte la puissance expressive des conventions plastiques. Alors, la peinture s'accomplit. Alors, elle laisse naître un univers de formes dont la sensibilité se révèle vite bien plus riche que les mots qu'il me reste pour les décrire.
Pierre Henrion, mai 2003
PARCOURS
Etudes à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège.
Professeur dans ce même établissement.
Fresque au hôme pour convalescents de Spa ainsi qu'à l'Université du Sart-Tilman.
Participation à la réalisation du "voyage légendaire"par Paul Delvaux.
Prix Watteau, 1967, 1970
Prix Marie, 1970Expositions personnelles à Bruxelles, Verviers, Anvers, Liège, Jambes, Herstal, Spa, Gand et Brug Stolberg, Knokke.
Expositions collectives en Belgique et en RFA, Montréal.
Participation à "confrontation 1987, 1988 et 1989" à Knokke de même qu'à "Linéart 88 et 89" à Gand.
Représenté dans les collections du Musée des Beaux-Arts de verviers, du Cabinet des Estampes de Liège
Présent des les collections du MAMAC, de la Communauté française, Banque Nationale de Belgique, Musée de Verviers, Fabrimétal Charleroi, Janssen Pharmaceutical (New Jersey).
Expose à plusieurs reprises à New York
"Art Wall + B "
- "Mobiliers 3"[ Voir le détail ]
Du 05 octobre au 09 novembre 2003
Aloys Beguin - Brigitte Massart
Depuis 1991, l’atelier d’architecture se passionne pour des projets très variés : restauration de bâtiments classés, aménagement de l’espace public, extension de musée, construction de maisons individuelles.
À ce domaine de création spécifiquement architectural et urbanistique s’ajoute un volet consacré à conception de scénographies d’expositions, à la composition d’objets et de mobilier.Aloys Beguin, né à Huy en 1956.
Etudes d'architecture à l'Institut supérieur Saint-Luc de Liège.
1979-1992 : stages et collaboration dans le bureau de Bruno Albert.
1984-1986 : travaux de recherche dans le Groupe des ateleirs de Recherche de l'ISASL.
Depuis 1990 : enseignant à L'ISASL (chef de travaux).
Depuis 1992 : atelier d'architecture personnel.Brigitte Massart, née à Cologne (D) en 1955.
Etudes d'architecture à l'Institut supérieur Saint-Luc de Liège.
1980-1992 : diverses collaborations (notamment avec Pierre Arnould).
Depuis 1994 : atelier d'architecture personnel.Jean Englebert
Professeur d'architecture émérite à l'Université de Liége, il a créé des pièces de mobilier en relation avec ses travaux d'architecte. Il a conçu certains bâtiments du Sart-Tilman et coordonné l'aménagement du site.
Dirk Meylaerts
Après des études de philosophie et de philologie germanique, Dirk Meylaerts accompagne la troupe de danse expérimentale de Jan Fabre dans une tournée mondiale (Le pouvoir de la folie théâtrale). C'est dans la seconde moitié des années 80 qu'il s'oriente vers la création de mobilier avec une formation à l'Ecole des Arts et Métiers de Bruxelles qu'il complète auprès d'un maître ébéniste allemand avant d'ouvrir son propre atelier. D'abord centrée sur la conception de meubles originaux pour une clientèle privée, son activité s'est rapidement orientée vers la mise au point de lignes de mobilier destinées à l'édition. Son bagage technique se double d'une volonté de travailler des concepts forts. La recherche de la franchise des sentiments constitue sans doute le caractère le plus significatif de son travail.
site internet : http://www.dirk-meylaerts.com/
Frédéric Richard
Issu de chez Naos Atelier, il présente sa première édition de mobilier.
Colombe Roulin
Styliste de mode, elle débute une carrière de créatrice de mobilier.
Philippe Vander Maren - Mireille Weerts
Ingénieur architecte, Philippe Vander Maren a été jusqu'en 2002 une des plus proche collaborateur de Charles Vandenhove.
Danny Venlet
Après ses études à Sint-Lucas (Bruxelles), Danny Venlet s'installe en 1984 en Australie où il collabore avec Marc Newson ; ensemble, ils travaillent à l'Adoni Retail Store de Sydney (1989). Parmi les autres réalisations en Australie, il faut relever l'ameublement du bar de l'hôtel Burderkin (1991) ou ses collaborations avec la chaîne de nigthclubs Q. Actif en Belgique depuis le milieu des années 90, Danny Venlet a mené à bien un grand nombre de projets tant en matière de mobilier (siège Easyder pour Bulo avec lequel il est lauréat du Prix Henri Van de Velde, miroir Dots pour Deknudt, accessoires de jardin Screw pour Coro ...) que d'architecture (stands d'exposition, magasins, appartements ...) parmi lesquelles le salon de massage pour hommes Man_chi (Anvers, 2000), le magasin Fragma (Anvers) et le restaurant Villa Cesari (Saint-Paul, France, 2002) valent d'être épinglés.
site internet : http://www.venlet.net/
- "Dany Danino"[ Voir le détail ]
Du 24 novembre au 21 décembre 2003
IN
INFORMELe texte de présentation de mon exposition, je l'ai écrit afin d'être le plus proche de ma vision du monde. Je souhaiterais simplement dévoiler à l'aide de mes mots et de mon vécu une parcelle de l'intention de mon travail. Le sens personnel de ma démarche qui au travers de ces quelques lignes vous ouvriront peut-être la porte de mes réflexions.
Je pense que tout art est suscité par une passion dévorante, créer est un meurtre intérieur incessant ! Je cherche ma vérité à travers la pratique de la peinture.
Le travail se forge dans l'atelier, il est ce que l'individu est !
L'authenticité de l'œuvre dépendra ainsi de la lucidité et l'exigence qui anime l'artiste.
Le fil conducteur qui traverse mes peintures se lit dans la texture apparentée à l'idée du temps qui empreind les surfaces .Un hasard qui possède sa beauté et sa logique, la palette du peintre, les vieux murs ou la croûte terrestre en sont l'essence.
Le hasard n'existe pas, il a sa logique intrinsèque. J'essaie d'en saisir sa cohérence.
Dans ces surfaces informes, la présence énigmatique d'une forme apparaît. Elle est structurée d'accidents qui mettent en doute la perception lisse de la représentation.
Les silhouettes sont grattées par un geste tranchant et vif, dans la tentative de ramener la figure du désordre.
Les peintures réalisées en séries se greffent dans l'espace à la manière des peintres anciens, en monumentalisant les lieux.
Au premier regard les séries semblent abstraites pourtant à mesure que la distance et l'angle du regard changent, des figures, des silhouettes enfouies se dévoilent.
Ces multiples peintures se répètent, hachent l'individu, le désindivisualiserait-il ?
Le temps et la production de masse pourraient-ils déshumaniser l'homme ?
La peinture est apposée sur du verre troublant la lecture du tableau, la lumière et la couleur agissent en travers du mur. La forme est mise à mort ou ramenée à la vie ?
L'enjeu est-il le début, la fin, la continuité des hommes ?
Dès lors, il me semble évident que l'art actuel se construit aussi sur la connaissance du passé et l'anticipation de l'avenir.
Dany Danino
Né le 8 février 1971
Rue Eugène Smits, 33
1030 Bruxellessite internet
http://www.danydanino.be/
Professeur d'arts plastiques depuis 1997
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES
1997 - Expose à l'hôtel de ville de Saint-Gilles
1997 - Expose dans le cadre de l'événement " Fashion Bazar "
2000 - Expose dans le cadre du parcours d'artistes
2000 - Expose dans le cadre de " Regards x7 " lors des journées du patrimoine
2000 - Installation en vitrine au Centre d'Arts actuels
2002 - Frame Contemporary Art Project Invisible
2002 - Galerie Espace Blanche
2002 - Appelboom et mouvance résidence d'artiste et exposition (France)
2003 - ISELP (Institut supérieur des études du langage plastique)
2003 - Espace « Entrée libre »EXPOSITIONS COLLECTIVES
2000 - Expose dans le cadre de Regards X7 lors des journées du patrimoine
2000 - Expose au Centre d'Arts actuels
2001 - Expose et co-organise l'événement « Lieux communs » dans les anciens magasins Marche Pede (Rue des Tanneurs)
2001 - Expose dans la galerie L n'est pas C
2001 - Opendeur dagen au Pianofabriek à Bruxelles
2001 - Startist (événement supervisé par l'a.s.b.l. Arcadia)
2003 - BMG Galerie (exposition collective à l'hôpital Brugmann)ART PUBLIC ET INSTALLATIONS
1996 - Commande publique sur la façade d'un bâtiment classé (fresque)
2001 - Installation dans un chantier urbain de Schaerbeek
2002 - Installation imaginaire dans les anciens bâtiments du PS à BruxellesLIVRES D'ARTISTE
2001 - Usagexterne - publication dans le cadre du Workshop
2002 - L'écrit vain publication et vente à tirage limité
2003 - Catalogue de l'exposition "Dehors la géographie de la conscience"
- "Dessins de presse et croquis d'audience du Proces Cools"[ Voir le détail ]
Du 05 au 29 février 2004
Palix, duBus, Pierre Kroll, Lismonde, Martin Leroy, Jacques Sondron et Stanicel
En 1992, le Centre wallon d' Art Contemporain organisait une exposition de caricatures politiques de Royer et Alidor.
12 ans plus tard, à l'issue du procès des assassins d'André Cools. Cette exposition rassemblera des dessins de presse et des croquis d'audience, par Kroll, Lismonde, Sondron et Stanicel, ainsi que Martin Leroy et Palix, 2 jeunes dessinateurs.
Un nouvel hommage rendu par le Centre wallon d' Art Contemporain à l'un de ses fondateurs, André Cools.
Une exposition qui intéresse au premier chef nos concitoyens flémallois.
Palix
Fasciné par le dessin depuis toujours, Palix n'a jamais imaginé consacrer sa vie à autre chose. Adolescent, il dessine instinctivement, travaillant avant tout l'idée dans ses dessins. Il réalise des caricatures de ses profs et de l'actualité politique et culturelle pour le Journal de son école.
A 19 ans il entreprend de concrétiser ses rêves en suivant les trois années du graduat en illustration à l'Institut Saint-Luc de Liège. Durant cette période, il apprend les techniques et règles du dessin et, surtout, est introduit petit à petit dans le monde des professionnels de la BD.
A sa sortie de Saint-Luc, il tente d'adapter son style aux diverses demandes de ses premiers clients. Les dessins qui l'ont lancé représentent des personnages et un monde fantasmagorique. On les appelle trolls, gnomes ou lutins, mais ce n'est ni une fin, ni un but en soi. Il cherche à interpréter à sa façon le monde qui l'entoure, comme il le voit ou aimerait le voir. Les déformations accentuent les formes qu'il aime, gomment ce qu'il n'aime pas.
Depuis sa sortie de Saint-Luc en 1998, Palix a illustré 2 livres, des revues, magazines, journaux, il a colorisé une BD et a réalisé des fresques, de nombreuses affiches, la décoration extérieure du bibliobus de la Province de Luxembourg, une vingtaine d'étiquettes de bières, …
Suite à une rencontre avec Pierre Kroll en mai 2003, il réalise 150 croquis d'audience du procès Cools pour les chaînes de télévision RTL Tvi et VTM.
Martin Leroy
30 ans, né à Binche, Journaliste, dessinateur judiciaire.
Après des études secondaires en Latin-art au collège de Binche, Matin Leroy entreprend une formation artistique, d'abord aux Beaux-Arts d'Anvers, ensuite à l'école supérieure des Arts plastiques et visuels de Mons d'où il sort en 1998. Il fait son entrée dans la presse quotidienne Le Matin grâce à la rencontre avec Pierre Kroll, où il illustre la chronique judiciaire de Jean-Pierre De Staercke. Aussitôt, les commandes s'enchaînent : couverture du procès Gia, Andras Pandy, Pirson, Cools, Dutroux, Agusta -Dassault pour la Libre Belgique, dessins d'audiences repris par la RTBF et RTL, Vers l'Avenir, Agence Reuters, Ciné -télé revue et La Libre Belgique, Marianne et le Soir.
A côté de ses collaborations avec la presse, où sa spécialité reste le dessin d'audience, Leroy effectue divers travaux de graphismes et réalise des caricatures "sur le vif" lors de soirées. Actuellement professeur de dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Binche.
Jacques Sondron
Né en 1963, Jacques Sondron passe une enfance heureuse entre un père qui n'est pas alcoolique et une mère qui ne se prostitue pas. Un désintérêt total pour les mathématiques le pousse tout naturellement vers le dessin.
Après l'obtention d'un diplôme en technologie papetière (seul élément sérieux dans un C.V. digne de ce nom), il suit à Saint-Luc (Liège) un graduat en B.D. (Et oui, ça existe!).
Après une incursion dans l'univers de la B.D. et une décennie de galère comme illustrateur commercial, il choisit enfin un métier sérieux, il sera dessinateur de presse!
Depuis 1997, il sévit quotidiennement à Vers l'Avenir. Il a également collaboré au Soir Illustré, avant de dévoiler enfin son côté "Mr. Hyde" dans le Journal du Mardi.
Pierre Kroll
Pierre Kroll est né en 1958 à Gwaka, ex-Congo belge. Mais c'est à la Cambre qu'il obtient son diplôme d'architecture et à Liège une licence en Sciences de l'environnement. Urbaniste pendant quelques temps dans la Cité Ardente, il devient dès 1985 dessinateur indépendant. On verra ses dessins, qu'ils soient d'humeur ou d'humour, politiques ou polémiques, dans de nombreux périodiques : Le Vif, la Cité, Trends-Tendances, Pourquoi Pas ?, Pan, Le Soir Illustré, le Peuple et aujourd'hui Télémoustique, Le Soir, Espace de Liberté, Inédits Cinéma et le Quinzième jour de l'ULG, entre autres.
En parallèle, Kroll mène une fructueuse carrière d'illustrateur d'émissions télévisées, en particulier à la RTBF : "Bizness-Bizness","Cœur et Pique", le JT, "CinéMoi" et surtout "'Ecran Témoin" de 1985 à 1992 et à nouveau en 1996-97. On s'en voudrait de ne pas achever cette liste impressionnante par "Mise au Point", LE débat politique de la RTBF tous les dimanches à 11h30 depuis des années. Mais il y eut aussi "Y en aura pour tout le monde" sur RTL-Tvi et un dessin par jour pendant six mois en 1996 dans le JT Soir.
Comme si tout cela ne suffisait pas, on lui doit aussi d'innombrables illustrations ponctuelles pour des associations et institutions, qu'il serait impossible de citer en détail ici. Mentionnons tout de même : la Communauté française et la Région wallonne, la FGTB et l'Agence de Prévention du Sida, le parlement Européen et des tas d'agences publicitaires. Pour couronner le tout, Kroll a été récompensé en 1988 par le Prix de l'Humour Vache, avec Solé.
Et si vous en voulez encore, ce n'est pas fini, puisque Kroll est aussi un des animateurs du "Jeu des Dictionnaires" et de "la Semaine Infernale" sur la Première et des " @llumés.be " en télévision (RTBF). Enfin, et ce n'est pas la moindre des choses, Kroll est aussi l'auteur de 10 recueils aux éditions Luc Pire.
Lismonde
Après des cours du soir en illustration à l' Académie des Beaux Arts de Liège, il rentre en contact avec la rédaction de la revue satirique " Père Ubu " pour laquelle il va travailler pendant 5 ans.
Il rencontre également le dessinateur Di Sano pour lequel il réalise des scenaris et découpages.
Depuis février 2000 il est engagé par le groupe Sud Presse comme caricaturiste pour ses 5 journaux régionaux (La Meuse, La Gazette, La Province, Le Quotidien, La Capitale).Il travaille actuellement sur un projet de bande dessinée avec le scénariste Bosse (Kogaratsu)
duBus
duBus est né le 11 novembre 1963 à Bruxelles
Caricaturiste à l'hebdo satirique Pan (de 1988 à 2001), Le Soir (sports et Soir junior), La Gazette de Liége, Le Vif-L'Express...
Collaborateur hebdomadaire à Télé Moustique (les Télé-Toons) et Télé Pocket avec des dessins en rapport avec l'actualité TV
Dessinateur quotidien de La Dernière Heure-Les Sports depuis février 2002.
Mon pauvre duBus! recueil de caricatures paru aux éditions Luc Pire en 1998.
Arc-en-ciel, mon mari!, recueil de caricatures paru aux éditions Luc Pire en 2001.MAIS ENCORE
Illustrateur d'une dizaine de livres pour enfants dont le best-seller Léonie dévore les livres, éd. Casterman.Nombreuses illustrations pour la presse enfantine (Dauphin, Tremplin, J'aime lire, Les Clés de l'Actualité Junior...)
ET POUR LA ROUTE…
Collaboration hebdomadaire à l' émission de télé " Y'en aura pour tout le monde " d'Hervé Meillon sur RTL-TVI en 1996.
Auteur de quelques sketches pour la Revue des Galeries 2001 et 2002.
Prix Nobel de Physique en 1984.
Fournisseur de la Cour.A paraître aux Editions Luc Pire
Un recueil des meilleurs dessins sur la télévision extraits de Télé-Moustique (septembre 2004)Jean-Yves Stanicel
Jean-Yves Stanicel est né en novembre 1947 à Etterbeek.
Etudes supérieures d'illustration à Saint-Luc, Liège.
Dessinateur indépendant de 1972 à 1978.
Cours de bande dessinée, cours de dessin et cours sur l'image.
Caricaturiste pour différentes revues. Travaux de recherches et d'écritures sur la bande dessinée, l'image.
- "Uno, Due - Pierre Pétry et Michel Leonardi"[ Voir le détail ]
Du 06 mars au 18 avril 2004
L'association Petry/Leonardi laisse naître une forme de paradoxe :
A priori - c'est-à-dire avant l'examen des oeuvres -, elle est inattendue : on n'attend pas de leurs productions qu'elles soient mises en parallèle, surtout au vu de leurs recherches les plus récentes.
Il n'y aurait que le plan humain : les deux hommes se connaissent et, depuis quelques années, entretiennent une solide amitié.
A posteriori, elle semble aller de soi. A l'observation des tableaux et des sculptures, les relations se tissent d'elles-mêmes. Le sens qui alors peut surgir est d'autant plus précieux qu'imprévu : il ne manifeste sa portée que quand les oeuvres sont rapprochées, ... et ce même à la conscience des deux artistes.
Une remarque s'impose : il n'y a aucune sorte de concertation entre les deux artistes. Les relations qu'entretiennent leurs travaux sont les fruits du hasard.
Cela peut être une question de formes : les lignes courbes et les rondeurs des peintures de la série de Germes (Michel Leonardi) répondent au profil de femme découpé(e) par Pierre Petry.
Les sujets peuvent être identiques : les oiseaux de mer englués de pétrole peints par Michel Leonardi en réaction au naufrage de l'Erika (13 décembre 1999) se retrouvent coulés dans le bronze par Pierre Petry.
... parfois, leur sens est proche comme dans Max (Pierre Petry) et Le Chien de Pavlov (Michel Leonardi)
... ou se rapproche à l'association des oeuvres : les dessins ramenés par Michel Leonardi de Malaisie acquièrent un volume imaginaire pour devenir les cages des oiseaux de Pierre Petry.
Je ne sais pas si la personnalité des artistes gagne " en définition " dans le rapprochement de leurs travaux.
Je ne sais pas si j'en connais davantage sur l'oeuvre de Pierre Petry et de Michel Leonardi.
J'ai pourtant appris quelque chose... quelque chose qui ne tient ni du travail de l'un, ni du travail de l'autre, de façon spécifique du moins.
Je dirais plutôt que leur association donne lieu à une expérience sensible à la lisière de leur créativité respective. Il y a le travail de Pierre Petry et celui de Michel Leonardi. Et, il y a le produit du leur rapprochement, qui, à la manière d'un collage, possède une existence esthétique propre et soutenue par la force du paradoxe d'une oeuvre à la fois inattendue et allant de soi.
- "Art différencié"[ Voir le détail ]
- "Fernand Flausch"[ Voir le détail ]
Du 14 mai au 31 juillet 2004
A l'instar d'Alain Denis à qui une expo a été consacrée en 2003, Fernand Flausch est de ces artistes liégeois dont la carrière artistique est particulièrement complète, très personnel et un peu atypique.
Fernand Flausch a abordé différentes techniques de création de la peinture au travail sur l'éclairage en passant par la sculpture.
FERNAND FLASH L'INTRÉPIDE
Même s'ils ont vu le jour au pays de la ligne claire, certains iconolâtres peuvent ne point se montrer insensibles à l'esthétique ravageuse et aux couleurs excessives des "Comic Books" venus tout droit de chez l'Oncle Sam et trouver splendides ces dessins emplis de bruit et de fureur, réceptacles d'un onirisme délicieusement crapuleux. Ainsi, peuvent-ils préférer à la houpette du boy-scout Tintin le look et la démesure d'autres Héros, tels les increvables Superman, Batman, Iron Man, Spiderman (sans oublier Wonder Woman) ou bien encore Atome Kid, Daredevil, le Spectre, le Fantôme, Mandrake le Magicien, Marvel et le Surfer d'Argent. À l'instar de plusieurs générations de teenagers d'Outre-Atlantique, ils boivent assurément du petit milk-shake en s'envolant sur la planète Mongo, pour y suivre haletants les multiples épisodes de la lutte incessante de Flash Gordon, Dale Arden et le docteur Zarkov contre Ming l'implaclable. Fernand Flausch est de ceux-là et ses images récentes revisitent avec une irrésistible jovialité picturale l'univers de cette Science Fiction populaire comme est, ainsi qu'on le prétend, la liesse.
L'impénétrable jungle palombienne ne ressemble assurément plus à ce qu'elle fut, la docte Secotine pourrait vous le confirmer. Dans le jaune intense des crépuscules, les cieux s'y pigmentent de noir, à l'instar des phanères des curieux animaux ovipares, aussi charmants que dangereux, à la puissance exceptionnellle et à la queue démesurée propre à tous usages (un peu comme "l'archibras" de Charles Fourier), qu'elle y découvrit pantoise il y a plus d'un demi-siècle. La déforestation galopante y a permis la spectaculaire édification de mégalopoles insensées, dans lesquelles l'existence s'avère plutôt duraille et emplie d'incroyables menaces. Tout ce qui les a construites peut les détruire et elles ne persistent que grâce à la vigilance, la force, la ruse, en un infatigable combat pour la survie. Comme étrangers à cet univers paroxysmique, Alex et Raymonde semblent, comme tous les amoureux, seuls dans ce monde hostile.
De colossaux mammouths, avançant leur trompe ingénieuse et flairant les souffles qui s'élevent du tumulte, immobiles au point de sembler des rocs de schiste, barrissent formidablement dans la clarté cuivreuse, pourpre ou cramoisie selon les phases des conflits. Leur prévoyance et leur connaissance des choses ont atteint leur apogée. Leur expérience, guidée par une mémoire tenace, nourrie par la réflexion, possède de la variété et de l'envergure.
Car l'homme n'est pas construit pour vivre autant de saisons qu'un mammouth, et il est beaucoup plus sujet à périr accidentellement : la haine de ses semblables le menace, non seulement au dehors, mais au sein de ses cités mêmes. Languide, Raymonde apaise Alex ; sa bouche est dans sa bouche.
L'azur rugit. Les escadrilles pilamiennes attaquent en force. Leurs redoutables frelons offensifs, extrêmement mobiles, hurlent de toutes leurs tuyères. La milice est complètement dépassée, surprise par cette incursion totalement imprévue déclenchée dès l'aube. Même le fils de Dumbo ne sait s'il pourra s'en tirer cette fois-ci. Comme un dératé, Mandrake se rue vers le Quartier Général, espérant sauver ce qui peut l'être encore. Étrangers aux escarmouches, réfugiés dans leur bulle, Alex et Raymonde palpitent. Leur désir monte comme un félin géant.
Les stridences sont désormais de l'ordre de l'insoutenable, à un point tel que même les nuages perdent leurs rondeurs bonhommes, se métamorphosant en hypertéliques convulsions acérées. Le ciel à la vapeur tord ses bras de feu, lance au hasard ses effrayants tentacules, ce qui fait vaciller sur leurs bases les tours démesurées et blasphémer les capitaines en déroute. Dans le vacarme de réacteurs, de batteries et de sirènes, la bataille échafaude l'holocauste de cent mille civils terrorisés. Les autoroutes flambent, effroyablement défoncées, tordues, furieuses, crachant leur goudron en colère. Insensibles à la dérive ambiante, Alex et Raymonde sont tout à leurs roucoulades.
Qu'il dessine allègrement, peigne hardiment, sculpte ludiquement ou apprivoise savamment la lumière, Fernand Flausch nous envoie dans une époque improbable, dont la "beauté convulsive" est thermonucléaire. Pour apocalyptiques qu'ils soient, ses délires éclatants sont d'une gaieté plutôt communicative, mêlant anticipation et clins d'œil référentiels à ses illustres devanciers préférés, maîtres du neuvième art. Des courants lumineux et des fluides inconnus traversent en trombe l'atmosphère électrique de ces œuvres frénétiquement récréatives, comme constamment en proie à un spasme universel. D'ailleurs, Alex et Raymonde, se fichant éperdument de lire ce texte, du temps comme de l'espace, du quaternaire comme de l'an trois mille quarante, s'embrassent à bouches folles, tels Mars et Vénus enfin réconciliés.
- "Portraits d'artistes - photographies de Philippe Herbet, Pierre Houcmant et Luc Vaiser[ Voir le détail ]
Du 11 septembre au 17 octobre 2004
Trois stratégies
L'exposition composée par le Centre d'art contemporain " La Châtaigneraie " présente donc une série de portraits d'artistes plasticiens (ci-devant peintres, sculpteurs, graveurs), réalisés au cours de ces dernières années par trois photographes liégeois, eux-mêmes artistes reconnus.
Philippe Herbet n'est pas spécialisé dans le portrait. Le présent travail résulte d'une commande, et a fait l'objet d'un livre. Il s'agissait de réaliser un témoignage sur le 3e Symposium de sculpture sur pierre bleue à Comblain-au-Pont en 1999. Le photographe a d'ailleurs accompagné ses images de courts textes - on en trouvera des extraits ci-après - destinés à rendre compte de sa propre perception de l'événement, et de son implication dans celui-ci. Ses images relèvent du documentaire, mais un documentaire subjectif et poétique. Les artistes sont représentés sur leur lieu de leur travail, et parfois en plein travail. Visages, mains et vêtements sont souvent couverts de la poussière résultant de la taille de la pierre. Ailleurs, ils sont saisis pendant une pause, mais jamais bien loin de leur activité. On voit les outils, et les sculptures en cours d'élaboration. Le photographe a cherché - et trouvé - le bon angle, la bonne distance, le bon moment pour déclencher, et signifier au mieux sa perception d'événements réels.
Une autre stratégie peut être identifiée dans les travaux de Pierre Houcmant. Ce dernier peut être considéré comme un portraitiste (même s'il ne fait pas que des portraits…). On connaît notamment ses nombreux portraits d'écrivains. Les portraits de plasticiens ici présentés ont été réalisés pour être publiés à l'occasion d'un Parcours d'artistes à travers Liège en 1998. Les images reposent souvent sur une véritable mise en scène, élaborée avec la complicité du modèle. L'artiste est souvent accompagné d'objets qui ne sont pas ses outils habituels, il n'est pas saisi en plein travail, il pose, et l'humour est généralement au rendez-vous. À cette théâtralisation s'ajoute un travail proprement photographique : cadrage et éclairage, tout spécialement, affirment pleinement l'artifice de la situation. De telles images tendent à être l'emblème ou la métaphore de l'univers de l'artiste représenté. De subtils private jokes se jouent ainsi, pour le plaisir des spectateurs qui connaissent, peu ou prou, l'artiste.
On conçoit bien que ces deux stratégies ne sont pas des cases hermétiquement closes et distinctes mais plutôt des orientations : certaines images sont sans doute à mi-chemin des deux. En revanche, la troisième approche, celle que Luc Vaiser a adoptée dans le travail qu'il présente ici, est radicalement distincte : il a photographié des plasticiens sans le moindre accessoire ni décor, hors de tout contexte (le studio de photographe est un non-lieu : un fond neutre et des lumières manipulables à volonté). Il ne montre d'eux que leur physionomie, leur visage qui regarde fixement vers l'appareil photographique. Ce dépouillement est certes encore une mise en scène, mais une mise en scène minimale, et qui tend à s'annuler dans la mesure où elle est identique pour chaque modèle. Une telle approche, bien plus que les deux autres, incite le spectateur à s'interroger sur les rapports éventuels entre la physionomie d'un individu et son état social. Artiste plasticien en l'occurrence. Chaque spectateur est ainsi confronté à deux convictions : celle, raisonnable, selon laquelle il n'existe pas de physionomie type de l'artiste (pas plus qu'il n'existe des visages de chef de gare, de boulanger ou de n'importe quel autre état) et celle, non raisonnable mais empiriquement bien enracinée, qu'il existe un rapport entre les traits du visage et la personnalité profonde.
Dévoiler les secrets de l'âme humaine…
Cette idée selon laquelle il y a un rapport direct entre les traits du visage (et d'ailleurs aussi les formes du corps) et le caractère est très ancienne. Sans remonter à l'Antiquité, on peut rappeler qu'au XVIIe siècle le peintre Charles Le Brun avait publié un article et des dessins sur ce sujet. Au siècle suivant, William Hogarth reprend l'idée dans son Analyse de la Beauté paru en 1753 : " Les traits se conformant (…) aux mouvements de l'âme, souvent répétés, impriment à la longue sur le visage des lignes qui indiquent le caractère de la personne ". En 1776-1777, Antoine-Joseph Pernety publie son livre La Connaissance de l'homme moral par celle de l'homme physique. Cette connaissance, c'est la physiognomonie, dont le principal théoricien est le pasteur protestant zurichois Johann Kaspar Lavater (1741-1801). Celui-ci publie les quatre volumes de ses Physiognomische Fragmenten entre 1775 et 1778. La place manque ici pour déployer les conceptions de Lavater (on peut consulter à ce sujet, par exemple, l'ouvrage de Laurent Baridon et Martial Guédron, Corps et arts Physionomies et physiologies dans les arts visuels, Paris, 1999). Il suffira de dire que pour Lavater, la laideur du visage révèle les vices de l'âme, et la beauté accompagne nécessairement les vertus. La beauté en question est celle du type grec antique, ce qui est logique en pleine période néoclassique. L'examen attentif de chacun des éléments du visage permet de détecter tous les traits de la personnalité d'un individu, sans qu'il soit nécessaire de le connaître par ses actes ou ses idées. Au début du XIXe siècle la phrénologie de Gall vient compléter la physiognomonie : elle se fondait sur l'étude des reliefs du crâne (nous en avons conservé l'expression " bosse des maths ", mais l'inventeur prétendait reconnaître aussi les bosses du crime). Ces théories font sourire aujourd'hui, et l'on voit facilement à quelles dérives elles peuvent conduire. Mais elles eurent une immense influence tout au long du XIXe siècle. Tant les peintres que les romanciers s'en inspirèrent, suivis au XXe siècle par les cinéastes et les auteurs de bande dessinée. C'est que ces théories ne font que pousser à l'extrême et à l'absurde une conviction largement partagée.
"Avoir l'air d'un artiste, le style artiste, ah ! vous êtes un artiste, je m'en doutais…", autant d'expressions communes qui, dans la vie sociale, ne sont pas toujours employées ironiquement. Elles se réfèrent à des codes culturels intériorisés. Elles concernent bien sûr davantage l'allure générale de la personne, le look, que la physionomie proprement dite. Ainsi se construit une représentation sociale de l'artiste - mais aussi du portrait d'artiste, en tant que genre - fondée précisément sur les portraits d'artistes déjà diffusés dans le public. Il incombe aux co-auteurs de l'image, le photographe et son modèle, d'échapper aux stéréotypes, tout en suggérant qu'un portrait d'artiste n'est pas un portrait comme les autres. Et maintenant, poussons un peu plus loin le bouchon physiognomonique : n'y aurait-il pas un certain rapport entre le visage de l'artiste et son œuvre ?
Jean-Michel Sarlet
Philippe Herbet
Né en 1964 à Istanbul, ses parents s'installent deux ans plus tard à Seraing. Sa rencontre avec la photographie remonte à son adolescence où il photographie et filme " sa " ville. Il s'inscrit aux cours du soir de l'Institut supérieur des Beaux-Arts Saint-Luc de Liège où il suit les cours du photographe Hubert Grooteclaes.
EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
2004
" Quartier européen ", Espace Photographique Contretype, Bruxelles
" Rhizome oriental ", Nova Gallery, Minsk, Bélarus
2001
" Un bel été ", Maison de la culture de Namur
2000
" Rhizome ", Espace Photographique Contretype, Bruxelles
" Seraing ou ailleurs ", galerie Périscope, Liège
1995
" Le soir, côté jardin ", Centre culturel Les Chiroux, LiègeEXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
2004
" Sartist ", cycle d'expositions, centre sportif de Saint-Gilles, Bruxelles
" PaySage ", Centre Wallonie-Bruxelles, Prague ; Palais abbatial, Saint-Hubert
2003
" PaySage ", Museu da Imagem, Braga, Portugal ; Mai Manau, Budapest, Hongrie
" Et le bonheur … ", Foyer culturel de Marchin
2002
" Tous les chemins ", avec Anne Karthaus, Centre wallon d' Art Contemporain La Châtaigneraie, Flémalle
" PaySage ", Espace Photographique Contretype, Bruxelles
" Acquisitions du Musée de la photographie ", Musée de la photographie de Charleroi
" Aubenades de la photographie ", festival, Aubenas, France
2001
Biennale de la photographie et de la ville, festival, Sedan, France
2000
Carte blanche à Michel Fourgon, avec Gilbert Fastenaekens, Claire Mambourg, Werner Moron, Espace Senghor, Bruxelles
" Istanbul, Berlin and anywhere ", avec Anne Saffre (textiles), Giorgio Rubino (sculptures), Aufsturz, Berlin, Allemagne
1999
" 2ème Biennale de la photographie de Liège ", installation photo et musique " Conversation dans l'octogone ", avec le compositeur Michel Fourgon, MAMAC, LiègePUBLICATIONS
" Seraing ou ailleurs ", éd. La lettre volée, Bruxelles, 2001
" Rhizome ", photos et textes, éd. Yellow Now, Belgique, 2000Pierre Houcmant
Né en 1953, il est rapidement confronté à l'univers de la photographie par l'intermédiaire de son père, d'abord instituteur, qui devient professeur de photographie.
À 19 ans, il s'inscrit à l'Institut supérieur des Beaux-Arts Saint-Luc de Liège, où il suit les cours du photographe Hubert Grooteclaes jusqu'en 1974.EXPOSITIONS PERSONNELLES (sélection)
2005
Galerie Périscope, Liège
2003
"Incidences", ThinkingPr!nts, Bruxelles
2002
"Visages de l'écrit", Le Comptoir, Liège
1998
"Salon Proust", Espace Brasseurs, Liège
"Visages de l'écrit", Galerie Fnac, Liège
1997
"Visages de l'écrit ", Galerie Fnac, Bruxelles
1996
"Têtes de Plume", Galerie Alphée, Liège
Musée Guillaume Apollinaire, StavelotEXPOSITIONS COLLECTIVES (sélection)
2002
"Hommage à André Blavier", Le Comptoir, Liège
2000
"World Wide Flag", Liège, Aachen, Knokke, New York
1998
"Târgul International de Arte Vizuale", The Romanian National Art Museum, Bucarest, Roumanie
"Libertés", Galerie Marielle, Liège
1997
"Le don d'Ubuquité - Rétrospective André Blavier", La Bellone, Bruxelles
1995
"Art et Nature", Espace Brasseurs, Liège
"Hubert Grooteclaes et vingt photographes", Abbaye de Val-DieuPUBLICATIONS
" Incidences ", éd. ThinkingPr !nts, Bruxelles, 2003
" Visages de l'écrit, photographies et manuscrits de 50 écrivains belges francophones ", éd. La Renaissance du livre, Bruxelles, 2002
" Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique XIXe & XXe , Piron Paul, 2003Luc Vaiser
Fait de la photographie depuis l'âge de 14 ans, il est autodidacte
EXPOSITIONS RECENTES
1996 : Académie des Beaux-Arts -Liège,"Regard" Exposition personnelle
1997 : Centre culturel de Marchin - " Pays " exposition collective
1998 : Espace 251 Nord &endash; Liège - "Spécificités Belges" (exposition collective)
1999 : Académie des Beaux-Arts, Liège- "Installation photographique" (exposition personnelle)
1999 : Galerie-Librairie Alphée, Liège (exposition personnelle)
1999 : Espace galerie Flux, Liège, dans le cadre off de la biennale de la photographie, avec Roland Hanssen.
- "De l'Academie a La Chataigneraie"[ Voir le détail ]
Du 13 novembre au 19 décembre 2004
Carole Cattini
(née en 1982)rue de Martué, 10
B-6820 FlorenvilleFormation
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique)
Licence en peinture (grande distinction)Expositions
2001 - Belgique, Liège, Maison du TEC (Transports en Commun)
2002 - Belgique, Jamoigne, Centre d'ArtContemporain du Luxembourg belge, Annexe de la Grange du Faing
2003 - Belgique, Retinne, Salle Beatifix
2003 - Belgique, Liège, Paris-Brest
2003 - Belgique, Liège, Espace Wallonie
2004 - Belgique, Retinne, Salle Beatifix
2004 - Belgique, Liège, Espace Roture
2004 - Belgique, Saint-Hubert, participation au Prix du LuxembourgMartin Coste
(né en 1980)rue de Grady, 72
B-4053 EmbourgFormation
1998-2000 : Institut des Beaux-Arts Saint-Luc (Liège)
Conservation d'oeuvres d'art
2000-2004 - Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique)
Peinture monumentaleExpositions
2002 - Belgique, Liège, exposition individuelle au café galerie "Côté Cour/Côté Jardin"
2003 - Belgique, Liège, Académie Royale des Beaux-Arts, "Mail-art, exposition, rencontre des civilisations"
2004 - Belgique, Liège, Académie Royale des Beaux-Arts, exposition pluridisciplinaire des élèves du supérieur
2004 - Belgique, Liège, En Roture, :"L'Académie des Beaux-Arts de Liège s'expose en Roture", œuvres de Raphaël Césa, Martin Coste, Yannick Franck, Sébastien Lopez, Sophie Vangor
2004 - France, Nantes, Réalisation d'une peinture animée dans le cadre du mémoire de fin d'études, présentée à Nantes à l'occasion du Haïku festival.Marie Deleuze
(née en 1981)rue des Bons-Enfants, 75
B-4500 HuyFormation
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique)
Licence en peintureExpositions
2003 - Belgique, Retinne, Salle Beatifix
2004 - Belgique, Retinne, Salle BeatifixYannick Franck
(né en 1981)rue des Tanneurs, 16
B-4020 LiègeFormation
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique)
Licence en peinture (grande distinction)Expositions
2002 - Belgique, Liège, La Légia, "Yannick Franck: Peintures"
2003 - Belgique, Liège, Galerie Le Laboratoire, " Yannick Franck : Peintures, Eric Girolimetto : Installations, Jam : Sculptures "
2002 - Belgique, Visé, " L'ère de rien " durant le festival "re-créations" à Visé
2003 - Belgique, Visé, " L'ère de rien: le corps dans tous ses états " durant le festival "re-créations"
2003 - Belgique, Liège, Espace Wallonie, "Jeunes talents"
2004 - Belgique, Liège, Comptoir du Livre, "... il revient au galop " Exposition collective, dans le cadre de la quatrième biennale de la photographie de Liège
2004 - Belgique, Liège, Espace Roture, " L'Académie des Beaux-Arts de Liège s'expose en Roture, œuvres de Raphaël Césa, Martin Coste, Yannick Franck, Sébastien Lopez, Sofie Vangor ", exposition d'élèves de 2ème licence section peinture de I'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège
2004 - Belgique, Liège, Académie Royale des Beaux-Arts, "Exposition pluridisciplinaire des élèves du supérieur de l'académie des Beaux-Arts de Liège", sélection et exposition organisée par le conseil des étudiants du supérieur
2004 - Belgique, Liège, Grand Poste, "Projet timbres du centre d'art différencié de la région wallonne Créahm "
2004 - Belgique, Arlon, L'Entrepôt, "Rencontres d'expérimentations sonores et visuelles", exposition, concerts/performances, avec Michal Pechoucek, Pierre Berthet, Ph.Maggi, Entrelaction matériophonieAnne Prioreschi
(née en 1980)place Maurice Grandgagnage, 5
B-4530 Vaux-et-BorsetFormation
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique)
Licence en peinture (grande distinction)Expositions
2002 - Belgique, Verviers, Participation à Action Art 2002, au centre touristique
2003 - Belgique, Retinne, Salle Beatifix
2004 - Belgique, Retinne, Salle Beatifix
2004 - Belgique, Liège, Espace Wallonie, "Jeunes talents"
2004 - Belgique, Liège, Espace Roture, "Exposition collective"Bilge Sehir
(né en 1980)avenue de l'Observatoire, 215
B-4000 LiègeFormation
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique)
Licence en vidéographie (distinction)
prix de la fondation Horlait DaspensRéalisations
"Une friterie champêtre", portrait- documentaire
"Le contrôleur", portrait-documentaire
"Lou M.C Mulder", portrait d'artiste
"Piet Bouteille", adaptation
"Rêve doré", poésie fiction
"Maria Magdeleina", vidéoclip
"Macumba", vidéoclip
"Journal intime d'une innocente", parodie de film érotique
"Nevermore", poésie
"Les roses blanches", vidéoclip
"Toutes premières fois", vidéoclipBruno Tavano
(né en 1979)Cour Saint-Gilles, 4
B-4000 LiègeFormation
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique)
Licence en vidéographieRéalisations
"sans issue", investigation de lieu
"Samuel Hall", clip-vidéo
"l'Homme et la mer", vidéo-art
"Une nuit où j'étais à me morfondre", court-métrage
"Cuisine et dépendance", remake
"L'appartement", court-métrage réalisé en collaboration avec l'asbl "Film&culture"
"Nightmare Colors", vidéo-art
"Alice dans les villes", remake
"Le mystère Delhez", portrait d'artiste co-réalisé avec Marc Dascenzo
" Octobre", vidéo abstraite
" Les plumes de l'âtre", vidéo-art réalisée en collaboration avec Eugène SavitzkayaSofie Vangor
(née en 1981)rue du Bourdon, 15
B-4432 XhendremaelFormation
Académie Royale des Beaux-Arts de Liège (Belgique)
Licence en peinture monumentaleRéalisations
2000-2004 - Participation à diverses filières mail-art
2002 - :Fresques sur des voitures Audi (à la demande de la marque), en collaboration avec Fabrizio Borrini
2002 - Belgique, Bruxelles, fresques murales pour des particuliers
2003 - Belgique, Liège, fresque urbaine dans le cadre de " Paliss' art"
2004 - Réalisation d'une affiche pour"Ellilon", spectacle théâtral dans le cadre de l'exposition en hommage à Christophe Vangor, Salle Saint-Georges, Liège
- Jean-Pierre Ransonnet "Ca peint les forets" - Peintures 1979 -2011[ Voir le détail ]
Du 29 octobre au 11 décembre 2011
Les Brasseurs et le Centre wallon d’Art contemporain - La Châtaigneraie s’associeront pour proposer une double exposition dédiée à la Forêt : thème de prédilection de l’artiste Jean-Pierre Ransonnet.
C'est au cœur de l’Ardenne durant un des pires moments de son histoire, que Jean-Pierre Ransonnet naît à Liernaux en 1944. Il a consacré toute son œuvre à la mémoire des paysages, des sites et des gens de sa terre natale. Tous ses travaux y prendront racine et aucun n’échappera à cette quête de l’identité spécifique de cette région qu’il parcourt inlassablement de photos en dessins, de collages en gravures, de textes en peintures.
Jusqu’à la fin des années septante, Jean-Pierre Ransonnet va en effet multiplier les expériences plastiques s’essayant à toutes les disciplines et créer un ensemble important d’œuvres regroupées sous le titre générique « Les liens, les lieux », archivage poétique de souvenirs personnels fréquemment exposé et objet de nombreuses publications.
A cette époque tumultueuse, il est aussi un des piliers des avant-gardes, membre du groupe C.A.P., commissaire d’expositions, fondateur de la galerie L’A, membre actif des galeries Yellow Now et Cirque divers, il devient en 1986, professeur de dessin à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège.
En 1979, cet amoureux de l’Ardenne change de cap et recentre sa démarche artistique sur la peinture, selon ses dires, un jeu de mot « prophétique » : « sapin » transformé en « ça peint », le guide depuis 30 ans dans ce tête-à- tête sans concession qu’il partage avec la matière, les couleurs, les pigments et les toiles.
Les paysages, l’Amblève, les ruisseaux, les clairières, les chemins, l’étang, la forge, les forêts, entre figuration et abstraction, sont autant de thèmes qui expriment tous cette nécessité impérieuse de peindre.Peinture physique et énergique déployée à partir du dialogue que l’artiste entreprend entre le « chaos » du premier impact des couleurs projetées sur la toile et le travail qui consiste à dépasser ce premier stade pour l’organiser, le structurer en le laissant cependant libre de vivre sa propre voie, lui donner ces grandes verticales souvent noires qui caractérisent ses forêts, laisser les coulures suivre leurs chemins, les guider seulement pour supprimer l’effet facile et l’inutile.
À la Châtaigneraie et aux Brasseurs, plein cap donc sur la Forêt soit plus d’une cinquantaine de tableaux où l’artiste témoigne de sa fascination pour ces terres immenses, secrètes et fortement symboliques qu’il magnifie par une maitrise exceptionnelle de l’ombre, de la lumière et du jeu infini des couleurs.
« Il n’y a pas d’animaux dans mes forêts, écrit l’artiste, il n’y a pas non plus de mousses, de trolls, de sources, de champignons, de lichen ou de lierre. L’être humain n’a pas de visage, il est masqué. »Débarrassés de toutes présences et de toutes possibilités d’identification, vidés de toutes fictions, les tableaux de Jean-Pierre Ransonnet ont cependant personnifié les sapins. Si droits, si dignes, s’élevant vers la lumière que l’artiste place toujours en haut de ses toiles, ces arbres hiératiques et insensibles au vent semblent nous murmurer des vérités essentielles.
Ne jamais fléchir – ne pas se courber – ne pas flancher – ni s’agenouiller – ni céder mais faire front, faire face et se redresser.
L’énergie et la force morale qui s’en dégagent ne sont pas sans rappeler cette phrase de Jules Renard qui notait dans son journal : « Un arbre, c’est un homme qui lève les bras au ciel »
Dominique Mathieu
Septembre 2011Une exposition mais aussi une publication…
"La Forêt" - Livre d'artiste sous étui
Textes inédits d'Alain Delaunois avec huit gravures de Jean-Pierre Ransonnet
Imprimé à 30 exemplaires par Gabriel Belgeonne, Collection "Textes et Images", Editions Tandem.
- "20 ans apres. Atelier imaginaire. Carte blanche a Alain Delaunois"[ Voir le détail ]
Du 19 avril au 29 mai 2005
Le parcours réel et imagé d'un critique d'art au travers de ses rencontres, ses lectures, ses écrits, et ses expositions.
Pierre Alechinsky, Jean Arp, Nathalie Amand, Elodie Antoine, Evelyne Axell, Charlotte Beaudry, Pascal Bernier, Odette Blavier, Gilles Brenta, Roland Breucker, Marcel Broodthaers, Capitaine Lonchamps, Thomas Chable, Jacques Charlier, Henri-Jean Closon, Patrick Corillon, Ronald Dagonnier, André Delalleau, Alain Denis, Emile Desmedt, Christian Dotremont, Jean Englebert, Patrick Everaert, Michel François, Katarzyna Gorna, Pierre Houcmant, Robert Jacobsen, François Jacqmin, Claudine Jamagne, Alain Janssens, Asger Jorn, Jiri Kolar, André Lambotte, Jacques Lizène, Olivier Leloup, Anne-Marie Klénes, René Magritte, Paul Mahoux, Johan Muyle, Pol Pierart, Maurice Pirenne, Jean-Pierre Ransonnet, Man Ray, Eugène Savitzkaya, Anny Servais, Herman Sorgeloos, Sam Spooner Jr., Nicolas de Staël, André Stas, Georges Thiry, Roland Topor, Bram Van Velde, Lionel Vinche, Marthe Wéry...
Un atelier imaginaire : celui dont on rêve à force de parcourir des galeries et des musées, à force de voir et revoir des oeuvres, à force de découvrir chaque jour (non, pas chaque jour...) de nouveaux artistes.
UN atelier imaginaire, en sachant par avance que l'on doit composer, aussi, avec les disponibilités des uns et les oeuvres des autres, et qu'un autre soir, un autre matin, on pourrait avoir le désir d'y adjoindre telle autre image - mais pas d'en retirer."Vingt ans après, un atelier imaginaire", c'est, en clin d'oeil à Dumas et Broodthaers, la coexistence de multiples univers qui ne se cotoyent pas forcément, mais qui, indiscutablement, constituent pour Alain Delaunois une histoire personnelle du regard. Depuis un peu plus de vingt ans, dans la presse écrite d'hier (aux titres disparus: La Wallonie, La Cité, Art et Culture...) et d'aujourd'hui (notamment Le Soir ou l'hebdomadaire Trends-Tendances), mais aussi la presse radio et TV (à la RTBF), également dans des catalogues ou des livres d'artistes, Alain Delaunois a présenté, défendu, partagé ses enthousiasmes. On en trouvera une sélection (forcément restreinte) dans cette exposition qui, loin d'être figée sur le passé, se veut également un pari sur l'oeuvre d'artistes travaillant et exposant en 2005.
Alain Delaunois
Né à Liège en 1959, Alain Delaunois est licencié en Information et Arts de diffusion de l'Université de Liège.
Son mémoire de fin d'études a porté sur "La presse et le surréalisme en Belgique".Journaliste culturel à la RTBF (radio et TV), critique littéraire et arts plastiques au journal "Le Soir",
il est également chargé de cours à l'Académie des Beaux-Arts de Liège (E.S.A.L.)Il a notamment assuré l'édition de textes des surréalistes belges Louis Scutenaire, Irène Hamoir, Marcel Mariën, aux éditions Labor (collection Espace Nord) et Plein Chant.
En 1997, avec Jean-Pierre Verheggen, il conçoit et réalise l'exposition "André Blavier, le don d'Ubuquité", fondateur de la revue " temps mêlés ", à la Maison de La Bellone, à Bruxelles (catalogue aux éd. Didier Devillez).
En 1998, il réalise pour les Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles le "Guide du visiteur" de la grande rétrospective consacrée à René Magritte.
Il a publié des "Conversations à Brooklyn et ailleurs avec Paul Auster" (Liège, Cirque Divers, 1997), préfacé ou écrit pour de nombreux plasticiens contemporains, et récemment pour Jean-Pierre Ransonnet, Pol Pierart, André Delalleau, Roland Breucker, Charlotte Beaudry, Paul Mahoux, Anny Servais, Johan Muyle.
Aux Editions Yellow Now, il a publié un essai, "Jean-Pierre Ransonnet, les lieux, les liens" (2000).
En 2004, il a été commissaire, avec le dessinateur Roland Breucker, de l'exposition "André Balthazar, l'air de rien", consacrée au fondateur des éditions du Daily Bul, pour le musée Ianchelevici de La Louvière.
En 2004, il a également publié "Conversation avec Jean-Pierre Ransonnet", aux éditions Tandem.
Son dernier livre, "Impasse des pensées - Les carnets retrouvés de Sam Spooner Jr", mêle différents types de poèmes et d'images, et est paru à l'automne 2004 aux éditions Yellow Now-Les Brasseurs.
A paraître en 2005 : " L'Entretant ", avec des photographies de Pierre Houcmant (éditions Yellow Now).
- "Sarah Kaliski - Chambres d'enfants"[ Voir le détail ]
- "Michel Beine et Thomas Chable"[ Voir le détail ]
Du 10 septembre au 09 octobre 2005
Michel Beine et Thomas Chable rassemblés dans une exposition commune autour du Maroc.
Thomas Chable propose sa série intitulée « Les Brûleurs », paroxysme d'une errance sans retour. Un travail sur l'immigration africaine vers l'Europe. « Les Brûleurs », des immigrés clandestins qui tentent leur chance et passent la Méditerranée . Thomas Chable témoigne des conditions de cette errance. Les photos d'hommes, de traces de vie, de passages …
Michel Beine, expose des photos de son livre « Ailleurs ». Il a vécu au Maroc et il y retourne sans cesse. Il l'approche par petites touches poétiques, un hôtel, une gare, une rue, une rencontre…
Marie-Hélène JOIRET
- Ronald Dagonnier[ Voir le détail ]
Du 04 au 23 décembre 2010 et du 12 au 23 janvier 2011.
Ronald Dagonnier (B, 1967), photographe et vidéaste, est un voyageur « réalisateur d’images ». Ses installations vidéos, ses constructions photographiques et ses anamorphoses, interrogent le spectacle du monde. Peintre, sa palette informatique façonne les clichés, New York , Jérusalem, Cuba, le Ghana… Il décloisonne. Ses images révèlent notre culture et nos modes de perception. D’une image fixe ou animée, il confronte toujours l’humain et sa position dans le monde.
- "Mobiliers 4"[ Voir le détail ]
Du 20 novembre au 21 décembre 2005
Benjamin BRINGLOE
Bureau d'architecture Philippe GREISCH
Pierre HEBBELINCK
Atelier d'architecture Pierre Hebbelinck : http://www.pierrehebbelinck.net/
Sébastien KRIER
http://www.design2004.be/
Georges-Éric LANTAIR
Atelier d'architecture Georges-Eric Lantair : http://www.belgium-architects.com/
Sylvain WILLENZ
Sylvain Willenz design studio : http://www.sylvainwillenz.com/
Léon WUIDAR
http://www.wuidar.be/
- 5eme Biennale internationnale de la photographie et des arts visuels de Liege[ Voir le détail ]
- "Art Brut"[ Voir le détail ]
- "Raccorder, tracer" - Francois Daireaux[ Voir le détail ]
Du 03 juin au 16 juillet 2006
« Ce qu’il y a de plus profond dans l’homme c’est la peau. » Paul Valéry, L’idée fixe, choses tues« Je pense à l’herbe d’avant l’humanité, d’avant le langage. A un espace d’herbe où aurait dormi une bête, et qui en garda alors, insue de toute conscience, la forme, pour un instant. » Yves Bonnefoy, Comment aller loin, dans les pierres
« C’est aussi un mouvement cyclique que celui de l’organisme vivant, sans exclure le corps humain, tant qu’il peut résister au processus qui le pénètre et qui l’anime. La vie est un processus qui partout épuise la durabilité, qui l’use, le fait disparaître, jusqu’à ce que la matière morte, résultante de petit cycle vitaux individuels, retourne à l’immense cycle universel de la nature, dans lequel il n’y a ni commencement ni fin, ou toutes choses se répètent dans un balancement immuable, immortel ». Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne
Considérer chaque exposition comme un accrochage inédit d’œuvres même si certaines d’entre elles ont déjà été vues ailleurs. Une sculpture, une photo ou une vidéo méritent amplement d’être vues et revues plusieurs fois. S’instaure alors une familiarité que ne permet pas l’habitude, le réflexe maladif pourrait-on dire dans la plupart des cas, que prennent beaucoup de visiteurs d’expositions de filmer ou photographier avec leur téléphone portable sans réellement regarder le sujet. Regarder sans interface, et regarder encore. Le mécanisme de la mémoire fait que l’on se souvient avant tout de ce que l’on nous répète de nombreuses fois. François Daireaux reconsidère régulièrement ses œuvres, en recycle des parties. Il passe du temps en leur compagnie, les soigne, s’occupe d’elles, car il sait très bien qu’un objet a sa vie propre, qu’il faut les conserver, les stocker, s’en occuper un minimum pour qu’ils ne se détériorent pas. Non seulement accompagner mais entretenir, régulièrement. Mécanique presque quotidienne que l’on associe au travail de la mémoire.
Daireaux manipule beaucoup des matériaux très divers, les combine en élaborant des formes variées, parfois robustes, d’autres fois fines et fragiles. [...] François Daireaux travaille le déploiement de motifs inquiétants. En cela, les formes qu’il invente ne sont pas anodines. La force de son propos réside dans l’apparente sérénité des termes employés, même lorsque le sujet est éventuellement douloureux. Polir les surfaces pour que rien ne dépasse, le lisse se mêlant au brut et le doux au piquant. Parler d’harmonie serait exagéré, mais chaque élément doit trouver sa place. Transformer la matière, travailler, beaucoup, en rythme, avec régularité et insistance. Sans se contraindre à faire des compromis, il s’agit de trouver coûte que coûte des solutions pour que cohabitent sans heurts un espace donné et les objets qui viennent l’envahir sans lui demander son avis.
Il y a toujours un petit défaut ou une faiblesse. L’élément discordant donne son intensité à l’ensemble. Maladie sous-jacente, intégrée au mouvement cyclique et quotidien permettant à l’artiste de survivre. Extinction. La perte d’une chose qui nous tient à cœur. Perdre la mémoire. Oublier un moment important contre son gré. Il en reste un profond sentiment d’injustice, inoubliable celui-ci. Et la vie continue*… Prenons cette photographie, visiblement documentaire, prise en 2005. Des graines de Tournesol, empilées sur une petite table de fortune, sans doute en plein milieu d’une rue bondée. Nous retrouvons l’indispensable rangement, l’organisation sans faille. Cette petite sculpture, emprunte elle aussi de patience et de travail, semble vouloir témoigner de ce qui l’a vu naître. Elle semble prête à partir en voyage, les éléments qui l’entourent indiquent son futur conditionnement. Il est tout de même frappant de constater l’aspect quasi religieux de ce dispositif mobile. Il y a du rituel dans l’air. Nous imaginons très bien la précarité du vendeur de tournesol, et supposons qu’il doit déguerpir au cas où la police se pointe. L’image permet de constater que le travail est soigné, sans doute laborieux, et teinté d’une remarquable humilité. La jambe de gauche provoque des sentiments contradictoires, fait-elle partie d’un mouvement dynamique en direction de la table ? trépigne-t-elle d’impatience ? nous ne le saurons pas. Tout est rythme dans cette photographie, y compris le mouvement d’opposition entre la jambe et les deux empilements de cônes qui semblent dirigés à son encontre.
[...]
Une vraie course d’obstacles : les obstacles sont paraît-il nécessaires, continuité subtile qui forge le caractère. Fonctionner par association de gestes, répétés jusqu’à ceux-ci prennent tout leur sens. Il s’agit de créer un flux, fait d’interruptions intempestives. Ne pas vivre ni travailler dans la facilité, mais reproduire le même geste pour en trouver la limite. Et chaque objet terminé figure une étape dans le récit, une possibilité de dialogue** avec le spectateur. Car il arrive que celui-ci prête attention à ce qui l’entoure, et remarque tel ou tel détail rendant compte de l’inachèvement permanent dans lequel nous nous trouvons. Par exemple, les quelques grammes de blanc de lithopone qui souillent le couvercle de la caisse, ou recouvrent partiellement le sol de la galerie. Peut-être l’artiste a-t-il pensé que son installation pourrait camoufler le sol, le rendre invisible, ou accentuer son aspect fade et même quelconque…
Parfois, qu’on le veuille ou non une idée peut resurgir du passé, comme un fantôme. Il s’agit de l’accepter, voire de s’en servir, car nous ne nous trouvons pas dans un film ni un point de vue sur le monde manichéens. Ne pas s’en faire mais en faire quelque chose. Produire : c’est le quotidien de François Daireaux. Nous ne désirons pas réduire ni résumer le travail de l’artiste en quelques mots. C’est pourquoi il vaut sans doute mieux considérer ce que nous voyons comme les éléments plus ou moins mystérieux d’une piste que nous allons suivre avec toute la patience requise. A l’opposé du monde contemporain, obsédé par la vitesse, la performance et la compétition, ces œuvres nous invitent à considérer le temps libre comme une aubaine, permettant de déambuler simplement à notre propre rythme.
[...]
Thomas Zoritchak Janvier 2006
http://francoisdaireaux.free.fr/spip/
- "Paul Mahoux - Faut-il s'inquieter?"[ Voir le détail ]
- "De l'Academie royale des Beaux-Arts (E.S.A.V.L.) a la Chataigneraie"[ Voir le détail ]
Du 10 novembre au 10 décembre 2006
Véronique CORMAN
Joachim DEL PUPPO
Jenny DONNAY
Benjamin GROVEN
Françoise HARDY
Anne-Cécile LAMBERT
Jean-Louis MICHA
Caroline VANDORMAEL
Marie ZOLAMIAN
Saison après saison… et au gré des expositions… le Centre wallon d'Art contemporain "La Châtaigneraie" confirme sa vocation de lieu de promotion pour les jeunes artistes, et sa volonté de créer un lieu de rencontre, de découverte et de sensibilisation.
Dans cet esprit, l'idée est née d'offrir une "vitrine" et, par extension, une "confrontation" aux étudiants issus d' écoles d'arts - actuellement, l'Académie des Beaux-Arts de Liège - après une sélection établie par un jury de professionnels du secteur.
"Vitrine" … parce que si certains connaissent durant leurs études un parcours, une "reconnaissance" au fil d'expositions, d'autres méritent amplement de sortir du balbutiement que connaît tout artiste en proie à la reconnaissance de son travail.
" Confrontation" … pour les amener à sortir du milieu de formation pour se mesurer à d'autres démarches artistiques ; à monter un dossier de présentation en vue d'une sélection par un jury ; mais aussi et surtout à savoir reconnaître à l'intérieur de leur travail, le talent à exposer et à encourager.
Une première approche vit le jour dans les années '90 avec la série des "Promotion" qui offrait la part belle à de jeunes artistes issus notamment de La Cambre, E.S.A.P.V.E (Mons), le " 75", Saint-Luc et l'Académie des Beaux-Arts de Liège. Parmi eux, on relevait Patrick CORILLON, Pascal KOCH, Bouli LANNERS, Christian LUTZ, Pablo GARCIA ou encore Gaël TURINE, …
Par la suite, une étroite collaboration s'est tissée avec l'Académie des Beaux-Arts et la première édition « De l'Académie à La Châtaigneraie » se déroula en 2004 et mit à l'honneur les travaux de Carole CATTINI, Martin COSTE, Marie DELEUZE, Yannick FRANCK, Anne PRIORESCHI, Bilge SEHIR, Bruno TAVANO, Sofie VANGOR.
Pour la seconde édition, cette "vitrine" fait étalage des travaux de Véronique CORMAN, Joachim DEL PUPPO, Jenny DONNAY, Benjamin GROVEN, Françoise HARDY, Anne-Cécile LAMBERT, Jean-Louis MICHA, Caroline VANDORMAEL, Marie ZOLAMIAN.
Dans le même esprit, "La Châtaigneraie" ouvrira ses portes en mars 2007 à l'Ecole des Beaux-Arts de Valenciennes avec les travaux des étudiants de Johan Muyle. Cet accueil déboucherait par la suite sur un échange artistique avec des étudiants de l'Académie des Beaux-Arts de Liège.
De la peinture à la vidéo, en passant par la peinture monumentale, la recherche picturale et tridimensionnelle, ou encore, la sculpture,… c'est l'ensemble de la diversité et de la richesse de la palette artistique qui est abordée par les étudiants…à (re)découvrir et à suivre.
Véronique CORMAN
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licenciée en sculpture, 2006.EXPOSITIONS
2006 Exposition collective, Centre culturel de Rossignol, Belgique.
Joachim DEL PUPPO
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licencié en arts plastiques, vidéographie et représentation de l'espace, 2006.REALISATIONS
"Il revient au galop", vidéo expérimental
"Des visages", vidéoclip
"Pas par là" vidéo expérimental
"L'écrit à l'écran" typographie en mouvement
"Le chat noir", vidéo expérimental, foundfootage
"Un nuage passe à 10 minutes 05 secondes » documentaire de création
"À l'extérieur un autre cirque d'hiver" vidéo expérimental
"Surmenage par les rêves" documentaire expérimental
"Une pointe de noir dans du Yellow", portrait d'artiste sur Guy Jungblut, réalisé avec Clément Maquet
"Hôtel des Haricots", documentaire expérimental sur le milieu carcéral, réalisé avec Clément Maquet
"Anamnèse", Installation vidéoEXPOSITIONS
2006
"Media 10/10", Festival du Court-métrage de la Communauté française, Maison de la Culture de la Province de Namur, Namur, Belgique.
Exposition organisée par les étudiants de vidéographie, L'escalier, Liège, Belgique
"Regards sur les places du centre", Documentaire de création, Liège, Belgique.
Intervention et projection dans le cadre d'une journée thématique sur l'art vidéo et les nouveaux médias, Académie des Beaux arts, Sarrebruck, Allemagne.
Les Coteaux( nocturne projection)
esch sue alzette octobre rouge2005
"L'Aca s'exporte" projections de travaux d'étudiants de l'option vidéographie, Académie des Beaux Arts, L'an vert, Liège, Belgique.
"Digestion, mémoire et transmission", Académie des Beaux Arts, Musée d'Art moderne et d'art contemporain, Liège, Belgique.
"Tire ton plan" projection organisée par l'Académie des Beaux Arts et L'ULG, Académie des Beaux Arts, Université de liège, Liège, Belgique.
"La prison c'est notre affaire à tous", commande de Jean Marie Aubier, Œuvres de Marie Odile Candas-Salmon, Clément Maquet et Joachim Del Puppo, Musée d'Art moderne et d'art contemporain, Liège, BelgiqueMa première intention fut l'exploitation intentionnelle des avantages et des inconvénients du numérique. Ces recherches furent avant tout de l'expérimentation technique et plastique, sonore et visuelle autour de la numérisation de l'information. Je désirais me prouver que le numérique à son charme au même titre que le cinéma ou la lanterne magique.
Mes recherches débutèrent avec un mot : La pixellisation. Ce qui sous-entend le support.
Support en pleine croissance (lié à la compression), en expansion, on peut même parler de révolution numérique. La technologie numérique apporte avec elle un champ conceptuel, mais certaines de ses dispositions on été préfiguré par les système d'images précédentes. En particulier le système vidéographique. L'enthousiasme pour cette nouveauté se dirige vers le système d'encodage informatique, l'enregistrement, l'archivage et qui sembleraient -a priori- ne subir aucune voire très peu de pertes d'information. Il semblera déjà s'imposer comme support de prédilection assurant la pérennité pour l'archivage d'œuvres d'art, du cinéma, de la musique et de la culture. Le numérique aurait-il trouvé la solution finale à cette tenace question de la mémoire, de la mémorisation et de la conservation de l'information ?
Certaines coupures durant le métrage sont apparentes, mais il ne s'agit pas de remontage car aucune image n'y figure…
Elles proposent une continuité sonore ou visuelle, dans un autre espace, un autre lieu. Ces coupures incitent le spectateur à se déplacer là où "il semble se passer quelque chose", où la lumière le guide, où le son se fait entendre.
Faisant partie intégrante du montage, elles développent un aspect probant du fragment et de l'oubli.
Jenny DONNAY
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licenciée en peinture, 2006.EXPOSITIONS
2006
Exposition, Le Parc, Liège, Belgique
Performance au Centre culturel de Chénée, Belgique.
Exposition collective, ANA, Grandgagniage, Belgique.
Exposition collective de l'Académie des Beaux-Arts de Liège, Batifix, Belgique.2005
Exposition, Galerie Entrepôt ANA, Belgique.2004
Exposition collective sur le thème du "rien", Pub 200, Liège, Belgique.
Exposition, Galerie le Laboratoire "Corp Accord", Belgique.2003
Fresques pour le Centre culturel d'Engis "Y a pas de lézart", Belgique.2002
Inauguration de " BHS-vision-visu-sud.com", Belgique.
Exposition, Galerie le Laboratoire "Arte Femina", Belgique.2001
Exposition, Pub 200, Liège, Belgique.Benjamin GROVEN
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licencié en arts plastiques, vidéographie et représentation de l'espace, 2005EXPOSITIONS
2005
"L'Aca s'exporte" projections de travaux d'étudiants de l'option vidéographie, Académie Royal des Beaux Arts, L'an vert, Liège, BelgiqueFrançoise HARDY
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licenciée en peinture chevalet, 2006.EXPOSITONS
Paris-Brest, Belgique.
Restaurant Amour, Maracas et Salami ; Reliure Dorure, Belgique.
48ème Exposition - Groupement Européen des Artistes des Ardennes et de l'Eifel , Abbaye de Prûm, Allemagne.
Galerie Moulin du Brouskay, Belgique.
Exposition avec l'Académie des Beaux-Arts, Retinne, Belgique.
Concours "Artistes - Homme, Femme politique … de la Province de Liège", 2ème prix, Belgique.
Exposition de peintures, sculptures et de photographies, Presbytère de Glons - ASBL Reflet, Belgique.
Exposition avec l'Académie des Beaux-Arts, Région Wallonne, Belgique.
Exposition de peintures et sculptures &endash; Journées du Patrimoine, Presbytère de Wonck, Belgique.
Galerie Moulin du Brouskay, Belgique.Anne-Cécile LAMBERT
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licenciée en peinture, 2006.EXPOSITIONS
2006
Exposition collective, Abbaye de Prüm, Allemagne.
Exposition, Galerie "Extrapole", Liège, Belgique.
Exposition collective, Centre culturel, Arlon, Belgique.
Exposition, Café "Le Capuccino", Liège, Belgique.
Exposition collective, Abbaye de Forest, Bruxelles, Belgique.
Exposition collective, Centre culturel, Heurre, Belgique.
Exposition collective, Galerie "Jean Neuville", La Roche-en-Ardennes, Belgique.Jean-Louis MICHA
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licencié en Arts plastiques, visuels et de l'espace, 2005.Stage sous l'égide de Patrick Corillon.
Membre du jury de fin d'année, section Bande dessinée, Académie des Beaux-Arts de Liège.
Maître-assistant en éducation plastique, Institut Supérieur Sainte-Croix.
Titulaire d'un atelier de dessin, Ateliers d'Art contemporain, Liège (2005-2006 ; 2006-2007)EXPOSITIONS
Exposition collective, Le Comptoir du Livre, Liège, Belgique.
Exposition collective, Festival de la B.D., Liège, Belgique.
Exposition, Technifutur, Liège, Belgique.2005
Exposition collective, Venta, Liège, Belgique.
Lauréat du Prix Capitaine Marie.
Lauréat du Prix de la Fondation Horlait-Dapsens.
Sélectionné pour la Biennale Georges Collignon, Musée d'Art moderne et d'Art contemporain (MAMAC), Liège, Belgique.
Exposition, Espace VENTA, Liège, Belgique.
Exposition collective, Musée de la Vie Wallonne - Le Hangar &endash; Espace VENTA - A.A.C. - …, Liège, Belgique.
Caroline VANDORMAEL
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licenciée en Arts plastiques, visuels et de l'espace, option peinture monumentale, 2006.Voyage en Colombie à la rencontre de chamans et d'artistes contemporains.
Installation dans les caves de l'Espace Brasseurs à Liège.EXPOSITIONS ET INTERVENTIONS ARTISTIQUES
Réalisation d'une fresque murale, Chachagui, Colombie.
Exposition collective au Batifix, Fléron, Belgique.
Peinture collective dans le cadre d'un projet chamanique, Oppoeteren, Belgique.
Espace Wallonie, Liège, Belgique.Marie ZOLAMIAN
Académie des Beaux-Arts de Liège.
Licenciée en recherches picturales et tridimensionnelles, 2005.EXPOSITIONS
2006
Exposition collective, Dusseldorf, Allemagne.
Exposition, Centre culturel de Marchin, Belgique.
"Du livre à l'objet, de l'objet au livre", Comptoir du Livre, Liège, Belgique.
"Ravelissimo", Liège, Belgique.
Coopération avec Suchan Kinoshita - Exposition "Secret agenda", dans le cadre du Festival "Planet Gender", Hedah, Maastricht, Pays-Bas.2005
Exposition avec Emilio Lopez-Menchero, Galerie Nadja Vilenne, Belgique.
Symposium de Peinture, Engreux - Exposition collective, Engreux
Centre wallon d'Art contemporain "La Châtaigneraie", Flémalle, Belgique.
- "Kokabolana - Les collections africaines de l'Universite de Liege"[ Voir le détail ]
Du 21 janvier au 11 mars 2007
"Kokabolana", "échange" en lingala, est le premier volet d'une réflexion sur les relations culturelles et artistiques entre Afrique et Europe.
A l'heure où les arts premiers retiennent l'attention de l'Europe, paradoxalement l'Europe referme frileusement ses frontières devant le flux migratoire africain. Le Centre wallon d'Art contemporain propose d'aller à la rencontre de la création contemporaine africaine au travers d'expositions, de conférences, de rencontres, de collaborations culturelles.
Un ouvrage, « Léopoldville-Liège, Liège- Kinshasa », édité à cette occasion rassemble une série de textes, de réflexions ainsi qu'un catalogue raisonné de la collection d'art africain de l'Université de Liège.
- "A long way to heaven"[ Voir le détail ]
Du 24 mars au 22 avril 2009
Christelle Chevallerau
Marie Cocquerelle
Gérald Deflandre
Anna-Paola Dominguès
Bin Dong
Stephanie Douai
Han-Jong Kim
Karine Labrunie
Jin Lee
Hao Li
Jee Youn Lim
Sebastien Marc
Sandro Morillon
Etienne Rivière
Emilien Sarot
Julie Thoilliez
William Van Straten
Liang Wang
Yang Wang
Saison après saison, le Centre wallon d’Art contemporain confirme sa vocation de lieu de promotion pour les jeunes artistes, et sa volonté de créer un lieu de rencontre, de découverte et de sensibilisation.
En prolongement aux volets « De l’Académie à La Châtaigneraie », vitrine des travaux d’étudiants issus de l’Académie des Beaux-arts de Liège (2004, 2006), le Centre wallon d’Art contemporain ouvre ses portes à l’Ecole Supérieure des Beaux-arts de Valenciennes.
Une étroite collaboration est née de cette invitation où les artistes et théoriciens intervenants à l’Ecole (Pierre Carlier, Catherine Legallais, Chritl Lidl, Johan Muyle, Michel Paysant) et les directions respectives se sont investis pour dévoiler ensemble le travail accompli par leurs étudiants.
Depuis octobre 2006, les jeunes artistes se sont régulièrement réunis et ont fait part les uns aux autres de l’avancement de leur recherche. Le résultat de ces mois de travail se retrouve dans le regard, la lecture, l’analyse et la formulation du monde qu’ils nous proposent ici…Alongwaytoheaven.
Le désir n’est pas de montrer « un peu de tout », le choix est à l’image de l’apprentissage pratiqué à l’Ecole de Valenciennes car l’objectif est de promouvoir un propos personnel en s’inquiétant d’une dimension plastique qui convienne plutôt que de privilégier l’apprentissage d’un média unique. Les questions abordées sont multiples et diverses à la mesure de leurs préoccupations et de leurs origines culturelles… et s’expriment sous forme de sculptures, d’installations, de la peinture à la vidéo et de la photo à la performance.
Des photos de nuit de jardins d’enfants sans enfants, des icônes anonymes et publiques évanescentes, une vidéo en quête de compréhension de l’(a)normalité, une installation poétique d’images et d’objets qui questionne nos origines, une réponse sous forme de leurres, à des désirs de fashion victim, une vidéo « cryptée » qui nous renvoie à l’abstraction de l’image télévisuelle, un autoportrait vidéographique, un tableau vivant qui par la musique asiatique de restaurant caricature notre vision tronquée de l’Orient, des photographies qui confrontent l’habitat d’une « zone » à celui d’une petite bourgeoise de province du Nord de la France, un empilement de portraits chinois, des images numériques sous forme de rébus de mots et d’images, des sculptures – objets supports à des interprétations fantasmagoriques, des dessins – collages qui écrivent avec des cheveux notre relation à l’Espace, une vidéo qui dévoile avec pudeur les désirs d’une petite fille, un colis cadeau de mouchoirs qui évoque la tristesse de l’absence, une peinture de la vie quotidienne, une barrière dont le métal se fait lumière, l’image d’une pluie discrète qui se projette sur le mur et les photos de jeunes couples surpris à Berlin, sont quelques-unes des œuvres qui nous sont données à voir.
- "A Sentimental Journey"[ Voir le détail ]
Du 24 avril au 23 mai 2010
Vernissage le vendredi 23 avril 2010 à 19h0
Fabrice SAMYN (peinture)
Annabelle GUETATRA (dessin)
Maxime BRYGO (photographie)
Aurore DA MAS (photographie)
Bernard CROMPHOUT (photographie)
Frédéric DUMOULIN (peinture)
Pierre-Pol LECOUTURIER (sculpture)
Sandrine MORGANTE (dessin)
David DE BEYTER (photographie)On sait à quel point les premières années qui suivent la sortie des études est une étape essentielle pour les jeunes artistes. Ainsi, le Centre wallon d’art contemporain - La Châtaigneraie vous invite à venir découvrir les travaux de plasticiens, photographes, peintres…sortis de la Cambre entre 2004 et 2009.
Depuis 2004, La Cambre organise une manifestation intitulée « Coups de cœur », qui rassemble des artistes sélectionnés par l’association des Amis de La Cambre. Parmi ceux-ci, 3 lauréats sont récompensés chaque année.
En redécouvrant l’ensemble de ces « coups de cœur », La Châtaigneraie a effectuée une sélection représentative de ces talents, plasticiens pour la plupart d’entre eux.
Le titre « A Sentimental Journey » évoque à la fois la nostalgie des années de cours mais aussi le caractère « romantique » de La Châtaigneraie...
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- "Medium... Post... Mortem..."[ Voir le détail ]
Du 05 mai au 03 juin 2007
14 artistes polonais :
Miroslaw Balka, Jan Berdyszak, Bogna Burska, Jozef Bury, Marek Glinkowski, Izabella Gustowska, Grzegorz Klaman, Konrad Kuzyszyn, Dominik Lejman, Zbigniew Libera, Lech Majewski, Krystyna Piotrowska, Tomasz Struk, Artur Tajber
Commissaire de l'exposition : Roman LEWANDOWSKI
Aucune photo au diaporama
- Marc Ferrante - "Jeux de Mains"[ Voir le détail ]
Du 06 mars au 04 avril 2010.
Vernissage le vendredi 5 mars 2010 à 18h30.
Et si la radiographie ne poursuivait pas que des fins médicales, si cette imagerie si particulière pouvait également signifier, interpeller, stimuler l’imaginaire comme le ferait… une œuvre d’art ? C’est le pari de Marc Ferrante qui, depuis 2005, fait parler les mains à travers le filtre des rayons X. Un drôle de jeu entre sens et technologie.
L’artiste strasbourgeois Marc Ferrante fait escale à La Châtaigneraie pour y présenter « Jeux de mains… », un projet rassemblant près de 90 radiographies de mains présentées dans des boîtiers inox rétro-éclairés. Cette série de clichés a été réalisée avec la complicité de radiologues, de marionnettistes, de magiciens ou encore d’interprètes en langues des signes.
A travers cette démarche originale, l’artiste a tenté de redéfinir la radiographie pour voir s’il nous est encore possible d’habiter cette imagerie, au-delà de son aspect purement médical, et de mettre à l’épreuve l’imaginaire qu’elle convoque à travers son dispositif technique, son mode de présentation, son histoire même… Pour ce faire, Marc Ferrante n’a pas hésité à recourir à la mise en scène et aux trucages réalisés au cours même des prises de vue : une forme créative de prestidigitation maniant savamment la suggestion et le mystère, l’apparence et la réalité, le dévoilement et le masque. Résultat : une exposition où art et technologie se rejoignent pour donner naissance à la magie du sens…
« C’est étrange quand on y pense : la main prend, touche, caresse, exprime ; la radiographie au contraire est un écran qui garde l’être à distance de lui-même pour que le médecin prenne en charge son patient. D’ailleurs la radio ne montre dans les faits qu’une image très partielle de vous-même. Elle réalise le miracle de la transparence en dévoilant votre anatomie, mais elle masque votre personne dans sa complexité : elle évacue complètement votre peau et tout ce qui constitue par ailleurs votre personne, votre vie, ce que vous éprouvez… Au fond, si la radiographie parvient si bien à modifier votre présence ou celle de votre main, pourquoi ne serait-elle pas en mesure de révéler nos manies ou la recherche expressive d’un geste… et qui sait, de dévoiler quelques secrets de polichinelles ! J’ai donc adapté directement sur la table du radiologue quelques très vieux tours de passe-passe avec la complicité de plusieurs artistes de la main pour confronter cette imagerie à ce qui fait l’opacité d’un être, autrement dit à ce que les rayons X occultent habituellement : l’ombre, le reflet, la peau ou l’empreinte… Histoire de faire mentir ces vues de l’esprit et de voir si la radiographie peut encore dire quelque chose de plus sur nous, que ce qu’elle montre habituellement… »
(Marc Ferrante)
Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la Biennale Internationale de la Photographie et des Arts Visuels de Liège (BIP2010) et bénéficie du soutien de l’Ambassade de France en Belgique.
Dans le cadre des relations bilatérales qui lient la Communauté française à la France.
- "Jules Wabbes" - Les rythmes d'une edition[ Voir le détail ]
Vernissage le vendredi 08 octobre 2010 à partir de 18h30.
Exposition accessible du 09 octobre au 07 novembre 2010.
Ouvert de 14h00 à 18h00
Fermé les lundis, jeudis et jours fériés.
Entrée libre.
Jules Wabbes est sans conteste le représentant du design belge des années 60’ et 70’. La Châtaigneraie présente le mobilier du maître dans le contexte artistique de son époque. Regard sur des créations dont la prestigieuse société Bulo vient juste de décider la reprise de la production et de la diffusion.
La Châtaigneraie s’associe à la Société Bulo pour célébrer une véritable renaissance : celle de l’œuvre de Jules Wabbes, disparu il y a un peu plus de 30 ans. Le mobilier de ce grand designer belge sera présenté dans le contexte de l’époque où il a vu le jour : musique et œuvres d’art des années 60’ et 70’ signées par des artistes qui furent proches du créateur, comme Pol Bury, Bram Bogaer, Serge Vandercam, Louis Van Lint, Antoine Mortier ou encore Georges Carrey. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir des meubles de légende comme la table Gérard Philippe, la table ronde à pan coupé ou encore la chaise Louise. Une œuvre faite d’équilibre et de sobriété, qui place l’humain au centre de sa démarche et non l’ego de son créateur.
D’abord photographe, Jules Wabbes s’installe, après la Seconde Guerre mondiale, comme antiquaire et décorateur. Son sens des volumes et de l’occupation de l’espace lui valent rapidement la confiance de commanditaires de marque. Ainsi, dans les années 50’, la Sabena lui confie l’aménagement intérieur de ses avions DC6C et DC7B, en collaboration directe avec le constructeur californien Douglas. Il aménage également le pavillon international de la Science à l’Exposition universelle de Bruxelles, mais aussi l’appartement du couple royal belge sur le bateau Godetia et les locaux du Crédit Communal et de la Générale de Banque. Le Foreign Office américain lui accorde aussi sa confiance pour ses ambassades à La Haye, à Rabbat ou encore à Dakar.
Amoureux des belles matières, il créé également ses propres meubles, en autodidacte éclairé. Là encore, le succès est au rendez-vous. Pour assurer une production régulière et une meilleure diffusion de ses modèles de plus en plus demandés, il fonde en 1957 Le Mobilier Universel, société d’édition. Ses tables, bureaux et bibliothèques en bois de bout d’essences exotiques assemblés par collage deviennent très vite sa marque de fabrique. Jules Wabbes, dans les années 60’ et 70’, s’impose comme une véritable référence. A la fin de sa vie, il devient professeur à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles.
Ses meubles originaux atteignent aujourd’hui sur le marché de l’antiquité des prix extrêmement élevés. Pas étonnant que des faux circulent ou de pales copies. Heureusement, en 2010, la solution est trouvée. Marie Wabbes, son épouse, s’allie à la prestigieuse Société Bulo pour récupérer les droits sur la société Mobilier Universel et pour lancer une vase campagne de réédition des créations Jules Wabbes, dans le respect scrupuleux de l’œuvre du maître cette fois… Une belle victoire pour l’art et le design belges, qu’il convenait de fêter dignement : ce sera chose faite à la Châtaigneraie, dès le 8 octobre prochain…
- "Marie Zolamian"[ Voir le détail ]
Vernissage le 04 février 2011 à 18h30.
Du 05 février au 20 mars 2011.
Des sacs de sable devant l’Hôtel communal de Flémalle transformé en camp retranché, une atmosphère de guerre… Les passants qui arpentaient la Grand’Route ne savaient quoi penser cet automne, pour le plus grand bonheur de Marie Zolamian, l’artiste responsable de la mise en scène. Retour sur une expérience culturelle unique et l’occasion aussi de découvrir d’autres œuvres, plus intimes cette fois…
Marie Zolamian, oui, c’est elle ! C’est elle qui, cet automne, a pris possession de l’Hôtel communal de Flémalle, qui l’a transformé en lieu de résistance symbolique de la citoyenneté et de la liberté en empilant des sacs de sable devant son porche d’entrée... Une métamorphose qui n’a bien évidemment laissé personne indifférent. Stupeur des passants, coups de fils incrédules ou réprobateurs à l’Administration communale, sourires amusés souvent mêlés d’inquiétude, l’installation de l’artiste a suscité d’abord un gentil scandale. Puis les Flémallois se sont approchés, ont posé des questions, se sont posé des questions, ont ouvert leur cœur à une démarche artistique particulièrement interpellante.
Surprise, réticence puis réflexion voire adhésion, tel était sans doute le mouvement que souhaitaient imprimer à nos consciences les organisateurs de « Aux Arts etc. », en proposant à 16 artistes de revisiter les hôtels de ville de 16 communes liégeoises, hauts lieux de citoyenneté s’il en est. Une opération initiée par Paul-Emile Mottard, Député Permanent de la Province de Liège… A Flémalle, la mission fut donc pleinement remplie par Marie Zolamian, une artiste mêlant une sensibilité délicate à un propos puissant. C’est que cette frêle jeune femme d’origine arménienne, née à Beyrouth en 1975, porte en elle une véritable force issue de ses exils, choisis ou pas, de ses traumatismes mais aussi de sa volonté résolument tournée vers l’avenir...
Ce mélange de sensibilité et de force ne pouvait que séduire les Flémallois, et plus qu’une performance artistique, le passage de Marie Zolamian dans la commune s’est vite transformé en une véritable rencontre. Un événement culturel sur lesquel La Châtaigneraie a souhaité revenir, en proposant à cette artiste de déposer ses valises dans ses salles. Objectif : dévoiler avec elle au public le travail préparatoire de son installation mémorable devant l’hôtel communal, le cheminement de ses recherches et de ses rencontres flémalloises.
L’occasion également de pousser plus loin la découverte, et de mettre en lumière un autre pan de l’œuvre de Marie Zolamian, plus intime celui-là, moins spectaculaire mais tout aussi riche et significatif. Il y a ces treize petites peintures à l’huile sur toiles libres, vraies-fausses photographies où une famille factice prend la même pose devant des paysages et des environnements différents : « Nous partout », c’est le titre de cette sorte d’album souvenir d’un « nous » imaginaire. Imaginaires encore ces pièces d’une maison improbable, dessinées ou plutôt esquissées comme sorties d’une mémoire imparfaite.
Marie Zolamian à la Châtaigneraie, c’est une exposition placée sous le signe de la rencontre et de la trace, deux notions si essentielles à l’humanité, mais dont seuls les exilés, au fond, peuvent pleinement mesurer l’importance et la fragilité. C’est aussi la chance de découvrir l’univers singulier d’une artiste délicate et généreuse, intrinsèquement accessible…
- "Piece par piece" - Ecole superieure d'Art et de Design de Valenciennes[ Voir le détail ]
Vernissage le 08 avril à 18h30.
«Pièce par pièce» est une exposition de travaux d’étudiants de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Valenciennes (France) proposée par Philippe Bazin, Jean-Pierre Husquinet et Michel Paysant.
Dix-huit étudiants de sections et d’années différentes investissent ainsi pendant un mois les espaces du Centre Wallon d’Art Contemporain de Flémalle.
Dans un contexte à la fois domestique et publique, et au travers de thèmes aussi divers que l’absence, l’identité, le corps, le territoire, le quotidien, le processus artistique ou encore le télescopage entre culture et tradition … ils vont repenser et mettre en scène leur diversité.
Qu’elle soit d’identité, oeuvre d’art ou composante d’une maison, ‘pièce’ est ici à entendre comme élément d’une mécanique collective. Une mécanique artistique au service de la multitude de leurs approches plastiques et de leurs préoccupations.
Dessins, photographies, peintures, vidéos, sons, installations… se côtoient et dialoguent pour tenter – pièce par pièce – de reconstruire poétiquement le monde.Clémence d’Amalric / Han Bing / Alix Brassart / Sophie Canu / Ka Ae Cha / Marion Chopin / Laurie Dasnois / Antoine Dufeutrel / Wiame Haddad / Maximilien Hauchecorne / Mélanie Lefebvre / Pauline Le Pichon / Pauline Lhotel / Emmanuel Prin / Axel Urbain / Axel van der Waal / Mathilde Warin / Seok Won Yun.
Entrée libre.
Expo accessible de 14h à 18h, sauf le mardi de 14h à 17h.
Fermé le lundi, jeudi et jours fériés.
- "L'Art de l'Irrévérence!" (Strasbourg)[ Voir le détail ]
Du 04 février au 13 mars 2012 - vernissage le 03 février 2012
Espace Apollonia - European Art Exchanges à StrasbourgAprès le succès de l'exposition à Paris et à Liège, c'est Strasbourg qui accueille ces artistes liégeois!
Dans une joyeuse mêlée intergénérationnelle, présentation d’installations, de vidéos, de photographies, de peintures et sculptures de : Michel Antaki - Roland Breucker - Dominique Castronovo et Bernard Secondini - Jacques Charlier - Ronald Dagonnier - Messieurs Delmotte - Eric Duyckaerts - Laurent Impeduglia - Pierre Kroll - Sophie Langohr - Jacques Lizène - Capitaine Lonchamps - Thomas Mazzarella - Werner Moron - Benjamin Monti - Johan Muyle - Jacques Louis Nyst - Phil - Pol Pierart - André Stas - Marie Zolamian.
Commissaires : Marie-Hélène Joiret, directrice du Centre wallon d’art contemporain La Châtaigneraie à Flémalle, et Alain Delaunois, journaliste et critique d’art.
Exposition réalisée par le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, en collaboration avec le Centre wallon d’art contemporain La Châtaigneraie à Flémalle (Liège). Avec le soutien de la Province de Liège.
Apollonia European Art Exchanges
12, rue du Faubourg de Pierre - 67000 Strasbourg / France
+33 (0)9 53 40 37 34 - apollonia@apollonia-art-exchanges.com
- "L'Art de l'Irrévérence!" (Paris)[ Voir le détail ]
Du 19 mars au 29 mai 2011.
Au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris (127-129, rue Saint-Martin - 75004 Paris).
Volontiers frondeurs et insolents, les habitants du Pays de Liège - autrefois territoire principautaire disposant d’une autonomie politique, aujourd’hui province intégrée à la Wallonie et à Bruxelles - cultivent de longue date une forme d’humeur rosse. Elle s’apparente tantôt à l’humour noir ou macabre, tantôt à l’humour vache, étant entendu que l’humour est souvent, comme on sait, la politesse du désespoir. A Liège et dans ses marches - et dans ses marges aussi -, les traits d’esprit sont parfois caustiques, comme la soude, et font des trous. A Liège, la plus latine des cités du Nord, l’autodérision est spontanée, et mousse comme une brève de comptoir. Cette autodérision a toujours servi d’antidote naturel à la mégalomanie des puissants comme à la morosité des périodes de déclin économique. L’irrévérence a souvent été du dernier radeau où l’on cause, lorsque les artistes liégeois, au gré des circonstances historiques, furent mis au défi de ne plus être principautaires, sans pour autant devenir provinciaux.
Irrévérence, insolence, impertinence, dérision… Des nuances entre les mots et les attitudes, certes, mais un même état d’esprit, qui s’illustre - sans exclusive, mais sans souci d’exhaustivité non plus - dans cette exposition, proposant un regard décalé sur le monde et ceux qui le gouvernent, sur les humains nos semblables, sur les grandes et petites représentations de la vie. Il serait faux de considérer cet état d’esprit comme une forme d’expression univoque, aux contours bien définis, au cadre délimité par le bon ou le mauvais goût, la fine ironie ou la grossièreté, le propos farfelu ou le délire agressif. Ce serait ne percevoir qu’une partie du propos, si on ne devait le tenir que pour la nécessaire soupape de secours ou une échappatoire commode aux situations trop tendues traversant une société. Diderot le disait déjà, l’éclat de rire n’est pas qu’un simple soulagement sonore. Il est l’instrument d’un bousculement de l’ordre établi, réveille les désirs de rupture à l’égard des puissants, et il convient de rappeler que sa pratique relève du désordre social, larvé ou assumé. Mais une pratique qui elle-même se trouve dévaluée, privée de ce sens premier, lorsqu’elle est aux mains du divertissement télévisuel ou du discours publicitaire.
Dominique Païni, commissaire de l’exposition A.B.C. présentée récemment au Fresnoy, et fin connaisseur de la création artistique contemporaine en terre liégeoise, rappelait à juste titre que cette Belgique toujours au bord de l’implosion, bénéficiait d’une incroyable vitalité artistique, « s’adossant à une tradition d’impertinence et de provocations ». Réunies sous la bannière de l’irrévérence, les formes de cette impertinence dans cette exposition sont donc multiples. Elles rassemblent tout autant l’art d’attitude, la performance et ses déclinaisons vidéos (Jacques Lizène, Eric Duyckaerts, Messieurs Delmotte), le dessin de presse incendiaire ou corrosif (Pierre Kroll, Phil), la peinture née du « street art », des « comics », de la BD alternative (Laurent Impeduglia, Benjamin Monti, Thomas Mazarella), les installations aux propos dérangeants associant technologies et matériaux recyclés (Johan Muyle, Ronald Dagonnier), le jeu de mots plastique et le trait d’esprit visuel (Jacques Charlier, Roland Breucker, André Stas, Pol Pierart), la relecture poétique, boulimique ou désinvolte de notre imagerie quotidienne (Jacques-Louis Nyst, Dominique Castronovo & Bernard Secondini, Sophie Langhor) ou encore l’expression de singularités particulières (Capitaine Lonchamps, Werner Moron, Marie Zolamian).
Dans une joyeuse cavalerie intergénérationnelle, qui mélange les méthodes, les disciplines, et les arts dits majeurs ou mineurs, on trouvera donc réunis au sein de l’exposition des figures artistiques reconnues et d’autres qui ne le sont pas (encore) assez, des (p)artisans de la ligne brisée et du ricochet, des artificiers redoutables et d’angéliques tirailleurs - Liège, ville d’armes, de Curtius à la Fabrique Nationale -, toujours prêts à livrer bataille pour se rapprocher ainsi des mots de La Boétie : « Soyez résolus de ne plus servir, et vous voilà libres ».
Un ouvrage abondamment illustré, sous la forme d’un abécédaire, constitue l’indispensable complément de l’exposition. On retrouvera dans cet opuscule mis en forme par Yellow Now la vingtaine d’artistes exposés. Mais on y croisera aussi, sous la plume des meilleurs exégètes, d’autres figures-clefs, de la littérature, de la création vidéo, et du cinéma au Pays de Liège. Et on pourra y lire encore quelques propos distanciés et autres considérations sur la persistance inexpliquée de l’irrévérence dans les mœurs locales.
Alain Delaunois
Commissaires : Marie-Hélène Joiret, directrice du Centre wallon d’art contemporain La Châtaigneraie à Flémalle, et Alain Delaunois, journaliste et critique d’art.
Exposition réalisée par le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, en collaboration avec le Centre wallon d’art contemporain La Châtaigneraie à Flémalle (Liège). Avec le soutien de la Province de Liège.
- "Morceaux choisis" - Oeuvres de la collection Vandenhove[ Voir le détail ]
Vernissage le 20 mai à 18h30.
Du 21 mai au 17 juillet 2011.
L’appellation d’ « Ami des Arts » prend tout son sens chez un homme comme Charles Vandenhove. Cet architecte liégeois de renom entretient en effet une relation extrêmement complice et intime avec les arts plastiques. En témoigne une collection exceptionnelle sur laquelle le Centre wallon d’Art contemporain se propose de lever le voile…
Artistes représentés lors de cette exposition : Pierre Alechinsky, Charlotte Beaudry, Christian Boltanski, Jacques Charlier, Patrick Corillon, Jo Delahaut, Christian Dotremont, Gilbert Fastenaekens, Stanley William Hayter, François Hers, Loïc Le Groumellec, Jacques Lizène, Henri Michaux, André Romus, Antoni Tàpies, Luc Tuymans, Raoul Ubac, Dan Van Severen, Andy Warhol, Marthe Wéry, Léon Wuidar.Entrée libre.
Expo accessible de 14h à 18h, sauf le mardi de 14h à 17h.
Fermé le lundi, jeudi et jours fériés.A noter : A l’occasion de cette exposition, le Centre wallon d’Art contemporain coédite une publication avec les Editions Yellow Now. Il s’agit d’une interview de Charles Vandenhove par Pierre Henrion. Cette publication sera disponible à la Châtaigneraie durant l’exposition. Morceaux choisis. Œuvres de la collection Vandenhove, Editions Yellow Now, Crisnée, 2011, ISBN 978-2-87340-289-1 (infos : www.yellownow.be).
- Yves Buffalo[ Voir le détail ]
Du 15 au 23 octobre 2011.
Flémallois, né à Ougrée en 1971, Yves Buffalo est autodidacte. Enfin presque. Il a suivi de nombreux stages de recherches picturales et plastiques mais aussi de croquis à l'Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège et à l’Académie de Libramont. Il a été l'élève du peintre Jean-Pierre Ransonnet avec qui il partage la passion de la peinture et un amour de la nature. Ce dernier accrochera ses toiles au cimaises de La Châtaigneraie à la suite de l'exposition d'Yves Buffalo (du 28 octobre au 11 décembre 2011).
Peu soucieux de diffuser son oeuvre, Yves Buffalo compte deux expositions personnelles, à la Galerie Orphéu et à l'Espace « L’Echappée Belle » à Liège. Il a aussi participé à quelques expositions collectives : « Boule de neige » au Centre culturel de Huy (où il est d'ailleurs lauréat du concours) et « Made in Flémalle » à La Châtaigneraie. En ce mois d'octobre, vous aurez l'occasion de découvrir cet artiste trop discret pour sa troisième exposition personnelle.
Son travail s’élabore autour de souvenirs d’enfance, de paysages, de vieilles photos, de dessins animés, de films, de la réalité d’hier et d’aujourd’hui et du monde qui l'entoure. A travers ses œuvres, le peintre essaie de comprendre le sens de la vie, le comportement de l’être humain et l’utilité de l’homme sur terre : « J’ai très vite pensé que notre société était assez médiocre, confie-t-il. Je me suis toujours dit que l’on pouvait mieux faire. Mais tout ça est tellement complexe et dépendant d’une multitude de paramètres, que j’en suis venu à me dire et écrire que ‘Je peins parce que je ne suis pas Superman’ ! C’est peut-être pour ça qu’au premier regard mon travail est très coloré et joyeux. J’ai envie de recréer un monde moins brutal, moins difficile, plus enfantin peut-être. Derrière chaque dessin ou peinture, il y a une histoire, il y a une question. Il y a beaucoup de nostalgie dans mon travail, une espèce de temps regretté ».
Un autre aspect de son travail porte sur la structure visuelle, l'organisation des couleurs et des formes. Il travaille sur des structures croisées, réalise des formes, des traits, des lignes qui s'entrelacent et qu'il nomme "craboudjas". Par ses travaux, il tente d'être le plus spontané possible, aussi bien dans le trait que dans la couleur. Mais s'ensuit évidemment une recherche sur l'équilibre entre ces divers éléments : « Il y a une chose à retenir, nous explique-t-il, et à essayer d'appliquer, c'est d'être libre. Très difficile dans la vie et accessible dans la pratique artistique. Quand on est face à la surface blanche, on peut faire ce que l'on veut, des traits, des taches, des formes... Des ‘craboudjas’. On est comme des enfants, on a une liberté absolue... C'est magnifique. C'est merveilleux la liberté. ».
Un peintre de la liberté retrouvée, pour ne pas dire de l’espoir, à découvrir durant une bonne semaine au Centre wallon d’Art contemporain « La Châtaigneraie »…
- " Y'a pas d'lézarts - De l'aube au crépuscule" - Jean-Pierre Husquinet[ Voir le détail ]
Du 08 octobre au 30 octobre 2011 dans le Parc communal de l'Administration de Flémalle (Grand' Route, 287 - 4400 Flémalle).
A l’occasion de cette 5ème édition de « Y’a pas de lézarts », la province de Liège a opté pour le thème « De l’Aube au Crépuscule ». Ainsi, à Flémalle, l’exposition se déroulera dans le Parc Communal de l’Administration. Pour cette édition, Jean-Pierre Husquinet réalisera une installation sur le thème « De l’aube au crépuscule » qui mêlera fibre optique, eau, miroir, marbre, métal ou encore cordages en nylon.
Exposition en libre accès.
- "L'Art de l'Irrévérence!" (Liege))[ Voir le détail ]
Du 29 juin au 29 août 2011 - Espace Saint Antoine - Musée e la VIe wallonne - Liège
Antaki Michel - Breucker Roland - Castronovo Dominique et Secondini Bernard - Charlier Jacques - Dagonnier Ronald - Messieurs Delmotte -Duyckaerts Eric - Impeduglia Laurent - Kroll Pierre - Langhor Sophie - Lizène Jacques - Capitaine Lonchamps - Mazzarella Thomas - Moron Werner - Monti Benjamin - Muyle Johan - Nyst Jacques Louis - Phil - Piérart Pol - Stas André - Zolamian Marie
Volontiers frondeurs et insolents, les habitants du Pays de Liège - autrefois territoire principautaire disposant d’une autonomie politique, aujourd’hui province intégrée à la Wallonie et à Bruxelles - cultivent de longue date une forme d’humeur rosse. Elle s’apparente tantôt à l’humour noir ou macabre, tantôt à l’humour vache, étant entendu que l’humour est souvent, comme on sait, la politesse du désespoir. A Liège et dans ses marches - et dans ses marges aussi -, les traits d’esprit sont parfois caustiques, comme la soude, et font des trous. A Liège, la plus latine des cités du Nord, l’autodérision est spontanée, et mousse comme une brève de comptoir. Cette autodérision a toujours servi d’antidote naturel à la mégalomanie des puissants comme à la morosité des périodes de déclin économique. L’irrévérence a souvent été du dernier radeau où l’on cause, lorsque les artistes liégeois, au gré des circonstances historiques, furent mis au défi de ne plus être principautaires, sans pour autant devenir provinciaux.
Irrévérence, insolence, impertinence, dérision… Des nuances entre les mots et les attitudes, certes, mais un même état d’esprit, qui s’illustre - sans exclusive, mais sans souci d’exhaustivité non plus - dans cette exposition, proposant un regard décalé sur le monde et ceux qui le gouvernent, sur les humains nos semblables, sur les grandes et petites représentations de la vie. Il serait faux de considérer cet état d’esprit comme une forme d’expression univoque, aux contours bien définis, au cadre délimité par le bon ou le mauvais goût, la fine ironie ou la grossièreté, le propos farfelu ou le délire agressif. Ce serait ne percevoir qu’une partie du propos, si on ne devait le tenir que pour la nécessaire soupape de secours ou une échappatoire commode aux situations trop tendues traversant une société. Diderot le disait déjà, l’éclat de rire n’est pas qu’un simple soulagement sonore. Il est l’instrument d’un bousculement de l’ordre établi, réveille les désirs de rupture à l’égard des puissants, et il convient de rappeler que sa pratique relève du désordre social, larvé ou assumé. Mais une pratique qui elle-même se trouve dévaluée, privée de ce sens premier, lorsqu’elle est aux mains du divertissement télévisuel ou du discours publicitaire.
Dominique Païni, commissaire de l’exposition A.B.C. présentée récemment au Fresnoy, et fin connaisseur de la création artistique contemporaine en terre liégeoise, rappelait à juste titre que cette Belgique toujours au bord de l’implosion, bénéficiait d’une incroyable vitalité artistique, « s’adossant à une tradition d’impertinence et de provocations ». Réunies sous la bannière de l’irrévérence, les formes de cette impertinence dans cette exposition sont donc multiples. Elles rassemblent tout autant l’art d’attitude, la performance et ses déclinaisons vidéos (Jacques Lizène, Eric Duyckaerts, Messieurs Delmotte), le dessin de presse incendiaire ou corrosif (Pierre Kroll, Phil), la peinture née du « street art », des « comics », de la BD alternative (Laurent Impeduglia, Benjamin Monti, Thomas Mazarella), les installations aux propos dérangeants associant technologies et matériaux recyclés (Johan Muyle, Ronald Dagonnier), le jeu de mots plastique et le trait d’esprit visuel (Jacques Charlier, Roland Breucker, André Stas, Pol Pierart), la relecture poétique, boulimique ou désinvolte de notre imagerie quotidienne (Jacques-Louis Nyst, Dominique Castronovo & Bernard Secondini, Sophie Langhor) ou encore l’expression de singularités particulières (Capitaine Lonchamps, Werner Moron, Marie Zolamian).
Dans une joyeuse cavalerie intergénérationnelle, qui mélange les méthodes, les disciplines, et les arts dits majeurs ou mineurs, on trouvera donc réunis au sein de l’exposition des figures artistiques reconnues et d’autres qui ne le sont pas (encore) assez, des (p)artisans de la ligne brisée et du ricochet, des artificiers redoutables et d’angéliques tirailleurs - Liège, ville d’armes, de Curtius à la Fabrique Nationale -, toujours prêts à livrer bataille pour se rapprocher ainsi des mots de La Boétie : « Soyez résolus de ne plus servir, et vous voilà libres ».
Un ouvrage abondamment illustré, sous la forme d’un abécédaire, constitue l’indispensable complément de l’exposition. On retrouvera dans cet opuscule mis en forme par Yellow Now la vingtaine d’artistes exposés. Mais on y croisera aussi, sous la plume des meilleurs exégètes, d’autres figures-clefs, de la littérature, de la création vidéo, et du cinéma au Pays de Liège. Et on pourra y lire encore quelques propos distanciés et autres considérations sur la persistance inexpliquée de l’irrévérence dans les mœurs locales.
Alain Delaunois
Commissaires : Marie-Hélène Joiret, directrice du Centre wallon d’art contemporain La Châtaigneraie à Flémalle, et Alain Delaunois, journaliste et critique d’art.
Exposition réalisée par le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, en collaboration avec le Centre wallon d’art contemporain La Châtaigneraie à Flémalle (Liège). Avec le soutien de la Province de Liège.
« Le Petit Guide de l’Irrévérence [en Pays de Liège] »
Un ouvrage abondamment illustré, sous la forme d’un abécédaire et qui constitue l’indispensable complément de l’exposition.
Edition Yellow Now, sous la direction d’Alain Delaunois et Marie-Hélène Joiret.
- "e.cités - BUCAREST"[ Voir le détail ]
Du 10 février au 11 mars 2012.
En collaboration avec Apollonia - European Art Exchanges
Accueil d'une exposition organisée par "Apollonia - European art exchanges" à Strasbourg et l'Institut culturel roumain (I.C.R.).
Ce projet tente d’illustrer les tendances actuelles de la création roumaine en photographie, en se focalisant sur la réflexion du contexte urbain d’émergence.
Le projet invite le public à la rencontre d'artistes visuels roumains qui travaillent la photographie. Reconnue comme médium artistique de plein droit dans les années 90, la photographie s’est imposée en Roumanie comme l’un des domaines de création le plus actif. En présentant des visions et des personnalités distinctes, la sélection d’artistes se propose d’offrir un aperçu de la dynamique actuelle de l’art contemporain roumain.Commissaires d'exposition : Irina Cios, Erwin Kessler et Mihai Oroveanu.
L'exposition se divise en trois parties :
- "Multi-pli-cités", commissaire Irina Cios - artistes : Studio Basar, Michele Bressan, Alexandra Croitoru, Iosif Kiraly, Luminitza Liboutet, Andrei Mateescu, Regele Ionescu, Roxana Trestioreanu.
- "Bucarest, l'entre deux guerres" : commissaire Mihai Oroveanu - artistes inconnus.
- "De Manaki, à aujourd'hui", commissaire Erwin kessler - artistes : Michele Bressan, Regele Ionescu, Dan Acostioaei, Lucian Alexe, Signe Chiper-Lillemark, Claudiu Lucaci, Gili Mocanu, Eliza Muresan, Les frères Manaki.
- "Biennale Internationale de la Photographie de Liege"[ Voir le détail ]
Du 25 mars au 06 mai 2012 - vernissage le samedi 24 mars à 18h30
C’est à une double exposition que nous invite la Châtaigneraie, dans le cadre cette huitième Biennale Internationale de la Photographie. La première exposition, intitulée « Amour au pluriel », est le résultat d’une troisième collaboration fructueuse entre le Centre wallon d’Art contemporain et la Fédération des Maisons de Jeunes en Belgique Francophone. Elle associe également le Collectif « Out of Focus », des photographes professionnels particulièrement enthousiastes à l’idée de partager leur savoir-faire… ou leur « savoir-regarder ».
Concrètement, une quinzaine de jeunes Belges issus du Centre des Jeunes La Bicoque à Liège et des Maisons des Jeunes de Saint-Georges et de Florennes ont travaillé plusieurs mois avec les photographes du Collectif "Out of Focus" sur le thème officiel de la Biennale : « Images de l’Amour et Amour de l’Image ». Parallèlement, deux membres du même Collectif, Alice Smeets et Thomas Freteur, ont développé un atelier photo de six mois sur la même thématique à Port-au-Prince, avec cette fois de jeunes Haïtiens. Vous l’aurez compris, l’exposition montre les résultats croisés de ces deux démarches menées dans des contextes radicalement différents. Si l’Amour, comme on le prétend, est universel d'un côté à l'autre de l'Atlantique, il donne pourtant à voir bien des contrastes !
Le Collectif « Out of Focus » sert en fait de fil rouge à cette double exposition, puisqu’il en assure également le second volet, « Adoration » : un autre visage de l’amour, davantage tourné vers le spirituel celui-là. Alice Smeets, Thomas Freteur et leurs collègues Pauline Beugnies, Colin Delfosse et Thomas Vanden Driessche nous proposent donc cinq reportages photographiques et autant de points de vue sur la religion, au sens large du terme, à travers le monde. Une belle occasion de découvrir le travail de ces passionnés du documentaire conçu comme un témoignage aussi fidèle que possible des réalités d’aujourd’hui, qu’elles soient proches ou lointaines. Une façon aussi de comprendre, si besoin en était, pourquoi la Châtaigneraie et la Fédération des Maisons de Jeunes ont particulièrement tenu à travailler avec ces photographes engagés, à la démarche généreuse.
- "De l'Ecole Superieure des Arts de la Ville de Liege a La Chataigneraie"[ Voir le détail ]
Du 26 mai au 15 juillet 2012
Maria-Magdalena Amarioarei - Audrey Augusti - Liangchen Qu - Simon Defosse - Emilie Deleuze - Sarah Galante - Sébastien Landauer - Gloria Russoto - Farida Seminerio-Okladnicoff - Matthieu Vandekeer
Promouvoir les jeunes artistes, les aider dans les premiers moments de leur carrière et faciliter leur passage de l’école à la vie artistique professionnelle : une des missions que s’est assignées la Châtaigneraie. En effet, l'une des missions des plus palpitantes, et des plus gratifiantes, du Centre wallon d'art contemporain vise à promotionner les jeunes artistes. Depuis sa création, La Châtaigneraie à ouvert ses cimaises à de jeunes créateurs issus de diverses écoles d'art ( La Cambre, l'Ecole supérieure des Arts et du Design de Valenciennes (F), l’Ecole Supérieure des Arts de la Ville de Liège, L'institut Saint Luc Liège, etc) révélant notamment les talents de Patrick Corillon ou encore de Bouli Lanners.
La 3ème édition de cette biennale propose de découvrir dix artistes sortis de l’Ecole Supérieure des Arts de la Ville de Liège en 2011 et 2012. Ils sont issus des ateliers de peinture, vidéo et gravure.
Cette exposition est une occasion pour eux de se mesurer à d'autres aspects de la vie artistique.
Maria-Magdalena Amarioarei peint le paysage en tant que lieu de méditation et d’enquête existentielle, y interrogeant les rapports entre l’espace et le temps, le subjectif et l’objectif, l’artificiel et le naturel. Audrey Augusti peint le système sanguin et le cerveau humain comme d’autres peignent les arbres, explorant avec franchise et fascination les thèmes de la maladie et de la vulnérabilité. Liang Chen Qu et ses gravures sont l’incarnation de notre monde pluriel actuel, mélange créatif d’Orient et d’Occident, quelque part entre les bords industriels de la Meuse et les confins de la Chine et de la Corée. Simon Defosse explore et renouvelle l’univers de la gravure contemporaine. Emilie Deleuze dissout les corps humains dans un entrelacement de traits organiques, superposant les couches de graphite sur le papier pour créer des œuvres étranges et plurivoques, où l’imagination peut se laisser entraîner notamment du côté de la peur. Sarah Galante est la peintre de l’enfance retrouvée, du regard innocent et spontané posé sur la nature, de réminiscences intérieures stimulées par les détails et les mystères qui font que les choses résonnent profondément en nous. Sébastien Landauer, quant à lui, présentera un travail vidéographique. Gloria Russoto peint hors cadre, fait disparaître les limites de la toile pour favoriser le truchement des objets. Supports souvent inattendus, ces objets deviennent des installations porteuses d’idées… Comme lorsque l’artiste les recouvre de numéros de téléphone des Pages d’Or pour explorer les notions de temps et d’histoire. Farida Seminerio-Okladnicoff donne vie et mouvement aux murs à travers une peinture littéralement tentaculaire qui évolue vers la sculpture. Veejayiste bien connu de la scène des Ardentes, Matthieu Vandekeer représente au sein de l’exposition l’un des aspects majeurs du développement actuel de l’art contemporain : celui de l’installation vidéo interactive.
- Werner Moron "De l'intimite du dessin aux oeuvres individus"[ Voir le détail ]
Du 08 septembre au 07 octobre 2012 - vernissage le vendredi 07 septembre 2012 à 18h30.
Werner Moron nous a habitués, ces derniers temps, à des installations plutôt monumentales. La Châtaigneraie nous invite à découvrir des facettes plus intimes de son œuvre : dessins, croquis, mais aussi sa réflexion personnelle sur la vie et le statut des œuvres d’art, à travers ses étonnantes « œuvres individus ».
Les Flémallois s’en souviennent, Werner Moron c’est « Vous êtes le Happy End », le vaste parcours à la fois plastique et poétique disposé dans les grottes du Préhistosite de Ramioul, lors de l’exposition « Le Propre de l’Homme » en 2009. Ce sont encore, en 2011, des installations et des performances de grande envergure à Wanze, à l’occasion de l’opération « Y a pas d’lézarts », et à l’Hôtel de Ville d’Herstal, pour « Aux Arts, etc. », entre autres…
Dans l’exposition qu’il consacre à cet artiste liégeois aux multiples visages, le Centre wallon d’Art contemporain « La Châtaigneraie » nous propose un point de vue plus intimiste. Une première partie sera effet consacrée à ses productions graphiques. Dessins des débuts ou plus récents, carnets de notes et de croquis permettront d’accéder véritablement au cœur de sa démarche artistique, de ses préoccupations, de son langage si interpellant et de son rapport au monde et au public.
D’intimité, il sera aussi grandement et essentiellement question dans la seconde partie de l’exposition. Il s’agira à la fois d’un regard très concret et d’une invitation à la réflexion sur la vie des œuvres d’art et leur place dans notre société. Car les œuvres ont une vie, un ancrage existentiel et sont, en cela, de vrais individus. Pour nous le faire comprendre, Werner Moron a laissé « vivre » et vieillir des installations faites de mannequins peints et costumés dans l’espace public, les exposant volontairement aux intempéries, aux dégradations, mais aussi aux réflexions, aux questionnements, aux regards avertis ou non. Deux de ces mannequins « usés », « usagés » voire « déclassés » seront exposés en même temps que sera illustré le processus de restauration plastique mis en place pour leur rendre ou leur donner enfin le statut d’œuvres d’art. Les versions restaurées et donc « exposables » au sens plus classique du terme seront d’ailleurs également présentées, comme une sorte de conclusion ouverte à l’exposition.
Des œuvres qui doivent vivre pour être des œuvres, comme un individu qui ne se construit qu’à l’épreuve de l’existence, un art profondément inscrit dans son biotope, façonné par lui et agissant sur lui en retour, une démarche qui fait de l’art à la fois un outil de cohésion sociale et d’émancipation individuelle, qui donne une forme aux questions du temps plutôt qu’elle n’assène des certitudes théoriques : voilà résumé, si du moins c’est possible, l’univers de Werner Moron. Un artiste singulier, engagé dans la défense énergique de l’art et dans son partage avec tous les publics, au-delà des clivages. Une exposition vivifiante !
- "Georges Collignon" et les artistes du Prix Collignon - Musée du Val Saint Lambert[ Voir le détail ]
Du 1er avril au 11 novembre 2012 - vernissage le 29 mars à 18h30
Retour sur l’oeuvre de Georges Collignon, l’une des grandes figures de la peinture contemporaine belge. Né à Flémalle en 1923, le peintre présente un profil à la Janus, alternant une période résolument abstraite, qui le voit notamment rejoindre le groupe Cobra, et une période néo-figurative, teintée d’humour insolite, qui n’est pas sans relations avec le Pop-Art.
Ont également été exposé les quatre lauréats du prix Collignon : Charlotte Beaudry, Marie Rosen et Eric Deprez.
Une exposition organisée en collaboration avec le Cercle de Wallonie et le Musée du Val Saint-Lambert.
Musée du Val Saint Lambert - Esplanade du Val - 4100 SERAING - 04/330.36.30
- Laurent Impeduglia "Post Neo Retro Futuring Now"[ Voir le détail ]
Du 10 novembre au 21 décembre 2012 - vernissage le 09 novembre 2012 à 18h30.
Du Pop Art qui se moque du Pop Art, une apparente innocence qui masque à peine la gravité du propos, une ironie et une autodérision élevées au rang de langage artistique, c’est un peu tout ça, l’univers énigmatique de Laurent Impeduglia, le prochain invité de la Châtaigneraie.
Au premier coup d’œil, l’œuvre de Laurent Impeduglia ressemble à du Pop Art… On y retrouve en effet des références communes aux artistes pop, comme les produits emblématiques de la société industrielle, les icônes de « l’entertainment made in US » , les antihéros ou le monde des jeux vidéos et de la musique des années 80’. C’est en tout cas l’impression que l’on garde si l’on s’arrête à la facette colorée, joyeuse de ses productions.
Toutefois, cette proximité manifeste n’est que partielle, voire même superficielle. Par le choix des thèmes tout d’abord : Laurent Impeduglia multiplie les références à la mort, à la religion ou encore aux théories ésotériques et au mysticisme, superposant ainsi, en un dialogue étonnant, une certaine gravité à l’innocence de ses toiles. Mais c’est surtout par la facture de ses œuvres que l’artiste se démarque. Il rompt résolument avec l'esthétique léchée et esthétisante des pop artistes des années soixante. Par là-même, il se distingue également des artistes comme Hirst ou Koons, eux aussi héritiers du Pop Art, mais qui ont conservé cette manière de peindre totalement aseptisée. Impeduglia s’en moque d'ailleurs régulièrement, tout comme il dénonce les dérives spéculatives qui entourent leurs œuvres.
Si le Pop Art a pu dénoncer le matérialisme de la société en son temps, Laurent Impeduglia dénonce à son tour la superficialité qui a visiblement atteint ce courant d’art lui-même, en une forme de suprême ironie… Son oeuvre est à rapprocher du travail de Manuel Ocampo (Philippines), d’Atak (Allemagne), de Misaki Kawai (Japon) ou de Gary Panter (USA). Profusion d'images et de signes qui s'entrechoquent avec violence, choix de couleurs fortes, facture simplifié parfois à l'extrême, voire grossière, et regard extrêmement critique sur notre société : on bien est loin des portraits glamours de Marylin Monroe.
Après des débuts remarqués dans le collectif "Mycose", la carrière de Laurent Impeduglia connaît un tournant international en 2007. Il expose alors à Berlin, ensuite à San Francisco, Paris, New York et, plus récemment, à Tokyo. Professeur à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de la Ville de Liège, il ne cesse de chercher son chemin artistique à travers un style à la fois fouillé et dépouillé. Il traite toujours ses sujets avec la même autodérision, la même soif de vivre malgré une iconographie parfois assez sombre. Son univers profond est à découvrir absolument à travers l’exposition « Neo Post Retro Futuring Now », au Centre wallon d’Art contemporain « La Châtaigneraie », avant son départ probable vers un autre endroit du globe…Edition d'un catalogue disponible à La Châtaigneraie (10 €).
- "Maendeleo" - Artistes de Kinshasa et de Lubumbashi[ Voir le détail ]
Du 02 février au 17 mars 2013 - vernissage le 1er février 2013 à 18h30.
AGXON - Steve BANDOMA - Gulda EL MAGAMBO - Bouvy ENKOBO - Thomas KABULA - Louis KANYEMBA YAV - Trésor MALAYA - Francis MAMPUYA - Aime MPANE - Fred MUVUMA - Daddy TSHIKAYA - Prince TSHIME KALUMBWA - Freddy TSIMBA
En collaboration avec l'A.S.B.L. Dialogues (Lubumbashi) et le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Commissariat : Marie-Aude Delafoy et Roger Pierre Turine.
Treize artistes plasticiens congolais exposent à la Châtaigneraie. Une occasion exceptionnelle de découvrir une création contemporaine, aussi multiple et nuancée qu’originale et libre, en phase avec les plus grandes questions qui traversent notre époque en général et l’Afrique en particulier.
L’intérêt du Centre wallon d’Art contemporain « La Châtaigneraie » pour les artistes venus d’Afrique n’est pas nouveau. On se souvient notamment de l’exposition « Kokabolana » (« échange » en lingala), qui présentait, en 2007, les collections africaines de l’Université de Liège. La même année, l’exposition Mawaso était présentée, découvrant les temps forts de la création artistique congolaise, dans le cadre de l’opération Yambi. En 2009, l’exposition « Fenêtres sur mer » confrontait les regards des artistes européens et africains sur le thème de la mer.
Cette année, la Châtaigneraie collabore avec un acteur central du monde artistique congolais pour un nouveau projet d’envergure. L’asbl Dialogues, basée à Lubumbashi, mène en effet un combat à la fois intense et efficace pour la promotion des arts plastiques contemporains au Congo mais aussi dans toute l’Afrique. Sa politique, loin de tout conservatisme et de toute attitude de replis identitaire, se nourrit au contraire d’un authentique esprit d’ouverture et de rencontre avec le reste du monde.
En parlant de rencontre, l’exposition proposée à la Châtaigneraie est le fruit du travail commun de deux commissaires avisés. Marie-Aude Delafoy, Directrice de l’asbl Dialogues, et Roger Pierre Turine, critique d’art et spécialiste belge de l’art africain, se sont concertés pour effectuer une sélection d’œuvres représentatives de l’art congolais actuel. Le résultat est particulièrement édifiant.
Au total, treize artistes plasticiens issus de Lubumbashi et de Kinshasa ont été sélectionnés. Le moins que l’on puisse dire est que le portrait qu’ils présentent de la création congolaise est tout sauf univoque. On y retrouve bien quelques traits affirmés de la culture traditionnelle, mais l’attitude générale est résolument tournée vers le présent et l’avenir, en toute originalité. L’art congolais est multiple, c’est une évidence. Il nous fait voyager entre nostalgie du patrimoine ethnographique et lutte contre les images d’Epinal auxquelles certains voudraient le réduire. On y passe de la célébration des joies simples du village, de la vie en lien avec la nature, à la critique acerbe et sans concession de l’évolution d’une société de plus en plus urbanisée et violente. La sérénité n’y empêche pas l’engagement politique actif et la lucidité sur les plus grandes questions qui traversent notre époque, comme celle de l’environnement.
Peintures, sculptures, installations, récupération et détournement d’objets usuels, photographies : la plupart des disciplines et des techniques trouveront leur place dans cette exposition étonnante. Un rendez-vous exceptionnel avec un art contemporain congolais en perpétuel renouvellement, en questionnement permanent, profondément ancré dans notre monde et irrémédiablement libre.Edition d'un catalogue.
Avec le soutien de Monsieur George Arthur Forrest, "Bolloré" Africa logistics, Korongo Airlines.
Interview d'un des commissaires de l'expo - Marie-Aude Delafoy sur RCF Liège : http://www.youtube.com/watch?v=V1whphIncYI&feature=youtu.be
Reportage sur l'exposition - RTC Télé Liège - 18 février 2013 : http://www.rtc.be/reportages/262-general/1453838-lafrique-sexpose-a-la-chataigneraie
- "Illustrations au féminin" a la Bibliotheque de Flemalle[ Voir le détail ]
Anne CRAHAY - Claude K.DUBOIS - Virginie PFEIFFER - Nancy PIERRET - Lisbeth RENARDY
dans le cadre de "Ottokar v" - Festival de Théâtre Jeune Public et de Littérature Jeunesse en région de Liège
Du 02 au 27 mars 2013 - Bibliothèque de Flémalle - vernissage le samedi 02 mars à 18h00 en présence des illustratrices.
Tous les bibliothécaires, tous les professeurs mais aussi tous les parents le savent, c'est dès le plus jeune âge que se transmet l'amour des livres. Sur le chemin vers cet apprentissage, la littérature jeunesse déploie des trésors d’imagination et de créativité pour intéresser un public soumis à de multiples autres sollicitations. Dans ce combat pour la littérature, les illustrateurs jouent souvent un rôle éminemment important pour amener les jeunes à la lecture.
L’exposition « Illustration au féminin » entend rendre hommage à ces acteurs essentiels et vous invite à découvrir le travail de cinq illustratrices issues de la région liégeoise. A côté de leurs productions pour les albums de jeunesse, ces artistes complètes nous présenteront d’autres pans de leur travail, plus proches de l'art contemporain, du collage à la sculpture en passant par création de marionnettes.
Anne CRAHAY a étudié la Communication graphique et visuelle à l'Ecole supérieure des Arts Saint-Luc Liège, où elle est actuellement professeur. Sa technique de prédilection est le collage.
Claude K. DUBOIS, après une formation en gravure, a suivi les cours de l'Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc Liège où elle enseigne aujourd'hui. Elle écrit et illustre de nombreux ouvrages souvent destinés aux plus petits.
Virginie PFEIFFER est diplômée de l'Ecole Supérieure des Arts de la ville de Nancy mais aussi de celle de la Ville de Liège. Elle aime faire des recherches sur des sujets, des matières, des supports, des formats. Elle assemble, rassemble et réutilise afin de créer des œuvres bidimensionnelles ou tridimensionnelles.
Nancy PIERRET est diplômée de l'Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc à Liège. Elle crée des poupées et des marionnettes et exerce également différentes techniques d’artisanat.
Lisbeth RENARDY est diplômée en illustration de l'Ecole supérieure des Arts Saint-Luc Liège. Elle est dotée d'un sens aigu de l'observation, de la mise en page et des techniques de cinéma.
Cette exposition exceptionnelle, au cœur de la Bibliothèque communale de Flémalle, s’inscrit dans le cadre de l’Opération « Ottokar V », un vaste festival de théâtre jeune public et de littérature jeunesse qui se déploiera durant tout le mois de mars dans la région liégeoise. Il s’agit d’une organisation pilotée par le Pôle Jeune Public de la Coordination Culturelle Régionale de l’Arrondissement de Liège. Un projet ambitieux et utile auquel le Centre wallon d’Art contemporain « La Châtaigneraie », la Bibliothèque communale et le Centre culturel de Flémalle sont heureux de s’associer.Plus d’informations sur l’Opération Ottokar V : www.ccrliege.be
Une exposition du Centre wallon d'Art contemporain - La Châtaigneraie.
En collaboration avec le Centre culturel de Flémalle, la Bibliothèque de Flémalle et le CEC Léopold Plomteux.Une opération à l'initiative de l'ASBL Ottokar. Dans le cadre d'"Ottokar V" une opération coordonnée par avec le Pôle Jeune Public de la Coopération Culturelle Régionale de l'arrondissement de Liège - plus d'infos sur le programme complet sur www.ccrliege.be
Entrée libre.
Bibliothèque de Flémalle - 410, Grand Route - 4400 FLEMALLE
- "Maendeleo" - artistes de Lubumbashi et Kinshasa au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles[ Voir le détail ]
Du 21 mars au 15 avril 2013 - vernissage le 27 mars 2013 à 18h30.
En collaboration avec l'A.S.B.L. Dialogues (Lubumbashi) et le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Commissariat : Marie-Aude Delafoy et Roger Pierre Turine.
Treize plasticiens de Lubumbashi et de Kinshasa, nous invitent à découvrir quelques aspects de la création contemporaine congolaise. Une création fortement teintée de la culture traditionnelle mais résolument tournée vers l'avenir et les techniques actuelles.
Artistes : AGXON - Steve BANDOMA - Gulda EL MAGAMBO - Bouvy ENKOBO - Thomas KABULA - Louis KANYEMBA YAV - Trésor MALAYA - Francis MAMPUYA - Aime MPANE - Fred MUVUMA - Daddy TSHIKAYA - Prince TSHIME KALUMBWA - Freddy TSIMBAEdition d'un catalogue.
Entrée libre
Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Rue royale,72 - 1000 BRUXELLES
Avec le soutien de Monsieur George Arthur Forrest, "Bolloré" Africa logistics, Korongo Airlines
- "Bouteilles a la mer "[ Voir le détail ]
Une double exposition de photographies à La Châtaigneraie et au Centre culturel de Marchin
A Marchin : Du 25 mars au 21 avril - vernissage le 24 mars à partir de 11h
A La Châtaigneraie : Du 30 mars au 12 mai - vernissage le 29 mars à partir de 18h30 - avec un concert des "Flobarts"!
Entre la photographie et la mer, c’est une longue histoire d’amour. Depuis toujours, la mer inspire les photographes, leur offre des lumières et des formes incomparables, mais des sujets aussi, des histoires, des rêves… Le Centre culturel de Marchin et le Centre wallon d’Art contemporain « La Châtaigneraie » s’associent pour une double exposition et vous invitent à larguer les amarres.
Les travaux consacrés à la mer de plus de quarante photographes et de quelques plasticiens, mais également des photos de famille et des travaux artistiques d’amateurs ont ainsi été sélectionnés, sans restriction de techniques, de sujets ou de points de vue. Résultat : une double exposition particulièrement riche, placée sous le signe de la diversité et de la découverte, alliant avec bonheur la rêverie, l’anecdote, la nostalgie, le romantisme, l’humour, l’esthétique ou encore la réflexion et la prise de conscience.
L’eau, et en particulier le bord de mer, appelle l’homme, stimule l’artiste, galvanise le poète, amuse les enfants, enivre les amants, console le solitaire, apaise tous ses fidèles, navigateurs aux prises avec elle ou vacanciers en simple villégiature. Point de départ et d’arrivée, qui nous dépasse, nous a précédés et nous survivra, la mer, accessoirement, porte aussi les bateaux – véhiculant par là richesses et aventures, petites et grandes histoires, souvenirs d’enfance et clichés tenaces. La mer, c’est à la fois l’infini des poètes et le lit de la mondialisation, une gigantesque scène où les réalités humaines les plus pragmatiques donnent la réplique aux rêves et aux espoirs les plus fous.
La photographie a toujours entretenu un rapport privilégié avec la mer et avec les paysages humains qui la bordent. Les photographies ne sont-elles d’ailleurs pas comme des gouttes d’eau singulières sorties d’un océan d’images ? Symbole du temps qui s’écoule, il était dans la nature de l’eau de se laisser saisir par les photographes, ces capteurs de l’éphémère et de l’instabilité des choses. L’eau, pour la photographie, est donc bien plus qu’un thème, elle est comme un alter ego.
Cette double exposition vous invite à un voyage au long cours. A découvrir.A Marchin : VALERIE ADAMS-B, CARL HAVELANGE, SARAH JOVENEAU, CATHERINE LAMBERMONT, ELODIE LEDURE, "MARCEL" (LAURENT D’URSEL, FRANCOIS DE CONINCK, DRIES MEDDENS), JOËL NEPPER, CHRISTIAN NICCOLI, MARIE-FRANCOISE PLISSART, MARIE SOMMER, EMILIA STEFANI-LAW, JEAN-LOUIS VANESCH, SEBASTIEN VAN MALLEGHEM
A la Châtaigneraie : MICHEL BEINE, FRANÇOIS BODEUX, THOMAS CHABLE, ALEXANDRE CHRISTIAENS, PIERRE CLAUSS, RONALD DAGONNIER, DENIS DEPREZ, ARTUR ERANOSIAN, LARA GASPAROTTO, ANNE DE GELAS, NICK HANNES, PHILIPPE HERBET, JEROME HUBERT, JEAN-PIERRE HUSQUINET, JACKY LECOUTURIER, BENEDICTE LOYEN, MODI (ANNE-LISE CORNET), MONIA MONTALI, JOHAN MUYLE, LOUISE NARBO, STEPHANE NOËL, STEPHANIE PETY DE THOZEE, POL PIERART, MARIE-FRANÇOISE PLISSART, BERNARD PLOSSU, TITUS SIMOENS, EMILIA STEFANI-LAW, JO STRUYVEN, MARC WENDELSKI
Edition d'un catalogue (10 €).
Entrée libre.
- Michel Beine - "Correspondance, similitude et faux-semblants"[ Voir le détail ]
Une double manifestation du 1er juin au 07 juillet 2013 : une installation de photos sur des bâches placées à Engis, Seraing et Flémalle et une exposition à La Châtaigneraie.
Vernissage le vendredi 31 mai 2013 à 19h00.
Michel Beine photographie des paysages habités de souvenirs et de vie, il photographie un ailleurs mais qui semble d'ici et un ici qui ressemble à ailleurs, oscillant sans cesse entre rêve et réalité. Un univers paradoxal à découvrir à la Châtaigneraie et dans les rues de Flémalle, Engis et Seraing…
Apparemment, il n’y a personne, pas âme qui vive. Bâtiments abandonnés, stations-services désaffectées, carcasses de Chevrolet noircies par le soleil, vastes solitudes ou petits bouts de paysages désolés, voilà tout. Apparemment, les photographies de Michel Beine célèbrent l’absence et la déshérence, dans le plus pur style documentaire, entendez dans la plus grande objectivité et loin de toute nostalgie, sans a priori affectif. Apparemment… Mais que l’on y regarde de plus près, ou peut-être même de plus loin, et des détails surgissent du néant, comme des germes de sens qui éclosent aux premiers rayons de nos regards. Et l’humanité réapparaît, celle de ceux qui vivent bel et bien dans ces endroits photographiés, mais aussi la nôtre, et nous voici emportés. De spectateur impassible nous devenons voyageurs, découvreurs de mondes.
Le voyage, c’est la grande affaire de Michel Beine. Pas le voyage de consommation, sorte d’engraissement artificiel de l’âme par de pseudo-expériences ou de peudo-sensations, mais le voyage de découverte et de rencontre, celle des autres et de soi-même. Les photographies présentées au Centre wallon d’Art contemporain sont issues de ses pérégrinations. Au Maroc d’abord, où le photographe liégeois a multiplié les séjours, se plaisant à poser sur la pellicule les traits de villes imaginaires, quelque part entre néant, rêve et réalité… Aux Etats-Unis ensuite, que Michel Beine a traversés en véritable errant, se laissant guider par le hasard, plantant son appareil là où ses voitures de location le menaient. Freeways, motels, drugstores et autres lieux emblématiques tissent ainsi la toile d’un récit instinctif, sorte de road-movie accidentel et amoureux à la poursuite d’une Amérique intemporelle.
Choix du noir et blanc, cadrage au cordeau où rien n’est de trop, et surtout, poésie sobre d’un regard toujours en éveil et sens de l’évocation discrète mais efficace : voilà les armes de Michel Beine. Mais il y a autre chose. Ces clichés créent une véritable illusion : ces décors faussement inhabités, ces paysages hantés par une vie transparente évoquent chez nous des souvenirs quasi personnels. C’est une impression paradoxale d’ailleurs et de déjà vu, entre mythe et réalité, un curieux mélange d’étranger et de familier. Comme si cette Amérique et ce Maroc rejoignaient les films des frères Dardenne...
De telles jachères fécondes pourraient-elles se trouver ici, en Belgique, et même en région liégeoise ? Cette impression de proche lointain pourrait-elle être créée à partir de notre propre environnement ? C’est le défi proposé à Michel Beine pour le second volet de son exposition… En parallèle à l’exposition intra muros à la Châtaigneraie, sept espaces de 4 mètres sur 3 répartis dans les rues des communes de Flémalle, Engis et Seraing sont mis à la disposition du photographe. A charge pour lui d’errer dans la région et d’en ramener sept photographies propres à nous déconcerter, nous perdre, nous faire voyager dans nos propres paysages… Une belle occasion de comprendre combien la photographie, peut être un reflet du réel, autant qu'un vecteur d'imaginaire.
« Montrer l'ombre pour représenter les choses et les êtres, capter un détail pour renvoyer au tout, l'absence et le vide pour nous faire ressentir l'existence qu'on ne voit pas. Michel Beine ne dévoile pas largement et à distance la réalité, au contraire, il épure au maximum pour nous faire pénétrer dans des lieux à travers de multiples fragments qui sont autant de pièces d'un puzzle qui construisent une expérience de voyage (…) . Ses images sont davantage des évocations que de simples illustrations, elles nous cachent plus que ce qu'elles nous montrent laissant à notre imagination la liberté de construire nos propres pérégrinations et y découvrir des histoires vécues ou dont on a peut-être rêvé. » - Marc Vausort, Directeur du Musée de la Photographie à Charleroi
- "Conjonctions" - Regards croisés - artistes mexicains et liégeois[ Voir le détail ]
Du 14 septembre au 25 octobre 2013.
Vernissage le 13 septembre 2013 à 18h00 à la Maison de la Poésie d'Amay et à 19h30 à La Châtaigneraie.Double exposition à La Châtaigneraie et à la Maison de la Poésie d'Amay.
Emilia BELLON – Thomas CHABLE - André DELALLEAU - Juan José DIAZ INFANTE - Omar GASCA - Jean-Pierre HUSQUINET - Luc NAVET - Paula NATOLI - Francisco ROMERO
Quatre artistes liégeois, cinq artistes mexicains. Leur point commun : l’art contemporain sous toutes ses formes. Leurs différences : des cultures très éloignées et des personnalités bien trempées. Une double exposition sous le signe de l’interculturalité et de la rencontre définitivement humaine.
Il s'agit du 2ème volet de ce projet. André Delalleau, Luc Navet, Thomas Chable et Jean-Pierre Husquinet ayant effectué une résidence, suivie d'une exposition, au Mexique, nous recevons à notre tour des artistes mexicains en résidence.
Une double exposition sera organisée : l'une à la Maison de la Poésie d'Amay et l'autre à La Châtaigneraie.
A La Châtaigneraie l'exposition réunira les artistes mexicains qui auront effectués la résidence mais aussi les 4 artistes belges partis au Mexique en août dernier.
A la Maison de la Poésie d'Amay sera présenté le projet "Ulysse", chapeauté par Juan José DIAZ INFANTE. Il s'agit d'un projet mené par un collectif d'artistes qui ont envoyé dans l'espace un satellite. On pourra y voir des croquis, des reproductions...liés à ce projet qui allie science et arts plastiques.
Une lecture de poèmes mexicains par Graziela BELLON aura également lieu à La Maison de la Poésie le jour du vernissage.En pratique
Centre wallon d’Art contemporain « La Châtaigneraie » - Chaussée de Ramioul, 19 à 4400 Flémalle - 04/275.33.30 - www.cwac.be
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h, le mardi de 14h à 17h, ou sur rdv - Fermé les lundis, jeudis et jours fériés - Entrée libreMaison de la Poésie d’Amay - Place des Cloîtres, 8 à 4570 Amay – 085/31.52.32 - www.maisondelapoesie.com
Ouvert de 9h à 16h du lundi au vendredi et de 14h à 17h le samedi et dimanche. Entrée libre.
- "De l'Académie des Beaux-Arts (E.S.A.V.L.) a La Châtaigneraie"[ Voir le détail ]
Du 15 février au 23 mars 2014 - vernissage le 14 février à 18:30.
Aurélie BASTIN - Julien DAFFE - Violaine DANLOY - Eric DEPREZ - Alexandru FONEA - Iulian FONEA - Magali PIRENNE - Andrea RADERMACHER - Farida SEMINERIO-OKLADNICOFF - Laurent TREZEGNIES - Marylou WATHELET
Promouvoir les jeunes artistes, les aider dans les premiers moments de leur carrière et faciliter leur passage de l’école à la vie artistique professionnelle : une des missions que s’est assignées la Châtaigneraie.
En effet, l'une des missions des plus palpitantes, et des plus gratifiantes, du Centre wallon d'art contemporain vise à promouvoir les jeunes artistes. Depuis sa création, La Châtaigneraie ouvre ses cimaises à de jeunes créateurs issus de diverses écoles d'art (entre autres La Cambre, l'Ecole supérieure des Arts et du Design de Valenciennes, L'institut Saint-Luc de Liège ou encore l’Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège) révélant notamment les talents de Patrick Corillon ou de Bouli Lanners à leurs débuts. La quatrième édition de cette biennale propose de découvrir onze artistes sortis de l’Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège en 2012 et 2013, et issus de l'atelier de peinture. Cette exposition est une occasion pour eux de découvrir concrètement certains aspects de leur future vie professionnelle.
La peinture d’Aurélie BASTIN se nourrit d’une investigation constante et consciente sur deux thèmes essentiels à ses yeux : le psychisme de l'être vivant et le temps, qu'il soit présent, passé ou futur. Julien DAFFE travaille sur l'invisible, sur ce qu'il y « en dessous » de la peinture. Il s'intéresse aux formes spontanées qui font réseau et libèrent des énergies. Il utilise la technique de la peinture à l'huile mêlée d'eau. Violaine DANLOY développe une peinture à l'huile tendant vers l'abstraction. Eric DEPREZ dompte et chorégraphie les ombres, les lumières et les hasards, pratiquant tantôt le fusain, tantôt la peinture à l'huile. Alexandru FONEA est le peintre de la mémoire et des souvenirs perçus comme des fragments de réalité prêts à se reconstituer. Iulian FONEA réinterprète la réalité. Des photographies parfois anecdotiques, souvent instinctives, sont la première étape de son travail. Vient ensuite une seconde réappropriation du sujet : son acte pictural. Pour Magali PIRENNE, la peinture est le champ d’une expérience totale de liberté réintégrant dans un même ensemble le corps et l’esprit. Point de départ de ses explorations picturales : des images arrêtées issues de vidéos. Andrea RADERMACHER, par ses petites toiles et ses objets subtilement agencés sur le mur, rend compte de notre relation à l’image dans ce monde bouleversé par les nouvelles technologies. Farida SEMINERIO-OKLADNICOFF donne vie et mouvement aux murs à travers des dessins et des peintures qui font évoluer l'espace. Laurent TREZEGNIES exploite des matériaux industriels comme la bande adhésive colorée ou le ruban de papier. Il intervient sur leur pouvoir expressif, détournant leur fonction première pour leur apporter une dimension plastique. La peinture de Marylou WATHELET est instinctive, touchant à la fois aux émotions et aux sens. Motifs récurrents de sa production : l'arbre et la feuille, éminents symboles de vie.
- Jacques Louis Nyst - "La solution de l'image"[ Voir le détail ]
Du 23 novembre au 19 décembre 2013 et du 07 janvier au 02 février 2014 – Vernissage le 22 novembre 2013 à 18h30
Retour sur l’œuvre d’un artiste liégeois majeur. Véritable pionnier de l'art vidéo. Jacques Louis Nyst, décédé en 1996, demeure une référence incontournable et des plus actuelles.
Depuis son décès en 1996, le travail de Jacques Louis Nyst a fait l'objet de plusieurs manifestations et expositions. Publié en 2002, à l’occasion d’une rétrospective à Liège, un ouvrage signé Marc Renwart lui rend hommage de la manière la plus complète qui soit. Alors, pourquoi une nouvelle exposition à La Châtaigneraie?
Il ne nous a pas paru inutile de redonner un coup d'éclairage sur cet artiste liégeois majeur, tant il est vrai que nous vivons dans un monde où tout s'accélère, où tout s'oublie trop vite.
Pionnier de l'art vidéo et fondateur de l'atelier d'art vidéo à l'Académie des Beaux-Arts de Liège, en 1977. Jacques Louis Nyst s'est toujours montré intéressé par les interactions entre les supports de l'expression artistique, les relations entre la photographie, la peinture, l'écriture, le cinéma, la vidéo. C'est tout naturellement qu'il a participé aux travaux du groupe CAP (Cercle d'Art Prospectif), avec notamment Jacques Lennep, Jacques Lizène, Pierre Courtois, Jean-Pierre Ransonnet... Ensemble, dès le début des années 70, ils ont développé le principe manifeste d'un art relationnel.
Dès 1971, Jacques Louis Nyst se confronte au film 16mm, puis rapidement à la vidéo. A la fin des années 70, avec son épouse Danièle, il approfondit son rapport à la vidéo, allant vers des productions de plus en plus élaborées. De 1976 à 1986, Jacques Louis Nyst participe à "Vidéographies", la première émission de la RTBF consacrée à l'art vidéo. Il collabore également avec RTC. Pour les Nyst, il s'agira toujours de raconter, le plus souvent au départ de petites choses, de petits objets du quotidien détournés de leur fonction habituelle (cafetière, jouet, oeuf...). De s'interroger, par le biais de la poésie et de l'humour, et sous le couvert d'une feinte innocence, sur les images, les mots, les histoires et le monde.
C'est sous l'angle de la vidéo que nous avons souhaité aborder l'univers de l'artiste. Grâce à Ronald Dagonnier, qui fut son élève et qui fait ici œuvre de commissaire, quelques scénarios peu ou prou connus, sont "décortiqués". Une série d'entre eux ont été scannés (grâce à l'aide de RTC Télé Liège). Leur lecture permet de pénétrer dans la tête de l'artiste et de suivre pas à pas l'élaboration de ces vidéos. On y découvre le découpage, les annotations, des dessins préparatoires, le montage des photos… Au terme de chaque scénario est proposée la vidéo correspondante. Elles sont présentées en regard du travail préparatoire de Jacques Louis Nyst, de ses photographies et d'objets traitant des mêmes sujets. Une scénographie qui permet d'appréhender le cheminement intellectuel et les solutions artistiques imaginées par l'artiste.
La publication propose qui accompagne cette manifestation d'une part des visuels de scénarios et de vidéos, mais également des peintures et des photos liées à l'univers de ces vidéos. D'autre part, elle invite à découvrir les témoignages de personnalités, d'amis de Jacques Louis Nyst. Ils se sont exprimés par de courts textes, des dessins, des photos ou encore des poèmes.
Cette manifestation est le résultat d'une collaboration entre Blanche Brajkovic (exécuteur testamentaire de l'artiste et initiatrice de ce projet), Albert Vandervelden ("La Mésangère"), Jean-Louis Radoux (RTC Télé Liège) et Ronald Dagonnier (plasticien et ancien élève de Jacques Louis Nyst).Marie-Hélène Joiret, Directrice du C.W.A.C.
A noter, en complément de l’exposition - Une publication couleur de 88 pages évoquant le travail de l'artiste.
- "A PRESENTation"[ Voir le détail ]
Michaël DANS - Michel LEONARDI - Maaike LEYN - Pierre PETRY - Emilia UKKONEN - Nicoline VAN STAPELE
Du 05 avril au 11 mai 2014 - vernissage le 04 avril à 18:30.
Regards croisés d'artistes de Wallonie, de Flandre et d’ailleurs autour d'un mode d'expression : l’image dessinée ou imprimée. Ils travaillent chacun séparément et pourtant leurs univers se croisent, se rencontrent…
Six artistes pluridisciplinaires. Trois hommes, trois femmes, six parcours et six univers complètement différents. Mais des ponts existent, manifestement. Il y a d’abord cet attachement commun au papier et au trait, et aussi cette réflexion profonde qui préside chez chacun d’eux au cheminement de la ligne à la signification. Au final une exposition qui, au-delà des contrastes apparents, pose la question d’une possible définition de ce qu’est un dessin…
Michaël DANS - Depuis ses débuts, le Liégeois Michaël Dans s’exprime à travers différents médias : dessin, peinture, installations, performances ou encore photographie. Cet éclectisme lui permet d’échapper à tout type de catégorisation mais aussi de réagir à des contextes très précis. Il crée des œuvres porteuses de messages, transmis à l'aide d'un humour cynique et critique sur un fond de mélancolie, d’introspection et d’érotisme. Connu surtout pour ses dessins et ses peintures à l’encre de Chine, il explore également l’art de composer par le biais de la photographie.
Michel LEONARDI - Associé fondateur de l'atelier d'architecture SIZE+ (Liège), Michel Léonardi est, entre autres, un bâtisseur d’images. Ses dessins sont comme des aménagements de territoires où peuvent circuler librement les états d’âme. Isolement, prétention, enfermement, désirs d’ouverture et de reconnaissance comptent parmi les affects que l’on peut y croiser. Le tout forme des sortes de petits mondes, métaphores d’une urbanisation émotionnelle et laboratoires d’expériences sensuelles. Michel Léonardi est également l’auteur de nombreuses intégrations d’œuvres d’art (Thermes de Spa, Palais de Justice de Liège…).
Maaike LEYN - C'est la plupart du temps en noir et blanc que travaille la Gantoise Maaike Leyn. Elle réalise des dessins au fusain sur toile de lin brut. Avec ces matériaux simples, elle recherche l'essence même des choses. La technique classique du fusain est intemporelle, cependant Maaike Leyn gère ce matériau d'une manière peu conventionnelle. En effet, elle frotte et dépose les pigments sur le support, parfois doucement à l'aide d'une plume et parfois beaucoup plus brutalement avec le plat de son poing fermé. De ce jeu érotique d'actions-réactions résulte une tension subtile entre l'énergie contenue et libérée. Maaike Leyn recherche la beauté là où nous avons peur de nous aventurer : dans le silence de la mélancolie, dans le mystère de la nuit, dans les aboiements des chiens perdus.
Pierre PETRY - Le bestiaire figuratif de Pierre Pétry est loin des représentations animalières naturalistes. Qu'elles soient réalisées en polyester ou tracées avec un stick à l'huile, ses bêtes à plumes ou à poils deviennent des figures torturées posées sur des corps plus humains qu'animaux, à moins que ce ne soit l'inverse... Les tracés nerveux des dessins de Pierre Pétry racontent la fébrilité, la détermination et l'emportement avec lesquels il réalise ses compositions. Les écorchures de ces êtres sont autant de plaies béantes offertes aux spectateurs, elles définissent leurs histoires tourmentées. Ils ont souffert mais sont toujours là, prêts à en découdre. Les animaux sont comme en mouvement, en pleine effervescence devant nos yeux. C'est la vie qui déborde de ces dessins, mais aussi une rêverie inquiétante, quelque part entre les univers de Lewis Carol et de George Orwell.
Emilia UKKONEN – Cette artiste finlandaise quitte très vite son pays natal pour laisser s’exprimer et s’épanouir son inextinguible soif de liberté créatrice et exploratoire. Elle découvre la contre-culture à Berlin, Paris, Bruxelles et ailleurs, et s’en imprègne frénétiquement. Artiste résolument inclassable, Emilia Ukkonen est profondément marquée par la démarche surréaliste et dadaïste. A ce titre, ses dessins sont une invitation à un voyage faussement immobile, celui qui permet de rejoindre l’au-delà des choses et du monde, l’au-delà du sens avec ou sans le viatique du non-sens.
Nicoline VAN STAPELE – Lorsque l’on contemple un dessin ou toute autre production de la Gantoise Nicoline Van Stapele, on est a priori tenté d’y voir une construction abstraite et mathématique de motifs géométriques, inspirés ou non de la nature. Mais à y regarder de plus près, on y décèle une forme de vie, et les interactions qui existent bel et bien entre les divers éléments de ses compositions engendrent une réelle dimension émotionnelle. Passé, présent et future semblent s’y confondre, comme les notions d’énergie, de matière et d’espace aux origines de l’univers.
- "Roland CASTRO"[ Voir le détail ]
Du 24 mai au17 août juillet 2014 - vernissage à La Châtaigneraie le 23 mai à 18:30.
Il s'agit de rendre hommage à un photographe et à un pédagogue dont le travail est marqué par la recherche de procédés nouveaux.
Ainsi, cet hommage lui est rendu via 4 expositions simultanées :
- Au Musée de Huy, "Des racines et des ombres" : du 22 juin au 17 août - vernissage le 19 juin à 18:30 (Sale "Le Nouvel Essor" - Rue Vankeerberghen, 20).
- A la Galerie Juvénal (Huy), "La peau de la photo" : du 21 juin au 17 août 2014 - vernissage le 19 juin à 19:00 (Maison Nokin, Place verte).
A Huy, il s'agira de deux expositions à caractère rétrospectif portant sur l'ensemble du travail de Roland Castro.
En juin, tous les jours de 14:00 à 18:00, sauf le lundi.
En juillet et août, tous les jours de 14:00 à 18:00.
- A La Châtaigneraie, "Passeur de témoin" : du 24 mai au 13 juillet 2014 - vernissage le 23 mai à 18:30.
Une exposition qui souligne le côté pédagogique du travail de Roland Castro. Le travail d'une vingtaine de photographes qui se réclament de son influence, qui l'ont connu ou qui s'en inspirent seront présentés aux côtés des œuvres de Castro :
Christophe Bustin - Pierre Chalon - Jean-Marc Chapa - Kenshi Daito - Pascal Damuseau - Didier Gillis - Jeff Goffart - Denis Grégoire - François Jansen - Jean Janssis - Caroline Mareschal - Gérard Maschietto - Frédéric Materne - Eric Mathy - Christophe Nizet - Stéphane Noël - Régine Praille - Elsa Rapposelli - Pierre Remacle - Eric Van Den Berg - Marion Wendling
De 14h à 18h, sauf le mardi de 14h à 17h , ou sur rdv - Fermé les lundis, jeudis et jours fériés.
- La Galerie municipale de Mourenx (F), "Horizons. Ruelles" : du 14 juin au 19 juillet - vernissage le 13 juin.
Une exposition axée sur une partie précises du travail de Roland Castro : "Les ruelles".Entrée libre.
En collaboration entre La Châtaigneraie, Saint Luc Liège, La Galerie Juvénal de Huy, le Musée communal de Huy et la Municipalité de Mourenx (F).
- "Anonymage #001"[ Voir le détail ]
Du 25 octobre au 14 décembre 2014 - vernissage le 24 octobre à 19:00
Mapping le soir du vernissage à 20:00
Commissariat : Ronald Dagonnier et Dominique Castronovo.
Une quinzaine d'artistes s’interrogent sur la multiplication et l’anonymat des images. Une exposition bien dans l'air du temps où se mêlent vidéos, photographies, gravures, dessins et installations.
Les images se multiplient aujourd’hui. Qu’il s’agisse des actualités, qui distillent quotidiennement leur flot d’images instantanées censées refléter la réalité du monde, ou des souvenirs personnels, transformés en reportages encyclopédiques des menues et grandes vicissitudes de nos existences. Tout se filme, tout se photographie, aussi vite et aussi massivement que possible. Mais que valent ces images, quelle est leur pertinence ? Quels sont nos rapports à elles ? Quid de notre distance, de notre conscience, de notre duperie ou de notre responsabilité ?
Quinze artistes se penchent sur cette délicate question qui nous concerne tous. L’intitiative en revient à deux enseignants de l'Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège (Académie des Beaux-Arts) : Dominique Castronovo et Ronald Dagonnier. Dans cette nouvelle exposition, se côtoient des figures confirmées du monde artistique liégeois, mais aussi de jeunes recrues, artistes au début de leur carrière et déjà en butte à ces interrogations. Résultat : une exposition extrêmement riche et diverse, faite d’œuvres multisupports, interactives et dans tous les cas très critiques.
Trois figures de proue ouvrent la marche. Le mythique Jacques Lizène, fidèle à sa stratégie, propose un détour par le dérisoire et le faussement médiocre pour asséner en réalité une solide critique des pratiques artistiques actuelles. Le duo Dominique Castronovo et Bernard Secondini explorent la question de la dissolution du sens et des images, à travers des installations multimédias. Ronald Dagonnier enfin, vidéaste et artiste numérique, nous présente les dernières productions de son art engagé et critique face au discours médiatique ambiant et au système en général.
Le collectif d’artisans numériques « 3kd collective » (Gregory et Jonathan Berger, Marek Bykowski et Edwin Joassart) interviennent ensuite sur le même ton, avec des œuvres interactives confondant de manière troublante virtuel et réel. Florence Defawes nous invite dans un étrange appartement virtuel, mettant à mal notre perception de l’espace et du temps, chargé de présences fantomatiques. Les interventions tridimensionnelles de Djos Janssens sont simples en apparence, mais jonglent en réalité avec les couleurs, les lumières et les sens. Mike Latona, Julien Nizet et Martin Theiner sont trois virtuoses du mapping, entendez la projection d’images et de vidéos sur de vastes structures ou bâtiments : les murs de la Châtaigneraie leur serviront de support pour une immersion totale des spectateurs. Eva Lhoest nous emmène dans une tragédie ciné-plastique, passant des extraits de films au scanner et laissant le hasard créer l’anecdote sinon le sens. Liangchen Qu est un Liégeois venu de Chine et ses gravures sont comme les images reconstruites de souvenirs presque effacés, les traces d’une mémoire exilée. Enfin, vous pourrez découvrir les œuvres variées de l'artiste multidisciplinaire Gyuri Macsai.
Une exposition construite comme un dialogue artistique extrêmement vivifiant et interpellant, conçue en partenariat avec l’Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège (Académie des Beaux-Arts), dont sont d’ailleurs issus bon nombre des artistes représentés.
- Prix Raymond FLAGOTHIER 2014 - Arts plastiques et architecture[ Voir le détail ]
Exposition des candidats et de la lauréate, Sophie Langohr, du 10 au 31 janiver 2015 - vernissage le vendredi 09 janvier à 18h30
Candidats : Thierry ADAM - BINOHM - Olivier BOVY - Yves BUFFALO - Alexia CREUSEN - Nathalie DE LANNOIS - Grégoire FAUPIN - Thierry GROOTAERS - Monique HIGNY - Sophie LANGOHR - Nathalie LEGAYE - Benjamin MONTI - Magali PIRENNE - Sébastien PLEVOETS - Charles-Henry SOMMELETTE - Geneviève VAN DER WIELEN - Sophie VERBROUCK - Marylou WATHELET - Marie ZOLAMIAN
Silvana et Cécile Flagothier confient au Centre culturel de Flémalle et à La Châtaigneraie l’organisation d’un prix annuel à la mémoire de Raymond Flagothier (1947-2013), conseiller communal et échevin de Flémalle. Ce prix est destiné à soutenir la création contemporaine sous toutes ses formes. Il s’agit de découvrir et de promouvoir de nouveaux talents qui s’expriment dans le domaine de l’art et de la culture (plasticiens, musiciens, danseurs, écrivains, chercheurs universitaires…). Cette première édition du Prix est dédié à l'art plastique et à l'architecture.
- "Noir Chantilly, feminisme[s]"[ Voir le détail ]
14 février > 05 avril 2015 à La Châtaigneraie (Flémalle) et 21 février > 20 mars 2015 à la Galerie Juvénal (Huy)
Vernissage le vendredi 13 février à 18h30 à La Châtaigneraie
Vernissage le vendredi 20 février à 18h30 à La Galerie JuvénalCathy Alvarez - Elodie Antoine - Julie Arnould - Anne-Sophie Arnould - Evelyne Axell - Laetitia Bica - Dominique Castronovo - Isabelle Copet - Alexia Creusen - Aurore Dal Mas - Audrey Frugier - Fanny Germeau - Annabelle Guetatra - Sophie Langohr - Rachel Laurent - Karine Marenne - Pauline May - José Picon - Romina Remmo - Anne-Françoise Schmitz - Sofie Vangor - Fanny Viollet - Fang Zhaolin - Marie Zolamian
Depuis les vingt dernières années, le féminisme, à l’instar de notre société multiculturelle s’est diversifié. On parle aujourd’hui des féminismes et non plus du féminisme. De nouvelles problématiques se sont invitées dans le débat : le port du voile, la procréation assistée, le transgenre, la publicité, la garde alternée… D’autres problématiques réapparaissent sous un jour différent, la prostitution par exemple. Un mot d’ordre fondateur reste d’actualité : le droit des femmes à disposer librement de leur corps et de leur existence. Les artistes, plasticiennes et performeuses réinterrogent ce rapport au corps féminin.
La Châtaigneraie ouvre ce débat en donnant la parole à plus de 25 femmes artistes belges et étrangères qui tentent de rappeler le combat d’émancipation de leurs aînées et soulèvent des questions actuelles.En plus de cette exposition auront lieu deux conférences :
- le vendredi 06 mars à 19h00 à la Châtaigneraie : ”La sensibilité féminine, un mythe qui sert ou déssert les femmes?” par Sophie Cadalen (psychanalyste et écrivaine) en dialogue avec Annie Cornet (plus d'infos sur www.msh.ulg.ac.be).
- le samedi 07 mars à 11h00 à la Galerie Juvénal à Huy : "Ouvrages de dame" par Alexia Creusen, docteur en histoire de l’art et archéologie.Et une projection le mercredi 18 mars à 20h00 au Centre culturel de Flémalle (25, rue du Beau Site) : Free Angela And All Political Prisoners par la réalisatrice Shola Lynch (vostfr).
Entrée libre à tous les évènements.
Edition d'un catalogue d'exposition (64 pages) - 5 €
- Photographies de l'Euregio[ Voir le détail ]
25 avril > 31 mai 2015 - vernissage le 24 avril à 19:00.
Artistes :
Néerlandais : Guido PAULUSSEN - Henry WITPEERD - George MEIJERS - Nico BASTENS - Ed HOOGENBOOM
Belges : Jean JANSSIS - Willy DEL ZOPPO - Alice SMEETS - Marine DRICOT - Marc WENDELSKI.
Allemands : Jutta MELCHERS - Andreas MAGDANZ - Karl HEINZ OFFERMANN - Uwe PIPER - Wilhem SCHUERMANNL'exposition proposera le travail de photographes issus de l'Euregio sur le thème "Vivre, habiter et travailler dans l'Euregio". Ils interpréteront ce thème de façon personnelle et décalée tout en mettant l'accent sur les particularités régionales.
L'autre fils rouge sera la ligne Siegfried ou Westwall, ligne de protection construite par les allemands dans les années 30 en face de la ligne Maginot. Elle serpente le long de la frontière entre les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne.
Cette exposition tend à démontrer que, malgré les frontières, il existe bien des manières communes de vivre dans l'Euregio. Une exposition ancrée dans l'époque actuelle mais qui porte aussi un regard sur l'histoire de cette région.En collaboration avec l'Eurégio Meuse-Rhin.
- Philippe HERBET - "Aller-Venir"[ Voir le détail ]
Depuis 15 ans, le photographe Philippe Herbet poursuit son exploration progressive vers l'Est. Avec son objectif, il s'y faufile à la manière d'une racine rampante, traçant son chemin au hasard des rencontres et des reliefs de l'existence. Il présente son travail à la Châtaigneraie, le temps d'une exposition.
Le travail du photographe liégeois Philippe Herbet progresse en tiges souterraines, émergeant ça et là puis disparaissant à nouveau le temps de se ménager un autre chemin. Comme le rhizome, il pousse de façon imprécise, vague, sans réelles structures ni buts apparents. Mais il ne s’agit pas d’un voyageur sans attache : il crée en fait son propre enracinement - pour ne pas dire sa propre identité - au gré de ses pérégrinations.
Au centre de son travail de photographe, il y a donc le voyage mais surtout la rencontre. Rencontre avec quelqu’un ou même avec un paysage, lorsqu’il s’en dégage quelque chose d’intense et de poétique, lorsque l’on peut y déceler une part de l’harmonie du monde. Naïf ? Romantique ? Parfaitement !
Ce sont ces rencontres, ces signes, ces traces de sens qui déterminent les directions et les redirections qu’emprunte l’artiste. Son voyage intermittent, débuté en 2001, l’a ainsi emmené en Fédération de Russie, en Bélarus, en Ukraine et au Kazakhstan… Peut-être poursuivra-t-il sa progression jusqu’en Chine et au Japon… Un long cheminement vers l’Orient à la découverte de l’autre, du monde, de la vie… et sans doute de lui-même.
Lorsqu’il pointe son objectif sur son sujet, comme une soudaine efflorescence, c’est pour poser un regard discret, rapide, sans intrusion ni violence. Un coup d’oeil plein de respect voire même de tendresse, sur ce qui fait sens l’espace d’un moment, juste avant que les choses ne se rétractent, ne replongent en quelque sorte sous terre. Avant que ne vienne le retour à soi-même, l’introspection qui naît forcément de l’observation de l’altérité…
Photographies, mais aussi textes et carnets de voyages : ce sont les traces, les témoins de ses errances que Philippe Herbet vient présenter au Centre wallon d’art contemporain « La Châtaigneraie ». Une sorte d’état d’avancement de son « rhizome oriental », fragments narratifs de sa propre histoire mais aussi de celle des autres, en toute confusion. On y retrouvera les photographies les plus anciennes jusqu’à celles de son dernier projet en date, « Les Filles de Tourguéniev », en passant par les « Lettres du Caucase ». On y découvrira aussi ses samizdats (livres d'artiste) et des vidéos.
Philippe Herbet est peut-être né en 1964 à Istanbul. Lors de leur retour en Belgique en 1966, ses parents s’installent à Seraing, alors en plein essor. Avec ennui, il suit des études de comptabilité et dix ans plus tard se consacre à la photographie, qu'il étudie dès 1989 à l'Ecole supérieure des arts Saint-Luc à Liège. La photographie, l’écriture et les voyages vers l’Orient occupent la majeure partie de son temps.
- "Weltschmerz - Michel LEONARDI et Luc VAISER"[ Voir le détail ]
L’art du plasticien et celui du photographe peuvent apparaître comme rigoureusement différents. Leur rapport « physique », « matériel » au réel pourrait d’abord le laisser penser. Mais il en va tout autrement si l’on aborde la question du ressenti, de l’émotionnel, de l’imaginaire qu’ils mettent en oeuvre. Là, les deux disciplines se rejoignent immanquablement. C’est ce que prouve cette exposition étonnante.
Michel Leonardi débute en tant que plasticien dès les années ’70, une période influencée par les mouvements expressionnistes (Die Brücke, Cobra). Ses dessins, ses aquarelles ou encore ses tableaux sont souvent comme des aménagements de territoires où peuvent circuler librement les états d’âme. Ils forment des petits mondes, laboratoires d’expériences sensorielles.
Les clichés de Luc Vaiser explorent la frontière entre registres pictural et photographique. Oscillant entre figuration et ab straction, ses images se signalent par leur poésie, leur sensualité et leur légèreté. Minimalisme et pureté des couleurs créent un choc visuel.
Les deux artistes proposent ici un voyage entre sensations et réalité, un parcours à travers des sites, des lieux remémorés, des constructions évocatrices, symboliques, des portraits… Leurs œuvres, judicieusement disposées par affinités sensibles plutôt que par styles ou chronologie, fonctionnent comme les métaphores de territoires traversés. Elles expriment des ressentis suscitant à la fois une remontée de souvenirs plus ou moins réels, plus ou moins imaginaires, et un retour vers soi-même.
Cette exposition est résolument plurielle et libre. Les sujets y sont approchés de multiples façons, à travers différents moyens plastiques. Ils traduisent les émotions de manière intuitive, en utilisant des langages basés sur l’instinct et l’interdisciplinarité. Le visiteur y vivra une expérience délicieusement déconcertante, au cœur du processus artistique...
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- "EXSUDAT" - Jean JANSSIS[ Voir le détail ]
Du 26 mars au 15 mai 2016 - vernissage le 25 mars à 18:30
Photographe spécialiste de la gomme bichromatée (procédé photographique datant du 19ème siècle), Jean Janssis est également professeur à l'Institut Supérieur Saint-Luc de Liège.
Il nous propose une sélection de travaux passés mais aussi ses recherches nouvelles. Il se propose d'inviter à ses côtés une série de photographes avec lesquels il se sent des affinités : Alexandre Lecomte, Nagib Chtaïb, Olivier Bada, Jean-Marc Chapa, Didier Gillis, Laurent Henrion et Eric Van den Berg.
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- "Le Domaine de al Lice"[ Voir le détail ]
Du 18 mars au 23 avril 2017 - vernissage le 17 mars à 18:30.
Crée en 1981, l'asbl "Le Domaine de la Lice" a été dissoute le 07 décembre 2015. Durant prêt de 35 ans, elle a regroupé une trentaine d'artistes créateurs dans le domaine de la tapisserie en Belgique.
A travers ces artistes et leurs réalisations, les objectifs du "Domaine de la Lice" ont été multiples. L'asbl n'a cessé de défendre et promouvoir la tapisserie de lice à travers la création artistique contemporaine. Elle a également cherché a valoriser cette création auprès du public par l'organisation d'expositions, de conférences, de visites guidées... ou encore grâce à l'édition de catalogues. Elle aura aussi suscité et encouragé la recherche dans le domaine des arts textiles en organisant chaque année, depuis 1988, un concours basé sur un cycle trisannuel : tapisseries contemporaines (grand format), tapisseries "miniatures", projets de tapisseries (grand format).
Depuis sa redécouverte après la seconde guerre mondiale par des artistes tels que Lurçat, Dubrunfaut, Somville ou encore Deltour, l’art de la tapisserie a connu de nombreuses mutations. L'exposition présentée à La Châtaigneraie tente de mettre en lumière une partie du travail effectué par les figures tutélaires du "Domaine de la Lice" (Liliane Badin, José Crunelle, Robert Degenève, Edmond Dubrunfaut, Roger Somville) mais elle est aussi l'occasion de montrer au public un pan plus méconnu et beaucoup plus contemporain du travail de licier. En effet, aujourd'hui, la tapisserie est devenu un moyen d’expression à part entière qui s'inscrit dans les nombreux champs de recherche de l'art contemporain. La connaissance et la maîtrise de la technique du tissage, dont témoignent les artistes présents dans cette exposition, permettent toutes les audaces. Toutes les formes sont dès lors possibles, la tapisserie ne s'accroche plus sagement au mur, elle devient sculpture, installation...
Alors que certains artistes interrogent le processus même du tissage et les limites du motif (Rena Bachtsevanou, Nora Chalmet, Paola Cicuttini, Thérèse Costenoble, Angela Melsen, Christiane Namèche, Dorothea Vandewinkel) d'autres se lancent dans les réalisations en 3 dimensions, sculpture ou installations (Maria Almanza, Valérie Chuffart, Martine Ghuys, Rénée Rohr, Friede Voet). D'autres encore innovent dans l'utilisation des matériaux : résines, caoutchouc (Marce Truyens), plastiques, verres, métaux (Irène Duyck, Jacqueline Hock), osier (Herman Luyckfasseel).... Loin de l'image traditionnelle des tapisseries de grand format, certains encore explorent les pistes de la miniaturisation du processus. Ainsi, tant que le principe de base de l'entrelacs des fils est respecté, les matériaux, les dimensions et les formes que prennent aujourd'hui la tapisserie ne sont limitées que par l'imagination des créateurs.
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- "Champs de lutte"[ Voir le détail ]
Du 13 mai au 02 juillet 2017.
S'il est bien un thème qui relie Charleroi à Liège, c'est bien celui de l'industrie. Qu'il s'agisse des peintures de Pierre Paulus ou celles de Thomas Mazzarella, des bords de la Sambre ou des bords de la Meuse, l'histoire est la même : lutte et labeur.
Choix d'oeuvres dans les Collections de la Province du Hainaut.
Frédéric Altmann - Alain Bornain - Patrick Bouillon - Georges Boulmant - Antoine Bourlard - Marius Carion - Jan-Frans Cantre - Albert Chavepeyer - Pascal Cristallo - Cécile Douard - Berthe Dubail - Félix Gmelin - Louise Gobert - Georges Higuet - Claudine Jamagne - Yves Lecomte - Frédéric Lefever - Serge Lhermitte - Jean-Marie Mahieu - Alex-Louis Martin - Thomas Mazzarella - Pierre Paulus - Félicien Rops - Jean Van-Noten - Piero Vita - Robert Wains
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